Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

101 De la Foi Catlzolique. TrT. f, 10B fondés :1 re réparer de l'églif~, fous pré- pa~t!culiere J n'a pas. dit ~n ~?t fur le texte qu'en enfeignant le m.ér1tedes .bon- ~cr1te des œuvres qui ~c fut ure du.c~n- nes œuvres, elle dérruifo1t la iulhfic~- c1le. Il a dit, que la 11ie.eternelle douure ~?Jc,i{,:.'"4 tion gratuite, & la confiance qu~ le ch~e- propof«. aux e.•fan.s ~~Du!', & comme u~•- tien doit avoir en}. C. feu!. C efl pr1n- gracequz lturejlmifincordzeufementpromifa cipalement fur Cet article qu'a été fondé7 par le moren de notre~auveur ). C. fscom- Jeur rupture. L'anonyme fe contente de me un• recompenfa quz eft. fideleme'!t.rendue "-"· p. 86. dire , que /'arcic.'e de la jujlification efl un à leurs bonnes a:uvres fJ a le~rs merttes ~ e~ des princi'paux qui ont dr)nné lieu à la réfor- 11ercu de cette promeffe: Il a dit.que les merz- Nog. p. 8;. mation. Mais M. Noguier tranche plus usfanr les dons de Duu. Il ad1t que n~us ne net. Ceux, dit-il, qui ont été les auteurs de pou."l)on.s r~cn ptir nous-mê~es., mais qu.~ notre réformation, ont eu raifon de propo- nous ;ouvzon.s toue avec ce/ut qu.1 nous fortc– fir /"ar,;cle delajuftification, comme leprin- fie, & que tout~ notre confian~e eft en J .. C. cipal de tous, & comme le fondement le & 0 le refie, ~u op pourr.a v<;>1rcn Çon lieu. plus ej{entiel de leur rupture. Maintenant C efi par-la qu 1] a fat1sfa1t les 1. R. & donc que M. de Condom leur dit avec leur afait dire qu'ils étoientd'accordavec r.p. p. ,6. , 7 . toute l'églife, qu'elle croit n'avoir de vie, lui du rrincipa!. Comme donc ce• propo- 1'. & qu'elle n'a d'cJPùance qu'en J. C. faul; litions font tirées demotl mot du conci– qu'elle demande tout, qu'elle ejpere tout , le, ils ~e pe~vent pl.us s'empêc~er. de qu'elle rend graces de tout par N; S. J. C. reconno1tre qu Of! a fa1tceffer "rnnClpal e.-zjin qu'elle met en lui toute l'eJPerance du fu)et de leurs plaintes en propofant feu– fa!ut: que demande-t-on d'avantage 1 elle lemenr les décrets & __ les propres termes ~'P·''· dit, que tous nos péchés r.ous font pardon- de ce concile tant ha1 & tant blamé par– r:és par une pure miféricorde .. à cauft de J. mi eux. C. que nous devons à une libéraùté gratuite Qu"ell-ce qui les choque le plus dans lajuftice qui <ft en nous par le S. E.fPrit; & les fatisfaélions que l'églifeexige des lide– que toutes les bonnes œu11res que nousfaifons les, li ce n'efi l'opinion qu'ils ont que les font autant de dons de la grace. L'aureurde Catholiques regardent celle de J. C. com– l'Expolition qui enfeigne cette doélrine, me infuffifante ? Nieront-ils que leurs ne l'enfeigne pas comme tienne: à Dieu c•téchifmes & leurs confellions de foi ne plaire! 111'enfeigne comme la doéhine ne s'appuient fur ce fondement ? Que di– claire & manifelle du faine concile de ronr-ils donc maintenant que l'auteur de Trente; & le Pape approuve fon livre. l'Expolitionleur crie Jvec toute l'églife, Apros cela on ?!ra. encore 9ue le concile que J. C. Di;u & homme était feu! c~pa~le ''"· P· ""4· le de Trente & 1egltfe. romame rcnverfent par la d1gnue rnfinie de.fa pe1/onne, d offrir'""· h JUfülicatton grltultC.' & la. confiance à Dirn pour nos péchés une fatis/uélio11 Jùffi- que le fidele doit avoir en J. C. feu!: fa!!te ; que cette fatisfac1io11 fft infinie; que efi-ce une chofe fup\1ortable ? & quand le S.1uveur a payé le prix entier de notre ra- 11ot1s 11ot1s tairions , es pierres ne crie- clw.t ; q~e rie1z 11e nzanque :i ce 1:ri.r., p1.1.if ront-elles pas qu"on not1s fait tort ? qu'il cfl injirzi ; & que !es ,.éfi:rves dt: pei1zcs Auffi faut-il J\'OUer , co1111ne il a été qu'i! fiiit da1:s la pé1•itencc , ne pro•r,.Jien:"!e.'1.t lx?. p. 6;. re1narqué d.111s l'F.xpoûtio11, que les dif- d',1;icun difi.1it du. paiement~ n1iJ.is d'un ccr– pt1tcs_q11'01~t excitles les}). R. f~r~11 P?int tr.. 1.in or~re qu.ï! a itab!i po11r r.ous rcc~,·;ir ii capital, lont .de beauc?uP. d1m1~1ue~s, p~ r.de 1uftcs apprélier.fons , & rar une dif rour ne pas dire roue-a-fair aneanr1es. c1punefa:u1'"'"'? Ces chofcs & coures les Pe,r(o;in~ n'~n doutera, li on conJidere ce autres qui font dire à I'anonymequel'au– qu a ecnt 1anonyme fur le mente des teur e.~tcnue la doélrine de la fatisfaéiion œ_u,~res, a''ec ... l'approbation de quatre & q11'il r~tourne à {'arcl:e co1nme !a ".-o!a1n~ A11. P· • 0 '· n:im1fire.s de Charenton. Nous rcconnoif- hc, font la pnre doéirine de l'égli(e & du fon:;. d1r-1l, de bo~~e.f~i, que !'1· de Con- concile de Tr::nte, reconnue pour relie dom: fi aux d~ l cglife romaine qut font par le Pape meme. Comment donc veut– paroztre des fcm1mens plus purs far la gra- on faire croire qu'elle reaarde comme un ce• par/eut prefque par-tout comme nous. fupplémenr de la fatisfà'élion de J. C. N~us c~nvcnonsaveceux 1•principa!. J\1ais ce qu'elle donne feulement comme un pmrq.u 11 not!s promettait t1~t de bonne moren de l'appliquer; & en quelle fure– ~1 ,_il devott do~~ rec.on.nc ;ur~e que M. ré de confcience les P. R. onr-ils pu, fur Condom , qu t1 fait 1c1 dune feéte de li faulfes préfuppolitions , violer l;i http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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