Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

(r6 9 Dc.r Jléréciques. Tir.VI. CHAP. 1. 1170 gcr aurr.c cho(e qu.e du pli11 , qu::nd ils mande qu'ils foicntobligés dans une extrê– qc veulent pos manp_.cr de la vIJndc ; me néceaïté de les faire baptifer par un cu– niais pour 1' ordinaire ils les mettent dans ré ou p~r w1 Yicair!!, on ne demande rien éctre nécelliré pour les iours de: vcn- qui ks doive choquer, puifque dans le fy– dred.i & fa1ncdi, vigiles & quatre-temps. uode 11acio1ul de Poitiers , du 1 o, mars Ce grand a[,us ne peur être réprimé que 1;60.. & de celui de Lyon du 10. aolit 1 r<·;. por une cJÇ[cuîc fujyi~ d'une amende il a été arrêté que le: baptême adminilhé conlidc'rable contre ceux qui contrevien- par un prêtre, ou par un 1)loine qui pro'.:che, dronr , & que les îub.llituts des procu- clt bon, & qu'il ne fallait pas réb~ptifer les rcurs du Roi tienne ne la main à cela , & enfans par eµx b~pcifés. Il eJt tr~s-impor­ q~'il~ falfen~ les pourfuites contre ceux cane ff~ccori!,er cet ~rtide poµr éviter la q)!i c:ontrcv1endront. perre de plulieurs a1~1e5. A R TIC L E X XI X. Que défenfcs faiencfaices ~toutes farta de pcrfannes qui font profejfion de l<Z R. P. R. de marclzer pur la ville avtc convoi l' faite, fous prétexte de porter les enfl1ns pour les faire haptiflr, ou d'aller lpoufcr & célihrer Tf!tlriage au temple. PREUVE DE L'ARTICLE XXIX. Le Roi a préjugé la jufl:ice de cet arti– cle par les défènfcs qu'il a faites à ceux de la R. P. R. de marcher avec aucune Jiompe qnand ils vont aux encerremens ; S. M. a réglé le nombre de ceux qui peuvent yaffiUer,&ellceUau!Iifuppliée d'en faire de même pour fupprimer l'ecbtavec lequel ils affeél:ent fouvenc de faire leurs baptê– mes. Il dt très-important de ne pas [ouffrir tout ce qui Aatre les peuples,& qui lenr en– fle le cœnr, quand ils voient qn'ils one les mêmes honneurs dans une religion tolé– rée, dont jouilfcnt les Catholiques dans la religion du Prince. En un mot, qnand ils (ont hors de leur temple, ils ne doivent :ivoir aucune pompe qui puilfe marquer qu'ils aient l'honneur de faire corps dans le royaume. A R T l C L E X X X. Que défenfes [oient faites à ceux de la R. P. R. fous quelque grieve peine , de laiffer mo11:1·ir leurs enfans fans bqptême , & que plutôt que de foujfrir qu'ils tombent dans ce malheur, il Jêra enjoint aux peres & meres de les faire h.aptifer dans le huitùme jour après /eu1· naiffence; & en cas d'une extrême nécejfité, & faute d'autre perfanne, ils fe– ront obligés. de les faire baptifer par le curé 11u 11ica~'re de la pr.J.roijfe. PREUVE DE L'ARTICLE XXX. Comme ils ne croient pas la néceaïté du baptême pour le faluc, il arrive très– fuuve.nt par l,eur négli~epce qu'on les lailfe 1no.l!.~1!· fans ctre bapufes, & qu,~ncl on de- ARTlCLE XXXI. Qu'ilplaife à S. M. pourvoir promptement p~r 1:'-nremede convenabl~ a~x grfl.nc/s mailrcurs qui arrivent taus les jours ,Joie dans!'oppref– Jion des Cathoiiques ,JOit da1zsf'cntiçr a1zéa,'1.– tiffement des Loix de L' égi~fe, ;:arce que lesju– dicticures, fur-tor.:.t celles qui font r0)''1lcs, ./è trouvent en p(ujicurs e1it;l.rvits poj{éJies par des pC1fa11n,es de La ~. P. R. PREUVE DE L' Ali.Tl CLE XXXI. Comme les P. R.n'ont rien plus à cœur que de multiplier en tous lieux, & de trou– ver moyen d'opprimer les Catholiques afin de les pervertit, ils en ont occafion à. tour moment dans les lieux où les judicatu– res royales & ordinaires font polfédées par eux; ils font fi étroitement liés dans tous leurs intérêts, qu'il n' ell: pas po!liblequ'un Carholique puilfe jamais avoir aucune juf– tice contre un Huguenot; au contraire> le Catholique en toujours condamné , quelque bonne que foie fa caufe. Le juge Huguenot emploie fouvenr route fan au– torité pour pervertir le Catholique, dont les biens & la fortune dépendent de lui. Il ne faut pas prétendre de voir dans ces lieux-là aucunes obfervacions de fêtes, les magifl:rats font les premiers qui ordonnent ou qui aurorifenc les tranfgrellions des fê– tes, & qui font bien aifes qu'on vende pu– bliquement de la viande dans les jours pro– hibés; l'expérience en fournie un million de preuves, qui font voir clairement, que la juUice elt toue-à-fait anéantie dans les lieux où les officiers royaux font de la religion prétendue réformée , · & il efl digne de la piété du Roi d'y remédier. ARTICLE XXXII. Que pourfaireceffer un mépris fcanda!tu:# qu'&n fait crè.r-fouvent du facrement de ma– riage. S, M. fira tri:s-luunolement fuppliie http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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