Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

De$ !f&itiquës. T1T. 'V1. titAfl. 1. r r ~ /:' t 55 5 AttTICt! X VI. Qut ce~ Ife id R. P. R. iU plmtY01U fohor– tur ltJ Cath1Jliqars, 11,' les ltrdrûre il tlidngd de religion,fall• qtulqut pthtxt• qr:e céfaii. PREUVE DE L'ARTICLE xvr. Cet ucicle, qt1i eft le quarantiemé dé la déclaration de 1666. a éfé enciêreniél'lt fupptimé, & les P. R. né manqliéllt pas de dire, qu'il leur ell permis de fubornet, i:mifqu'on a fupprin:ié l'article q~i leur <!é– fend lad. fubornatton. Le Roi efi treS– humblemenc fopplié de renollveller la dê– fenfe, fur quelque peine confidérable qui puilfe arrêter le cours de ce malheur. ARTICLE X VII. Que lcfdics de la R. P. R. feront tenus, ainfi qu'il leat efl enjvilit pat k i'ingt-ttoi• fieme de !'édit de Nantes, tù garder les loix de t !g!ifi cadrolique re;ua da1ti le toytmnie pour le fait lies Tifdtiages c/JTJt~a!lés f.J 2i con– traffer ~s degrés de èorifangu!rrité (,• if "If.– nit/: que S. M.ftra tr~s-lrurrz5lèmetztjüppl1fe de défendre aux minz'fl'"rcs defûirl âllcûHe pro– . clamacio.• de bans que dans les !!eux où. ft fait l'exercice pu.~!ic Je, non ai !ltu.rs j comme twjfi que défenft leur fait faite d' époùfcr !dos parties qui rze .fonr p~~ de leur troupeau, s'ilr ne font apparoir qu'il n'y.a point Ut de dé– fenfes f..1itCJ d leurs propres rrliniflres de les épo1,{er, tl qu'ils rie rapporûii~. duf/i ùile atte.ftatËJn des juges lie ltur r~ffert , . pour fai.re .,,,.oir qu'il n'J. d point· e!l J'oppofltioii à l.a célébration d'e leurs tria'tiages. PREUVE DE L'ARTICLE XVII. La premiere p3ttie de ce( article qui fait le quarJnte-unieme de fa déclaration de 16(6. el1: entiérement fupprimée dans la déclaracion fuil'ante de 1669. Il cll: néan– moir~ d'une très-grande importance : il fen·.ble que pour en obtenir]' exécution, il futliroit de dire qu'il en ordonné par]'édit d_e Nantes; 1~ais p~ur en faire voir la juf– ucc, & la necellire tour enfemble par les dc!(ordres , & pa~ les inconvlniens qui arnvent tous les ;ours, fans celà , 11 ell: certain que ceux de la P. R. R. fuivant les Joix du royaume, ne pouvant être dif– penfés que par les magilhaux royaux, des empêchemens de mariage ès degrés de confansltinlté & alffnité, ils dorlerit fe feumt.ttre à cette loi ;. n"anmoins ils la m~pn(ent i:>:irce q11'efle les contient mal– gré eux , & qu'elle. les emp~che de fe maribr fltivant le~r fahfaifie : mais ru;ni– que moyen de faire cclÎer tous ies abus qùi ~rrittm fur ce i.foir" , c'ell: Œ: cdn– damner ;\ une a monde de cinq cents livres fos fn/fi.tltrês tjuÎ iJ'eïcfèufér6iif pas eétre fol, àvèë otïligat'îéîi éhéore de rijmeh~e an gt~"ffe royàl, ùi\e éôfté eii forïnc &è.!i pérmlllio qtii. âii{a. ('.;çJ .toùri(é pàr les inàgilhàfs· Jê f~iré cêtéf),rér fét-d. iùii'i.iges nonol5l1afir tern. eïiipédie1îi~11s. .. La fecoriùt Jfarl~e d1i fùfJ. aitiélc n'e1t pas moins j"iltre qui: b première , pJr.éè que c'en runi~iié moyén ,lë fafr~ éélÎer toüfes les foüf!ieries tjµ' ori a é:oU:tuinc' de ptafi"qüe·r poür (airé dès 1)uriages clan– denins, & pour êlud~r l'ex~cucion du dixieme art~Ele de la déclaration de r (C6. par le"qùd Il en <tir, que les miniltres de la religion prétendue réformée ne pour– t-Orit taiFe aucuns mariages entre perfon– ries càçîiciliqùes & de la religion précen– d_ue réf'ornt~e, forfqu'il Y. aura opp<;>fi– ttoi'l, ,}ilfqu à- cc que ladite oppo:fiaon ait. été vuidéci par les juges auxquels la conn·olll'ârièe en appartient. Car quJnd un juge a fair des défenfes aux miniftres d-e Con retforc, de palfer ourre à la célé– bration de reis mariages , il ell: vrai que ledit minillre n'ofe pas palfer outre, mais un autre mininre qui n'eft pas du rclforr, & à qui le juge par confequenr n'a pas de droit de faite àe pareilles défenfes, ne Iaitfe pas de pali'er oufre à la célébracion de tels . n~arilig~s '. ~arce que par~ni eux tout mlh1nre 1nd1fféremment ufurpe le pouvofr d'époufer, foie que les parties !oient. de leur rro,upeau ou non , ~ quoi ri ell: JUfte de remed1èr, en les obligeant de fe conformer en ce point aux loix de I' églife, enforce que chacun foit reconnu :l. l'égard de fon troupeau feulement , fi ce n'ell: qu'on falfe apparoir qu'il n'y a point eu de défenfes faites à leur propre minillre, de les époufer, & qu'ils ne rap- E ortenc aulli une attellacion des juges de eur retfort, pour faire voir qu'il n'y a point eu d'oppofition à fa célébration de leurs mariages; mais ce· point, quoique très-important , ne peut être folidement exécute, fi S. l\1. ne défend aux minillres de faire aucune ~roclamation de bans que dans les lieux ou fe fait )'exercice public• & non ailleurs. D d d d ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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