Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

35 De la Foi Catholique. T IT. I. 3 6 de Con palleur par une défobéiJI'ance ma- quelques particuliers' roitminillres' foit hnt ;n; eu.. ·c ft . d · 1 r nd 1 ft r' autrcsdeleu.rcommunion,neveulentpasfe xv. M<TH•- comniunion..is nt1e e . ans. a 1eco e e pa eur 1epare ••;;;n,m. ,; du troupeau celui quifaifam bande à part, Coumettre aux décilions de leurs fynodes. ••· ~~::f~;, ~~~ refufe de fe Coumettre au~ ordres del'égli- On peut à toutes les précédentes m~­ ~;1t,~1~i~ I'~~-~ fe : l'une efi une faute;· 1a?tre ell t1ne.pu ~ thodes en ajouter une quinz.ieme: en fa1- ~"'"' dok•· nition : l'une ell une forue volonca1re ; fane connoitre à nos P. R. que dans leur fio11~1n. ll·1d. ft h r c fii d c · d ] ' h"r l'autre e un recranc emcnt par u!ntence. co111e 10n e 101, ans eurs catec 11mes~ Ainli Je juge prononce une condamnation ·:!ans les articles de leur difcipline ~ inm;m "'"' contre celui quis' ell ôté à lui-même la vie. dans les réfolutions de leurs fynodes, & ,,i;,;ifünm On voit la preuve de ces deux diffé- dans les livres de leurs principaux minif- co11un111au1s , • ,. VIII ] · ,.. · r. ] fi fü uou "'"'·rentes feparauons dans la XXX . et- tres qui ont ecnt 1ur es controver es, on ::; 111 ;~ 1 ~;~\ 1 ~n;t_ trc de S•. Cyprien, où il parle d·t1n 1101n- trouve plufieurs· articles , dont on peut <L:ni, qui ;oo- mé Augendus qui s·étoit mis du parti de tirer des argumens pot1r prot1ver contre ~,;:~r~<:,~~~."'Pi~rl Felicillin 1 tJs di,acre ; & il paroît que ce eux , lie leur propre aveu , la vérité de 1.:U,qu111ob1s dS. 1• · r. r. d & ' J) l J d·r · ,anununi..:.i- gran arnt a\'Olt 1u1pe11 u exco1nmu- 11otre crcance. ar exen1p e, ettr 11c1... :·~!::~ 1 ~~~i 1 ;~ 1 a~ 11ié pour s'être fouflrait<le Con obéiffa11ce, pli ne accorde la communion feulement, 'i11a.1n rrio.r & pour a\•oir c11c:aa~ les atitres da11s la fous une efpece à ceux qui ne peuvent ~~~:.~:1~r1~" 1 .~ 111é1ne fC:paratio11 ~,Que ct:iui quij'ii.ivra j~s boire du vi11J d'où l'on peur conclure que .. ob» frut.fi . <·{;( "" ··1 ' . 1 . r l d r sn' '1. Qui fqui~ (.,. e nt1me1zs U'Ja 1 ~,,,~_01z,_appr:en_neq11; z n au.ra a commu111on 1ous ·es etlX e1pcce C1L infpirati.oni. plus de commu1zication avec nou.f, pour s'i- pas un article de néccllité , & qu'ils ont & facloorn l ,., r.• , d [" lifi IJ di d ]' ][' c d c ~i.is a~i~111xc- tre vou u Llorement Jeparer t cg 1 e. t tort e a eguer J co1nme un ion ement 11t, lc1at fc [ ' h r d N · d ]" ' ] ' · · d ] r' · in ccch:lii a meme c oie e O\'atten ans ep1tre ~g1t1me e eur 1eparat1on. nob;r"'m LXXVI.& de ceux qui ]'avoienc fuivi dans Le miniftre Daillé & plufieurs autres. non elfe com- r " l p , . , , . tT d 0 S G ' · d mwücom-. 1a revote. arce que decl11rant 1 eglife par confenent que u temps e . rego1re e •um · ""' l ' li" <• ' · <. I' · ' N · d S Ch r I' & d S J' fpant~'inaluit eur r·eoe zonJ v: rompant ta paix ~ unzte az1anzeJ e . ry10 tome e . e- •b '"l'~à fc. de J. C. ils s' éforcent d'autorifer leur doûrine rôme,1' invocation des Saints étoit en ufage t~.';s. -JP··· parûculiere, d'être inaépelidans, & d'ufarper dans l' églife, aufli-bien que la vénération Quod nue< , ' . J b. ifi <. d' ,,r, . l r. 'fi d 1· J r Jii ccclcf; 31 ~ 1 te pou.1101.r ue a.pt1 er, U"" oprzr e Jacrz ce. que notlS ren ans aux re 1ques. ean ·or- frindcn"' & Cerre· diftinétion eft clairement expri- befe ajoure que la tradition eft uniforme contra pacc1n • d ] · · d "] d l" ]"' ] ] ><qw: ,,,,;.,. mee ans a quatneme aébon u conc1 e ans eg 11e fur a priere pour es morts : "'" Ch;Jl; d Ch 1 'd . ' d . & ·1 . 