Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

rag. 61,_ 1 1 9 !De la Foi Cathol'.'lue. ~IT. l.' , . 11~ où il a cru pouvoir s'étendre avec moins de 1 Expo~tton ,_ .•ls ne, ~eli~ero1cnt plus :i difavantage. . . embrafier la ,lot de 1 egh!c ! ,•l ell: d?nc Quelle idée il voudro1t donney du_ livre certam que 1 auteur y a traite les pomts de l'Expolition ! mais elle fe detrutt par capitaux fur lefquels nous. conven~ns elle-méme. On voit alfez que M. de tot1s qt1e roulent toutes nos d1fputes. Bte~ Condom devoit s'étendre fur la matiere plus, il s'eft toujours attaché _i ce q~1 de J'eucharillie, non parce qu'il croyoit fait le nœud princ1p~l de la d1fficulte, le pouvoir faire avec moùu_dc défavamag_e, puifq~:il s'app~iqt~e pnnctpalement,_com- mais parce que cette mattere ell: en eflet me 11 la promis d a~ord, aux endro1~s ou "r· p. 5. ,._ la phis difficile , & la plus remplie de l'on acct1fe la doltrme cat~ohque d a;ta: •J. grandes que!lions. Ainfi il fe trouvera que; I_es fondeme!'s de la foi & de la pt.et ~ qu'il uaire les chof es avec plus. ou moms chrenenne_. Ce ,n ell: d~nc po_m; pour ev1- d'érendue Celon qu'elles paro1ffe11t plus ter les d1fficultes, qu1l a la1lfe_quelques ou moins ~mbarraffanres non à lui, mais quellions qui ne font que des fuites & de à ceux po~r qu! il écr_it. Q1'.e s'il ell vni plu_s ~mples explications de celles qu'il :i qu'il puffe a cou des difficu1tes qui lui font trattees, ou en tous _cas 9u1 font telles le plus .ie peine, il demeurera pour conf- qu'elles n'arrêteront Jamais perfonne : tanrquecellesquiluienfontlemoins, Con~ mais au contraire, c'ell pour s'_attach~r l ·uilement lespluseffenuelles, &celles ou avec moins de d1lhatt1on aux d11ficultes es P. R. fe font toujours cru les plus forts. capitales, d'où dépend la décilion de nos Il a traité du cuire qui etl: dû :'i Dieu, des controverfes. prieres que nous adreffons aux Saints, de L'auteur de l'Expofition n'a pas été l'honneur que nous leurs rendons aulli- moins fidele à exécuter la quatrieme bien qu':'i leurs reliques & à leurs images. chofe qu'il avoit promife, qui éroir de ne Il a parlé de la grace qui nous jutlifie , rien dire pour mieux faire entendre le du mérite des bonnes œuvres, de la né- concile, qui n'y fùt manifeftement confor- up. P· 4· cellité des œuvresfatisfaéloires, du pur- me,&• qui ne fût approuvé dans l'églife. garoire & des indulgences, de la confef- L'anonyme prend ces paroles, & toue fion & de l'abfolution facramentale , de le delfein <le l'Expofirion, pour une preuve An.rer. p. 11 ~ la JJréfence réelle du corps & du fang de quimontre que la doc1rine de /'/glife romaine J. C. dans l'eucharitlie, de l'adoration toute éclaircie & tou" décidée qu'elle étoit qui lui etl: due, de la tranlfubllanriarion dans le co11cile de Trente, n'eftpas pourtant & du facrifice de l'autel, de la commu- fi claire, qu'elle 11'ait hrfoin d'explication. nion fous une efpece, de l'autorité de la l'\11. Noguier femble aulli tirer une pa- tradition & de celle de l'églife , de l'inf- reille conféquence ; & ils ODt. rous deux Nog. P· ; 9 ·"'" titurion divine, de la primauté du Pape, regardé l'Expofition comme une explica- où il a dit en un mot ce qu'il fallait croire tion dont l'obfcurité du concile a eu de celle de l'épifcopat. Il a expofé toutes befoin. c~~ ma,tieres; ~ il ne faut 9u'u.~ ee11 , Mais o~ \ait que, ce n'ell: pas toujours d eqmtc pour lut avouer que lom d evner 1 obfcurne dune decifion fur-tout en ma– les ditfic~ltés ,_ c?mme l'an?nyme le v~ut tiere de foi, qui fait q~'elle etl: prife ;l fa1re croire, 11 s etl: attache au contraire contrefens : c' ell: la préoccupation des pnnc1palement à c,ellcs où les P.~· ont efprits, c'ell: l'ardeur de ladifpute, c'efl le plus de peme. L anonyme nousdtt lui- la chaleur des pattisq11i faitqu'onnes'en– meme que l'invocati~n des Saints.'~ undes tend pas les uns les autres, &que fouven~ '!rt1cles les plus _effent1els de la reügzon; & on attribue à fon adverfaire ce qu'il croit il ajoute en meme temps que ~'eft un de le .moins. Ainli quand l'auteur de l'Expo– ceux_ Jjir lefquds M. ~e Condoms <fi, le plus liuon propofe aux P. R. les décilions d11 arrete. Quelle m,auere e~ trattee plus conctlcde ~rente 1 & qu'i! y ajoute ce qui exa~cmcnt. d_ans 1Expolitt?n, que celle peut ferv1r a leur oter les tmpreffions qui ~e 1 euchanfüe &du facnfice, celle des lesempêchentdelesbiensenrendre on ne •mages.' ceUe du mén.re des œuvres & doit pas conclure delà que ces dé~ifions de~ fJt1sfaéltons ~ & n eil-ce pas fur ces font ambigues: mais feulement qu'il n'y P?lllts q;•e _les P. R. fouffrent le plus de a rien de li bien digéré, n'y de li clair qui ~1ffic~Ite .. s' En~n n?us leurs d~ma~?ons ne puiffe ~ers mal entendu q~1and la paf– a e_ux _memes, s 11 n e~l pas vr~t, qu etant fion ou la prevention s'en rodent. famfans fur les inat1e{es ttillt~~s d~n~ Que fen donç ~ l'\11. NoguiQ' ~ à An. I'· 10. ~·, ~og. R"• iC•· • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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