Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1719 Des Hérétiques. T1T. VI. CHAP. II. 1710 empêcher le ron de la cloche; & la plus venir à peine de deux mille livres d'a– grande partie des habiuns n'étant point mende, & de tous dépens, dommages avertis des jours des fêtes, l'on y voit & intérêts. FAIT au confeil privé du des boutiques ouvertes & travailler pu- Roi,tenu à Paris le feptdécembre 16r 7 • bliqucment contre & au préiudice de Signe, FoRcOAL. lédit ci-devant , & de plufieL1rs arrêts du confeil qui affujettilfent ceux de la R. P. R. à fouffrir les cérémonies de l'ég!ifc, leur défendant de travailler & ouvrir les boutiques. C'ell: pourquoi s,agilfant de conf~rver la religion catho– ligue, apoll:olique & romaine dans fan ancienne fplendeur , le fuppliant a re– cours au confeil où fcmbbbles partages ont accoutumé de fe juger. Requéroit à ces caufes, qu'il pltît à Sa !\1ajell:é, fans s'arrêter audit arrêt de parcage de la chambre de l'édit de Calhcs , du 1 f· feprembre dernier , prononcé le i9. ao1Ît audit an , ordonner que les arrêts ren– dus par ladite chambre de l'édit, les 2.2.. février 16++ & 29. août 16f6. feront exécutés felon leur forme & teneur, & conformément à iceux faire défenfrs aux habitans de ladite ville du Vigan, faifant profellion de ladite religion pré– tendue réformée , d'ouvrir les bouti– c;ues & travailler publiquement les jours des fêtes commandées par l'églife catho– lique , apolloliquc & romaine : & à ces fins, que la veille de chacune defdites fê– tes, lefdits habitans de la religion pré– tendue réformée feront avertis au [on de la cloche qui ell: au clocher de la tour de ladite ville, & que les confuls catho– liques de lad. ville feront tenus à cet effet de faire fonner le nombre de coups qui fera avifé , tant par eux que les officiers de ladite ville, auxquels Sa Majellé en– joindra de tenir la main à !'exécution du préfent arrêt. Vu ladite requête, lignée Charlot, lefd. arrêts de la chambre de l'é– dit, des 2.2.. février 1644. & 29. aotît 16 r6. & 15. feptembre 16 57· & autres pieces attachées !t ladite requête. Oui le rapport du lieur Poncet , commiffaire à ce député , & tout confidéré : LE Roi EN SON CONSEIL ' ayant égard à ladite requête, fans s'arrêter audit arrêt de partage , du 1 ; • feptembre dernier , a ordonné & ordonne , que leîdits arrêt~ de la chambre de lédit de C all:res , des 12. février 1644. feront exécutés îelon leur forme & teneur ; ce faifant , que l'indiélion des fèces folemni!"ées de l'é– glife fera faite au fonde la cloche : fait défenîes à toutes perîonnes d'y conne- X 1 I. Ordonnance du fleur préfident & lieu– tenant genéral au bailliage de Se– dan, du ~4· février 1672. por– tant dijènfas aux pretendus ré– formés de ladite ville , d'expofer & etafer, Oil vendre de la viande ou gibier ès jours auxq:uls l' eglijè en défend i'ufage. De par le Roi & monjieur le prijident lieutenant général. S Ur ce qui nous a été repréfenté par le procureur du Roi, que par un ufa– ge abulif, qui n'a jamais eu d'autre fon– dement, que parce qu'il a été éubli par les anciens princes de cette ville qui faifoient profellion de la religion pré– tendue réformée, les bouchers tant ca– tholiques que de ladite religion préten– due réformée , entreprennent d'ouvrir la boucherie publique , d'y expofer & vendre publiquement leur viande pen– dant les carêmes & autres jours de je11- ne ou d'abllinence ordonnés par l'églife; de laquelle entreprife nailfent plufieurs défordres (candaleux ;l la religion , dé– fendus par les loix de l'état & contrai– res à l'honnêteté publique : car comme lad. boucherie eft fituée fur une partie de la grande place , & qu'elle ell ouverte de deux gcandcs portes & de deux peti– tes , dont l'une des grandes a fon illiie fur ladite grande place, & ell dans le palfage de deux rues qni conduifent d'une porte de la ville à !"autre , qui [one les entrées & [orties du royaume , & que l'autre grande porte de bdite boucherie publique ell proche & vis-:l-vis de la grande ~orte de r églife des révérends peres Jefuites; les étrangers qui arrivent en cette ville pour entrer ou fortir du royaume, ont fujet de douter qu'elle [oit catholique, y appercevant ces fortes de marques publiques , qui font bien plutôt imaginer le contraire, dont non http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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