Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

10 c 5 Des Hérltiques. T1T. VI. CHAP. VI. 1066 Jefdits aéks catholiques que par feinte ledit décret de prife de corps , & contre & dérilion de ladite religion catholique, un procès verbal d'accouchement de lad. & feront les témoins adjournés pardevant Bruaudet, du 19. mai I 63 9. & défendeur nous on en notre abfence pardevantles d'une part. Et maître François T ridon, juges des lieux ou premier magiftrat royal lieutenant général au bailliage de Chaf– furce rec 1 uis, qu'à ce fai~e nous commet- t,el-Chinon; Jean ~~idoi:i, confei!ler & tons pour les informations faites , pro- elu pour le Roi en 1 eleébon dud. heu; & céde; contre les coupables ainli qu'il ap- Chrillophe Tridon, avocat en la cour, parriendra par raifon ' & ferol~t .c,opics freres d_udit ~ppellant' intimé~ crautre : de la préfente ordonnance expcd1ees & Et mellire Eullache du Lys , cveque de collationaées par notre greffier, &; vau- Nevers , . d~mandeur & requé_rant être dront comme li elles étoient lignees de reçu parne intervenante en ladite caufe , nous, & envoyées :\ tous les lie~1x q~'il fuivant la. r~quêt_e par )ni !'réfentée, à lad. appartiendra : mandons au premier hu1f- cour le fe121eme Jour d avr1l 1640. d autre. fier ou ferrrcnt fur ce requis, faire pour De Plaix pour l'appellant a dit, qu'il l'exécutiog de la préfente ordonnance, y a deux appellations fur lefquelles il tous exploits néceffaires. FAIT à Mont- échet de prononcer. La premiere, qua– pellier ce vingt-huitieme avril mil lix liliée comme d'abus de toute h yrocé– cent trente-huit. MYRON, DuPRE'. Par dure de l'official de l'évêque de Nevers, mefdits lieurs, o'ALVYMARE. laquelfe ayant été faite contre l'appel- . lant lorfqu'il était catholique, prêtre & curé dans fon diocefe, n'a pas cté inter– jettée de fon avis , de lui qui plaide, n'entendant pas y conclure, & fe rappor– tant à la cour d'y prononcer ainli que bon lui femblera. L'autre eft d'une fen– tence rendue par le bailli deSaint-Pierre– le-Moullier , fur l'appel de laquelle il ne lui eft pas difficile de conclure, d'autant que la défenfe de fa caufe conlifte dans J" exécution des édits de pacification, dans l'ufage commun & la liberté publique de confcience; mais d'autant que les moyens d'oppolition qui ont été allégués parde– vant les premiers juges nefont pointinférés dans la fentence, &qu'il ne les peut pré– voir ni deviner, il attend qu'ils foient expli– qués par les intimés, afin d'y pouvoir ré– pondre. Pour cela il conclut à fon appel, & fupplie la cour de lui donner la repli– que , pour fatisfaire aux moyens qui fe– ront contre lui allégués , & pouvoir dé– duire les moyens de faux contre un cer– tain décret de frife de corps & un procès verbal, duque ils fe veulent aider. 1 1. Arrêt contradiDoire du parlement, 1-.:ndu à l'audience en la chambre de l'édit, le 22. août 1640. par lequel a étéjugé qu'un prêtre allant faire profejfion de la R. P. R. ne peut contraéfer mariage, à peine de nullité & de punition corporelle. E Ntre maître Sébaftien Tri don, prê– tre, n'agueres abbé de Saint-Pierre– de-Leftrier, chanoine en l'églife collé– giale de Saint-Lazare-d'Avalon, & curé de la paroilfe de Poulignol , appellant des fentences contre lui données par le bailli de Saint-Pierre-le-Mou!lier ou fon lieutenant, les2;.février & 2. mars1639. portant défenfes à maître Etienne de Monfanglard, mini!lre de la R. P. R. de procéder au prétendu mariage d'entre l'ap– pellant & Marie Bruaudet, fille de mai– tre Lazare BnJJudet, procureur & notaire à Cha!lel-Chinon , & lvlarie lvliron fa femme, pere & mere de ladite Bruaudet, à peine de mille livres d'amende contre chacun, & contre l'appellant & ladite Bruaudet de punition exemplaire & cor– porelle ; & encore appellant comme d'a– bus de la procédure criminelle contre lui faite en l'officialité de Ne1-ers. Décret de prife de corps contre lui décerné le 17. avril r638. & demandeur en .faux ç9ntre Petitpied "pour les intimés, que fes parties font touchees d'une julle indigna– tion, de voir que leur frere puîné ait dé– généré de la foi de leurs ancêtres, qu'il tâche de renoncer au caraélere de la prê– trife, & qu'il ofe efpérer à un manage facrilege que l'églife lui défend, tant par la voix, que par !'exemple de tons les lieclcs, & les Hois par la teneur de leurs édits de pacification & de liberté de confcience; que l'appellant apr~< fa pro– motion au facerdocc, ayant C:cC: poucvu http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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