Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

~071 Des Hir/tiques. T1t. VI. ·CHAI'. VI. i.071. tian, qui i:ié_netre jufqu'au fond de l'ame, le quarantieme des ari:icles·recrcts de J'é– où elle ~ai.(Ie paélum facerdotii ji:mpittr- .dit·de Nanres, peur· plufie1u5 & tQutes num, qm n el1 po1ntcomrne la gracemua- ·grandes confideran_ons fan .f~ulei.nenr ble & changeante felcin les divers nioir .:léfeofes d'en faire auc'unes ..pourfuites vemens de fon fuJc:t, elle fubfifte felon -pourlepàlîé, &encoreavec cette relhic– l~, c~ndition de l'a$ent fupérieur, · felon ,1ion, de .ne pouvoir fuccéder ,par leurs J emmense_d~ facerdoce de J. c. ~uquel enfans aux propres de leurs peres & -me– elle e~ dcrivee ~omme u!1e ~·ertu infrru~ r~s '.Que ~ f7lon la _liberté ~e leur pen– mentaire , fp1nruel_l7, in~clebil~,, ·_qm {e~ il leur etoit pe~mi~ de fe difpenfer des donne rang dans la hierarch1e de 1eghfe, ·loix, on verro1t b1cntot parmi eux di!Tou– <Jui empêche qu'on ne puilfe retomber en -dre les mariages pour 1:aufe d'adultere la condition des laïque~, ainft qu'il efl: ·.comme leurs aùteurs leur enfeigQent-, & porté par le concile de Trente, felf. 2+ -ainfi ruiner la plix du.. chrifiianifme'& de -chap. 4. fi bien qu'en quelque religion -l'état.. · . · . , . qu'ils pa!Tent, ils retiennent'toujours les Et·fr le mariage de l'appellant avait livrées du facerdoce ; leurs vœux, def- -lieu, les enfans nés avant icelui , même quels l'obligation en de droit naturel' les .en la religion catholique' pourraient être obligent: & ce qui en plus confidérable, -légitimés par un fubféquent mariage; & e~ qu'il y a différence èntre la puilfai:ièe -a_iafi ceux qui font rej-ettés par !es catho– d abfoudre & celle de confacrer ; en ce '1iques comme les ol1Vfages dune con– que l'abfolution,cft un aél:e de jurifdio- -jcirrél:ion illicite, fenoit r.eçùs& avouds tian qui dépend-de J'autorirt! <lu fup.:• légitimes obns la R. p, f{,_ laqudle n'd]; rieur, & la coi1fécr ltio1i en· ëtant indé'" -pas: tolérée comme une vie licentieufe ,, p-endante, l' églife n'a le pouvoir, que les laquelle onpuiffe embraffer pour s'éman– théologiens appellent d'excellence, que ciper de la difcipline de l'églife, & la re– fur la (ubtlance des facremens. · ligion étant uneprofellion publique de la Que fi par les loix de l'églife ks prê- grand<!ur de Dieu., on ne doit point fouf– l:res font inhabiles à contraél:er· mariage, frir que lon s'y porte par autre fentiment ·ils ne le font ·pas moins par les loix de que·de zelè, de piété & de ref13eél:: Que l'état, d'autant que le~ loix de l'églife J'apr-,ellant ne s'etl pas fi-tôt préfenre au font partie du droit public, y ayant deux -preche, qu'il a été ieçu, qu'on a parlé de puilfances fouveraines indépendantes, fan mariage, & qu'on en a publié les an– Jmmédiatement forries d'un même prin- nonces contre l'ancienne difciplinc de cipe, & qui (e réuni!Tent à une même fin, l'eglife, qui defiroit tant d'approbations lcfquelles n'en pouvant & n'en devant de ceux qui fe voulaient ranger fous la {ouffrir d'antres , elles obligent abfolu- croix, enimant que la-perfelt.ion du chrif- 1n~nt tous les peuples q,ui le~r font (ou- ·tia~ifme ne co~fitlo~t pas au' nomb_~e, mis: pourquoi il el1 ncce!Taire que fi la mais en la famtete des. fideles.- Sils R. P. Il. en contraire en la penfée aux aimaient la pureté -de leur religion, ils 1naximcs de !'.'.·rat, au moins quant aux n'y recevraient que ceux qu'ils y ver– a{tions extérieures de la vie, elle doiccé- raient entrer par des maximes de vertu, der & être entiérement foumife à la reli- & non par des libertinages , & ils s'éle– .gion de létat, qui en la catholique; que veroienc eux-mêmes par une jutte indi– pour ces confidéracions les Rois n'ont ac- ·gnation cancre ceux qui lesfuivenr pour cordé la liberté de confcience à ceux de la abandonner publiquement la continence. R. P. Il. qu'en obfecvant toutes les maxi- Partant, conclut à _ce que f.iifant d~oit fur mes Celon lefqnelles l'églif~ & l'état font foi:i inte_rvention, la f~ntence du 1uge,de gouvernés, le~ ayant obligt'S à la procla- Samt-P1erre-le-~1~ul11e~ (~_1c co~fi~mee, marion des bans; leur a)'allt défendu le & que f an,s a_voir egard a 1 !nfcnp~ion en mariaae dans le premier & (econd degré faux temera1rement formee par 1appel– d'aflinicé & de confanguiniré , de bfrrir lant , après qu'il ~'a voulu co_nclure e~ de~ temples e11 tous lieux, & d'exercer fan >ppel com".'e ,d ab~s par lu~ ~n~erJerte, leurs cérémonies en puhlic , & ne leur il fera rendu a J_ o}licral de -1 eve9ue d_e avant fouffcrt aucune jurifditèion fpiri- Ne1•crs, pour lui erre font- proces fait t;ielle ni temporelle: /Y quand la di~culté & parf~ic.. . , s' el1 prélcntée des mariJŒes·<l~s p~etres, D:, 1 lai_x c_nn en fa repliaue a fom~nu ·le Roi Henri IV. d'heure ure mcmoire, par quel 1nfcr1pt1on de faux, & la prerentwn http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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