Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1 o S De la Foi Catholique. T IT. 1. . , 1~6 la dédia aux cardinaux de la congrégation & les P. R. fe~ont de facile creance, sils de Propaganda Fide: par !'or~re dcfq1~els fe lailfent dorenavantamufer par de fem– elle parut dans la. meme annee 1678. 111)- blab~es promelfes. . ,. , . . primée :l J'impnmene de cette congre- Amfi une des quef~1_ons qu. il s ag1ffo1t gation. . • ~~vider au fu;e.t 4e 1 Expofi;ion, eften- On mit à la tete de cette ver lion la let- tierement termmee. On na plus be– tre ·du cardinal Bona , dont la minute foin de réfuter les minillres qui foute– trouvée à Rome entre les mains de fon noientque ladoélrine del'Expolition n'é– fecrC:taire avec les approbitions de M. toit pas celle de l'églife. Le temps & la l'abbé Ri(ci, confnlteur du S. ()flice; du vérité ont réfuté leurs fentimens d'une R. P. M. Laurent llrancati de Laurca , re- maniere qui ne foulfre point de réplique. ligieux de Tordre de S. François, confu!- M. Noguier, _pour êt~e a!furé que M.' teur & qualificatenr du S. Office, & bi- de Condom a bien explique la croyance bliothécaire de la bibliotheque vaticane; catholique, voulait c~tendre parler l'ora– & de ~1. l'abbé Gradi, confulteur de la cle de Roine. Je ne f1is pas, dit-il, un con"r<~"ation ddl' Indice, & bibliothécai- grand fondement fur l'cpprohation que Mrs. re de fa bibliotheque vaticane: c'ell-à- les '1:Equcs ont domiée par écrit. Les autres dire, des premiers hommes de Rome en duéleurs ne manquent pas de pareilles appro– piété & en (avoir. hations; & après tout, il faut que l'oracle Le livre fut préfenté au Pape , à qui de Rome parle for les matieres dt lafoi. la verfion latine avoit déji été préfentée. L'anonyme a eu la même penfée, & tous n eut la bonté de faire écrirê i l'auteur deux ont fuppofé qu'il n'y aurait plus de par M. l'abbé de S. Luc , qu'il en étoit procès à faire fur cc fujct à M. de Con· fatisfait; ce qu'il a réf>été plufieurs fois à dom, quand cet oracle auroir parlé. II a M. l'ambalfadeur de France. parlé cet oracle que toute !' églife catholi- L'auteur qui fembloit n'avoiri'lus rien que a écouté a\•ec refpeél dès !'origine du à delirer après une telle approbation, en chriftianifmc, & fa réponfe a fait voir, lit·ave~ un profond refpec1fes très-hum- que ce qu'_avoit dit ce p;élat n'a rie~ de bles remercimens au Pape, par une lettre· nouveau 111 de fufpeé1:, rien enfin qui ne du ll. novembre 1678. dont il reçut ré- fait reçu dans toute I'églife: ponfe par un bref de Sa Sainteté du 4. · 11ais en vidant cette qucllion, Io dé– Janvier 1679. qui contient une approba· ci/ion des antres fc trouve infcnliblement tion li exprelfe de Con livre, que perfon- bien avancée. ne ne pe11t plus douter qu'il ne contienne M. de Condom a fou tenu que la doc– la pure doélrine de I'églife & du S. Sie3e. trine catholique n'avoit jamais été bien Après cette approbation, il n'eût plus entendue por les P. H. & que les auteurs été nécelfaire de parler des autres : mais de leur fchifme leur ayoient gro(IÏ les ob– on ell bien aife de faire voir comment ce jets, afin d'exciter leur haine. La chofe livre, que les minillres menaçaient d'une ne peut maintenant rece••oir de difficul- 1i grande contradiélion dans I'églife, & té, puifqu'il ef1 conft,nt d'un côtéaue le qu'ils croyaient fi contraire à fa d0Elri11e livre de I'Expolirio11 leur propofe I~ foi commune, a palfé, pour ainli dire, natu- catholique dans fa pureté, & de l'autre, tellement par tous les degrés d'approba- qu'elle leur a paru moins étrange qu'ils n.e tian ,jufqu'} celle du Pape même, qui fe l'étaient figur.:e. confirme toutes les aurres. Que s'ils reconnoilfent que leurs pré- Mellieurs de la R. P. R. peuvent voir tendus réformateurs , pour les animer maintenant combien on les abufoit , contre l'é3life où leurs ancêtres avaient An. avert. p. qt:and on leur difoit, qu'on f.:zvoit u;te fervi ï)icu, ~où ils a\ 1 oit!11r: e:.ix-1nê1nes ;_1, Perfonne catlzoiique qui écrivoit corztre !'Ex- reçu le bll)t2rne, 01~t ct1 beloi11 tic recou... po(ition de M. de Condom. Ce ferait cer- rir à de~ calo:-r1nies c1t1i paroi~fent 1nainre- ta.111en1c_nt tine chofe rare, qt1e ce bon n;:i11r i11fot:ten:lblcs: co1nn1e1;cpct1','eI1t-jls Çath.~\que, qne le, r=atholiq11es n'o~t fe dif;,en!cr d'en venir i 1111 nouvel er.a– Jama1s con11u , e1Ît é!":: f.1ire confi({ence 1ner1? !~t com1nc11t ne crai~nrnr-!ls vas au~ <; r~e:n;s de!'ég\ i_f el de !'ouvrage 'l" 'il de pe"<é,•érer d"ns tm fchi1ir.è n!i ell fÔn– ~ell1 r~1; ~<JI~rrc tl!'l lVeqt1e lie f1 cori11111.1- J~" 1r1~ife!tcment (tir de f1ux ~);!11c!pes, Dwn~ ·'.'"!~ il y ~ trop lomi-tcmps nue me1ne dJns les chofcs pri!lcip.t!e>' . cet ccnvam 1magma1re fe fait att~ndre; lis ont cru, par exemp!e, fcre bien P. 111~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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