Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

t 17 De !.t Foi Catholique. T1T. 1. 11 ~ l'eucharill:ie & ces humbles fatisfaétions voulu faire croire que ces décitions.étoient des pénitens'qui tichent d'appaifer Dieu ambigues; & l'anonyme nous reproche ~n vengeant volontairement fur eux-mê- encore qu'elles peuvent recevoir un dou- .._.,. P· 11. "· mes par des exercices laborieux fa jullice h!e 6·. triple Jens. Ceu~ qui. n'one lu c.e offenfée , fi ces tecmes que nous tenons concile que dans les mveébves des m1- d'une tradition qui a fon origine dJns les nithes, & dans l'hilloire de fra Paolo premiers fiecles, faute d'être bien enten- fon ennemi déclaré, le croiront ainti: due vous olfenfenc; l'auteur de l'Expoti- mais un mot les va facisfaire. Il ell: vrai tion fe préfente à vous pour vous en don· qu'il y a eu des macieres que le concile ner la timple & naturelle intelligence que n'a pas voulu décider; & ce font celles l'églife catholique a toujours fidelement donc !J tradition n'écoit pas conlbnte , confervée. li ne die rien de lui-même ; & dont on difpucoic dans les écoles : il il n'allegue pas des JUteuts particuliers ; avoit raifon de les biffer indécifes. Mais & afin qu'on ne puitfe le foupçonner d'al- pour celles qu'il a décidées, il a parlé fi térer les fencimens de l'eglife , il les prtcifémenc, que parmi tant de décrets prend dans les propres termes du concile de ce concile qui font produits dans le de Trente, où elle s'eH expliquée fur les livre de l'Expotition, l'anonyme n'en a matieres dont il iagit : qu'y avoit-il de pu remarquer un feu!, où il ait trouvé plus raifonnable ' ces doubles & ces triples fens qu'il nou5 C'ell la feconde chofe qu'il avoit pro- objeéte. mife ; & en cela il n'a fait que fuivre En effet, on n'a qu'à les lire; on yerra l'exemple des prétendus réformés. Ces qu'ils n'ont aucune ambignité, & qu'on MeJlieurs fe plaignent auJli-bien que nous, ne peut pas s'expliquer plus nettement. qu'on entend mal leur doétrine ; & le On peut mettre à la même épreuve moyen qu'ils propofent pour s'en éclair- l'Expoticion elle-même, & par·Il on pour– cir n'ell eas ditfc!rent de celui dont fe fert ra juger fi l'anonyme a raifon de repro- . M. de Condom. ~eur_ fynode de D.or- cher à l'~u;eur de ce t:aité, us term~s ~·a- ~~~'.';,.P;/•· ~~~f~·~~~r~:~ drecht demande qu on 1uge de la foi de gues & generaux dont zl tn'l.'tfo~rJPt,, d1t-1l , ipfvotag. co1.:- /eu.rs ég/ifl.r, non par des calomnies qu'on les chofis les plus difficiles. ><IT. ~d". .tr. d · c. d /' ' .tr. L 'fi h r ' ' J' edir. Gene''· ra1ntJ;1 e e-ftl. u- t- t.1., ou. par tes pa; 1 ages 3 tro1 terne c oie qu a promis au- •·'· tks auteurs particuiiers, que Jouvent on cite teur de l'Expoficion, c'ell de traiter les de mauvaifa foi, ou qu'on detourne à un fans matieres qui ont donné.fujet à la rupture. contraire à l'intention des auteurs; mais par C'eft précifément ce qu'il fa Il oit faire. JI les confeffions de foi des églifes, par la dé- n'y a perfonne qui ne Cache que dans les claration de la doc1rine orthodoxe qui a ité difputes il y a toujours certaines points faite unanimement dans ce fjmode. capitaux Juxquels les efprits s'arrêtent. C'ell donc des décrets publics qu'il C efi à ceux-là que doit s'attacher celui faut apprendre la foi d'une églife, & non qui fonge à finir ou à diminuer les con– des auteurs particuliers, qui peuvent être tellations. AuJli l'auteur de l'Expotition mal allégués, mal entendus, & même mal a-t-il déclaré d'abord aux prétendus ré– expliquer les fencimens de leur religion. formés, qu'il leur expoferoit les matie- C'eil pourquoi pour expofer aux préten- res dont ifs ont fait lefajet de leur rupture; E<p. P·" dus. refo~~nés ci:ux de l,a . nôtre, il n'y & afin qu'il ny etît aucune furprife, il dé: bp. r· '"· avo1t qu a produire les deofions du con- cl are encore a la fin, querour s'attacher a c1le de Trente. ce qu'il y a de prinClpal, il laiffeit qudques Je fais que le nom feul de ce concile queflion.s que meffieurs de la R. P. R. ne re– ch~que ces Mellieurs : & l'anonyme té- gardoient pas comme un fajer légitime de mo1gne fouvenr ce chagrin. Mais que lui rupture. · fervent. fes reproches' JI ne s'agit pas ici JI a fidelement tenu fa parole ; & les de JU!lifier le concile: il fuffit pour l'u- feuls :Îtres de l'Expofition peuveiltfaire fage ciu'en a voulu faire l'auteur de !'Ex- voir qu'il n'a obmis aucuns de ces arti– po.tinon que la doétrine de ce concile cles prii;cipaux. ~~lt. reçue fa.ns concellation par coute Ainti l'anonyme ne devoit pas dire que A•"'·'·"· 1 eghfe catholique, & que fur les macie- que M. de Condom a des termes choijis res. controverfée~ elle ne reconnoiffe pour paj{er à côté des difficultés qui fui fom le pomt d'a~tres déc1~ons que les fiennes. plus de peine; qu'il /ai/{e plufieurs queflions Les pretendus reformés ont tOUJOLU'S & fi htite de pajfer à celle de !'euchariftie , Rop. p. x·or. H ij • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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