Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

4 7 De !.i Foi Catholique. T1T. I. ~8 s'en tiendroit à l'explication de la foi que li gran.ds tréfors po~t en.voyer des m1f– les évêques de ce temps-là en auroienc lionna1res , pour fane precher la contro– fait pour détruire les menfonges des verfe , pour faue mflruue ~ & p~ur. fo~­ hércltiques, & arrêter le cours de leurs tifi~r le~ nouveaux con~erns ; qui a1~ te= calomnies. Necejfarium effe putavanus tam mo1gne tant de zele, d ardeur & . d em h.ereticorum vaniloqui.i & tnenda,·ia. diJ!i- preRement pour re~~re tous f~s. fu1ecs do pare.11 quà"zomnibu.r i1ifinu.are JI quomodoaut la 1nê~1e & d~ Ja verlta~le rel1g1on ,po_ur fanciac fanc1a Dei 6• cachotic~ & apoflo/ha rétablir la fame dotlnn~ ,& pour faire ecdejia, auc pr.dicenc fanc1ij{tmi ejus Jàcer- ren'.re les m.~x1mes de 1evlng1le &. les dotes, quos & nos fecuci manifcfla conflicui- pr;it1ques de 1eghfe umverfelle JUfqu aux mus ea qu& nojlr& fidei June , non quidcm extrémités de la terre ?. Ne peut-on pas innovantes fidem: quod ahfic, fed courgum- lui appliquer avec 1ufl1~e les paroles du us eorum· injàniam qui eadem curn impiis Pape.Aga~h<;>n, approuve~sdansle lix1eme h1.rtticisfentiunt. conc1le ge11e.ral, pr~ omr:zbu.s .t'!lu.! ~t.or vc- Et li les exemples domelhques -font r& & apoflobc4 fidez , eu;us fidcz reclaudo , plus forts & plus propres que les étran- qua~cùm pro fin'.erâ con~j{tone Dco ~/acu_1t, gers , pour perfuader u11 prince, nolis tantum rcmpublzc~m chrifl~anam_ txa.c 1 ~v!t ~ n'avons là-delfus qu'à propofer au Roi & atique ah omnchus gent1hus qus re. gzofa Celui de !'Empereur Cl1arle1nag11e; u11 lie memoria veneratione digna cenfi.tur 11 • cu1~s fesplus illulhes prédécefièurs, qui après fidci reiiùudo per auguftiffima qus eddfa"' avoir reçu l'explic1tion de la foi faire coco orhe dijfufa laudatur. par les évêques du concile de franc- Nous n'avons donc, MESSEIGNEURS, tort, en fir lui-même une profeJlion pu- qu'à le fuppliertrès-humblement de vou– blique,& exhorra par une lettre l'hérérique loir être (emblable à lui-même , & d~ Elipande, archevêque de T olcde, & (es continuer à nous donner des marques de felèateurs, de la recevoir &de la fuivre , (on zele, de fa piété, de fon amour pour finilfant par ces belles puoles : H4c cfl fi- la religion catholique, en défendant aux des catholica {,• idco noflra , opcamus eciam P. R. & particuliérement à leurs min if– & vtflra; vos i'gitur qu.ia pau.ci ejlis 11 unde tees, de nous impofer l l'avenir, con1- putatis vos aliquidveriu.s invenire potu.ijfe 11 me ils avoientaccoutu1nC::: de faire, & d'ex– quam quodfanéf,,, univerfa/is, toto orhe dif- pliquer notre foi d'une maniere différen– /ufa cenec ecc/eji,,? Redite ad piam matris te de celle dont nous l'expliquons; afin tcc!efi~ grtmium; lrahete nos coopcracores que leurs fetlateurs ne (oient plus Erom– falucis vejlr4,& cacho!ic4 pacisauxilia!orcs. pés, & qu'ils fachenr au vrai quelle ell Mais pourquoi propofer pour exemple notre créance pour la fuivre, li Dieu & pour modele à notre incomparable leur fait la grace de les éclairer , ou du Monltsue les Théodofe, les Jullinien moins pour s'abllenir d'en médire, &de & les C~arlemagne, puifqu'on peut lui la calomnier, li Dieu les abindonne & en fournir de plus grands , de plus fubli- les lai Ife dans leur endurcilfement. mes ~ de plus augulles. Lorfque Dieu Ce n'efl pas une chofe nou\'cllc que promit à Abraham de rendre fa pollérité cette demande, ~-1ESSEIGNElJRS les évê– feconde, .he~re~fe & v_itlorieufe, il jur~, 9ues d'q_ccidenr ~}'ail! le Pape 'Agathon co,mme die 1apot,re fa.mt Paul, par lui- a l~ur tete , ap~es avoir fait une cxpli– meme, parce. qu 11 '.1 r •;ou perfonne cation de la fol' la firent préfenter à a~·delfus ~e !UJ par. qui 11 put i urer : Quo- !'Empereur Conlh.ntin Pogonat, i~ ils mamnemm~rn hahu1t per ~uem ;araret ma;o- le prierent de la faire publier dans toute rem' 1urav1'. per fimeupfurn. Nous r.ropo- !' érendue de fon empire, ~lin que toutes fons a,u Roi, MEssE. I.GN~ lJR$, ~es 1mirer fortes de perfonncs fulfent au vrai leur fo1-memc, parce qu il n y a pomt de plus créance, & qu'on fit éviter à ceux qui grand. exemple que le lien , q~ia majorem en étoient encore en doute, les occalions quein zr; ,zzc.ar ! poJ!!t rzo.n hahet: . d'être trotnpés. P icc,1tis t_t!o 11 atque amore . ii ~ut-d Jamais. prmce 9u1 au tant rra- ver~ <Zpojlolic~ confejfio 11 is veft,. Sere.•Îla– vai d four la fo1 cath~hquc , 9u.: notre cis benignicas mota amplius dec/ar.ire ''"" gr~~ ' 1onarque; qui ait tant fait de con- ut regali fomite mulco magis fulgeac efaJ,o– ver.ions , & gagné tant d'aines a' D'1 u - ra· · dL · ' · · · • • , Je., , re procu.ret 11 ut verzt11s a nue 11i anc1pct1 q~ll lit tant, ~en_verfe de. te~nples , & ~éé- P?Jitis clareat, & eam jinceriter ampleilcn– d11ic tant d cglifes, qui ait cmploye de tz6usrohuraccrejêat, f,· t.iraniarumgenimùza JPiricuali http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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