Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1715 Des Jléréciques. T1T. VI. CHAP. II. . l?~G la province_& de ladite vil!~ d'y tenir la bateurs du repos, public. De ce fau:e , main & fa1re enforte que 1 intention de vous a_vons donne & donnons pouv~1r, · S. M: foie exécutée.FAIT au confeil d'é. comnuflion & mandement par ccfd1tes tat du Roi, tenu à Paris le dixieme jour préfentes, pour l'exécut!on defquelles, de novembre mil lix cent dix-fept. enfemble de notred1t arret, mandons au premier notre huitf1cr ou. fergent fu~ ce requis, fa1re tous exploits & ligmhca– tions requifes & néceffaires , fans pour ce demander placet , vifa , ne pareatis : Signé, PHELYPEAUX. Co1nmiffior1 pour l'exécution duJufdit arrit. L ()u1s , pu la grace de Dieu , Roi de France & de Navarre: à notre très– cher & amt coulin le duc de Montmo– rency , pair & amiral de France , gou– verneur & notre lieutenant général en notre pays de Languedoc , & à notre très-cher & bicn-amé coulin le duc de Vantadour, aufli pair de France, & no– tre lieutenant général au gouvernement dudit pays en l'abfence de nottedit cou– fin , & à notre cher & bien-amé coulin, le lieur de Challillon , gouverneur de notre ville de Montpellier, & le lieur ·André , commandant en icelle , en !'ab– fence dudit lieur de Challillon, gouver– neur en la jullice dudit l\fontpellier, ou ·fon lieutenant , & autres jull:iciers & 'officiers qu'il appartiendra , falut. Par ·arrêt de notre confeil d'état, dont !'ex– trait ell ci-attaché fous le contrefcel de notre chancellerie , ce jourd'hui donné en icelui , entre le fyndic du clergé & habitans catholiques de notredite ville ·de Montpellier , demandeurs & requé– rans l'entérinement de leurs requêtes, des dernier oétobre 1616. & IJ. oétobre 1617. d'une part: & les confuls dudit Montpellier , & les députés de · nos fu– jets , faifant profeflion de la R. P. R. dé– fendeurs, d'autre. Nous avons entr'autres chofes ordonné & permis au clergé & habitans catholiques -de notredite ville de Montpellier, d'avoir en icelle pour prédicateurs des peres Jéfuites , ou tels autres qu'il plaira au lieur évêque de notredite ville leur nommer & choilir. A CES CAUSES, nous vous mandons & ordonnons par ces préfentes , qtie no– tredit arr~t vous fafliez exécuter de point en point felon ra forme & teneur , & du contenu en icelui jouir & ufer ledit clergé & habitans catholiques de notre– dite ville de Montpellier. Faifant de par nous très-exprelfes inhibitions & défen– fes auxdits confuls , & tous autres, de les y troubler ou empêcher fur peine de défobéitfance , & d' etre dédarés pertur- CAR tel ell notre plaiiir. ÜONNE' à Paris le dixieme jour de novembre , l'an de g:·ace mil lix cent dix-fept, & de notre regne le huitieme. Sign(, LOUIS. Et p/11s hJ.r , Par le Roi en fon confeil, PHE.LY– PEAux. Et fcellé du grand fceau. 1 1. Lettre du Rai Louis XIII. du 20. mars 1 If I S. aux habitans de Leaoure , far la Jommation par eux faite au P. Ilegourd, Jéfuite, qui y avoit été envoyépourprêcher, de Je reti– rer, prétendant que !' entr.!e des villes qu'ils appelloient de furetés étoit défendue aux Jéfuites. C Hers & bien-amés , fur la plainte qui nous a été faite par l'évêque & chapitre de !'églife cathédrale de notre ville de Leétoure, & les principaux offi– ciers & confuls catholiques d'icelle , de ce que nos fujets, faifant profcflion de la religion prétendue réformée en ladite ville, ont fait fommer le pere Regourd, Jéfuice, des' en retirer, fous prétexte qu'ils prétendent la demeure des villes que nous leur avons lailfé en garde être défendue aux peres Jéfuites. Nous vous avons voulu faire celle-ci, pour vous dire que notre intention n'ayant jamais été de ~river nos fujets catholiques, rélidans efdites villes, de l'inll:ruétion qu'ils peu– vent recevoir, tant defdits peres Jefui– tes , qu'autres prédicateurs qui leur fe– ront nommC:s & choilis par les évêques diocéfains, foit féculiers ou réguliers, fans ditbnll:ion d'ordre, ainli qu'il ell de tout temps accoutumé , & îelon que le con– tient exprelfément mon édit de pacifica– tion. Nous n'entendons que ledit pere Hei;ourd, Jéfuite, foie troublé ni emp~­ che en la demeure qu'il fait en ladi– te ville , ni même en fes préd_i_cations http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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