Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1 3 J De la Foi Catlzoliqut. T1T. 1: r 3+ dont tflt a 6!tll 1Joulu mt faire part. lt la plu~ grand nombre ti'ou'IJragt~.i que tle tra– pru de me continutr de ftmblahles fa- duire ceux qut 11ous a11er dqa compofls ; '!leurs &c. A Rome le z6. a11ril 167z. puifque 11ous l'a11e{ agréable. je preffera:i ' celui à qui j'ai donné cette charge , tÏ ache– Tradull:ion de la lettre de monfei– gneur l'évêque & prince de Pa– derborn , alors coadjureur , & depuis évêque de Mw1ll:er , à l'auteur. L E Roi Trh-Chrltien 11ous ayant confié l'inftruétion & !'éducation de fan fils né pour unefi urande fortune, fan jugement 0 ' faffit pour rendre recommandable a tout le monde & à coute la poflérité votre mérite & votre [avoir. Mais vous avet donné un nouveau luflre à votre réputation & à la dolfrine chrétienne par un monument immor– tel de vvtre efprit ; je veux dire par cet excellent livre qui porte pour titre : Expofi– tion de la doétrine de l'égliCe catholique, qui n'a pas feuleme1zt attiré de trè.s-grands applaudiffemens de tous les C<1tholiques, Tllais a forcé les hérétiques mê1nes de donner à votre génie & à votre érudition de.s louan– ges très-véritahles. On voit éclater dan.s cet admirahle traité une facilité incroyahle à développer les chofas les plus difficiles , les plus hautes & les plus di11ines ; & en méme– tcmps une ai1nahleJincérité, & charité vrai– ment chrétienne , ccJpah!e d'attirer douce– ment ceux qui font aj/is dans les ténehres fJ dan.s I'omhre de la mort , les éclairer & le.s conduire dans le chemin de la paix : de farce que 11ous paroiffer_ choifi entre les évê– ques pour foumettre les ennemis de la fui catlrolique au joug de la 11érité • qui efi fi doux. Afin donc que l'utilité de ce be! ou- 11rage fi1t plus étendue • & qu'elle pàt fa ré– pandre par toute !' Allemacne & dans les au· tres nation.s , j'ai confU le deffein de le faire tr~duire en latin : mais après a'Voir lu vo– tre lettre du z.4. d'tJvril ,j'ai douté Ji je devais paffer plus avant , ou quitter mon trztreprife ; parce que j'ai reconnu que vou.r poffediet parf<1itement la langue latine auj/i-hierz que la franfoifa. & qut 11ous /' é- 1:riviet fi purement, que fi quelque autre que 11ous voulait traduire vos ouvrages , o.u. lieu d'orner ces helles produflions de votre eftrit, il les déjigureroit, Il faudroit plutôt 110.us pr!er de mct~re en latin ce que vous a-ver mis au1our. Mars parce que vous n'en a'Vt{ P•IJt-étre pas le loifir. & que fi vousl'aviet, il vaudroit mieux 11ous prier de cvmpofcr un • ver ce qu'il a commencé, fi je 11ous tn'Voye– rai la 11erfion de votre livre, pour la revoir & la corriger 11ous-même. Au refte ,j'hono– rerai toujours infiniment votre vertu f.J 110- tre doEtrine, & je m'appliquerai à cultiver votre amitié par toutes forces de moyens • pulfque cette 11erjion que /ai fait com1nencer, f..J votre bonté m'y ont donné une ouverture fi fa11orab{e. Continuer de m'aimer grand prélat. quifar11etfi bien !'lg!ifa; & en don– nant à monfaigneur le DAUPHIN tant de belles inftruifions. menager-moi quelque part dans lefau11enir & dans l'ajfellion d'un fi grand prince. Faites aujfi, s'il 11ou.s plait, mes complimen.s à M. le duc de Mon.taujier. En mon château :1 aux confluans de la Lippe. de la Padere & de l'Alifa. le z9. mai 167;. T radull:ion de la lettre du révéren– ditlime pere Rain1ond Capifuc– chi , maître du facré Palais , à !'auteur. A Près avoir adm.irl a'IJtc tous les aatre.r ~ un mérite au/fi rare que le vôtre, ilfrJ!– loit encore que je vou.s marqu.a/fe l'inclina... tion particuiiere que j't.1i à 1,1ousfervir à /'oc ... cafion de l'excellent f,• dolle ou11rage que 'l/OUS aVC"{ COmpofé pour la difenfe de la foi catholique, qui vient d'être traduit en ita– lien, pour étre utile à tout le mo:tde. le vous dois une rcconnoijfance infinie de /'occ1ifion. qucvou.s m'aver fait naiire, de vous rendre qu.~lque fervice. l\lous fammes tous ici en at– tente de la puhlication de ce hel ouvrage,pou.r jouir du fruit de vos nobles t1·avaux. Per– fonne n'en aura plus de joie que moi , qui reffens éJ reffe1itirai toute ma vie un defir ardent de me rendre digne de l'honneur de vos commandemens. lefini.r en vous affurant de mesreJPec1s, &c. À Rome le zo. juin167 f· Traduél:ion de l'approbation du fei– gneur Michel Ange Ricci , fecré– taire de la S. Cong. des Indulf"· & des SS. Reliques, & confu - teur du S. Office. C E q~e lt concile dt Trente a fait avec un grand foin , quand il a enci,~rcmenr féparé la doflrine de la foi d'avec les 1 ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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