1 1· d ' 1 h <cbclk•' ca- e a ce ome, ou ces eux anciens ca- comme 1 me que es ivres es Jv,ac a- """'·'"; lib; nons du concile d'Antioche tirés des ca- bées foientcanoniM1es, il dit que l'écritu- co1ill1tucrc,& d , r , r1·ü'"'""' •'' nons es apotr~s 1onr rapportes : le pre- re n'en parle pas. 1ais fans encrer dans ,~, 1 ~ 1 ié:'ndt mier, deceuxque l'on.fépare; le fecond, cette difficulte qui regarde les livres des "''"~off•!"" de ceux qui fe réparent volontairement. Le Machabées, dans laquelle ·ils n'ont pas rl1 l1cent1am G 1 """~, ,, • !'' ] d ·r d ] ft "] ft ·r• vi11dic.arc co- rec porte : fiEp1 1î'J f«r.1T11ç œc/Joe,,t':,"•.,.~r. p u·s e ra11onque a11s e re e; 1 e a11e ~;:,~'.'~6.'~:;:;: _On a. cru qu'il étoit à propos dc-rranf- de conclure de leurs propres principes~ cb,.1ud..ilio- cnre 1c1 ces deux canons , qui font com- qu'il n'étoit nullement permis de fe fépa- .. ,,. c,,"· 3'· J 1 · c J 1 d l · 0 d · ·r ' bl" ] ,; qu;, ,r;i·. me es 01x ion amenta es e a pranque rer1ur espomtsqu11ontcta 1sfe oneux- corm' fy,.o. de l'églif"c à l'égard des hérétiques & mêmes,p'arune autorité li conlidérable, & tlo dcpofiius, • • ' • • . '"' "'"b'"' des fch1fmanques , quelle rejette de Con par une union li conllante de tous les fiecles. •u.J<"rnnus, fi. & . r f' d' 11 0 fi 1 oi1~f on1nlihi e1n , qtll 1c cparenc e e. n peut en 11 combattre fo idementles xv1.M1.,21e- •1u: oft '"b•<- Ces canons font les lV. & V. du con- novateursparlfconrradillïon'delcursdog- ••· gu ..1aprop1LO . 1 , , . ] X cp;f, 0 r<>. '"- c1 c d :i.nt1oche, & es XVII. !:..:: XXX. mes de foi, en montrant les chan<>emens eus ruc1i; :i111- d ft 1. & p R , a 1 -;ius ,,., 1,.;'- ~scanons_apo o, 1ques_:, nos . ,.. nen qu'ils ont fait:i la confcllion d'Ausbourg, ~~rc.~~:!.i::. 1 :~~: peu \ 1 ent r~Jetter 1 J.tltor1te , pu1fqu 1Is g;i r· comme au ai par coures Jes différences pro– c;· o-:Coru; ;'": dent parmi eux la même difcipline, lorfque fe!lions de foi qu'ils ont reçues & autori- t:i !l!lJ~'lll>[O:li\ î' d . l' c confltc1~1·'i1i~n1, (i,·~ rrc~byt.ilf, r,,.c ~!i:tc,on~1s; ronc::i non liccat ci, ne 1t'CS cpt.:lS Ce temps- J : Ce qui rait VOÎr 111 airera ~uulcm fvno.!o, lp..:1n ri;ll11111101~1· .• nec dcfcnlioni~ locum que leur foi étant incertaine & chancélan-· 1-:a!Je;c ~ f1.:d & ornlÎes qui ci co1n1nuni<..:.:nt, ciiciantur ex cccl:liâ, & .J"1la.'Ci1nè Ji pofl:ql~:tm C~g:llO\"l:[Ullt fentC_l'l:lÎam. in prxdiclos latam iis te' elle ne peut avoir le caraélere de la ré– (O<J_lmun1c:trc aufi fucrtnt. Îan. 84. dt fil 'Jiii _{rip(os (rp.t1r'1r.t. vélatÎOtl divine, qui doit être Certaine & , .s '. _CJl!i~ prcs5y~cr- aut .d iaconns comtef!'pto proprio cpif CO?O f c ab cc- c, ci 1a fc;;regavcr1t, ac lco(fin1 congrcgat1oncn1 habuc1ü, & alt:i.rc conl· confiat1te. Il n'y a qu.e la foi qui ne {oujfre- . 11n:c1 it; (j commoncntï cpi(coro 1101\ :t.:quicvcrit • .-.cc confcntirc vcl . d "' . T li" ' a· r . RC?:nl:i (fl!ii- "bl.!irc vo:nerit (en1cl & iterun1, :\C tetlÎLUT\. VOC:tnti, is omnino de- poznt t rt;JOnnatlOn. eftll Jefl SC lf[VJ è(lll fil!ti 11n:a po1~:11ur. nec nitra rcmcdinm confc<1ui , nec prorriun1 honorc1n rcci- .J d ] Ji d r 1· 011·1· i .., i 11 ti~t..:: poflit. Quod fi pcrfc~cravcrit ru1n~1!.ruari, & ~cclefiam pcrturbare, ce Cet arg~1nent lflS p ll 1eurs e 1es J- (.--.i·~, i1;1:; 1, b~ fCT rr.tcll"ltCITl CXtCrr.am,tanq11a1n fcdJ11ofUS COtl'igat:Jt •. VrCS J & .S. 1-Iilaire ]'e1nploie tfèS-CXCel- 1 i·. ,,.,, _i:: ~'l'[- f' s tk11:i: c.1110111 {Ure ni Ü!S- C7 rapporli s dans la ']U.t. tri.<"mt t1F. ion d" co:1- 1111\ 111 e1!, d'I!' C1111lctd•.rn lA C't111(c drJ dt"U..\' 1noi11tJ Ct1ro<;_c & Dorolhie,n:~i /i>"tn~ lemmcnt contre l'Empcret1r Confiance à Cl.:t. 1·' ··j·.;;,-~· },J..fme&1'Att.z.cb.in1d1·.'11/y1:l.• -{/t·fl'•'>"•l'<11id:•l'."g!;fr,com,,!.rL11tfJcr J' fi ~- r b J J 1:i[c.j--·ï··· & f",;;-(.11{11i.n,Çyct:IJ..\"'1.W.i/e10,,ljiJiljSJ'~11for1t{ip;irfsJAJJS/fs_dt'J',,irrs._lt'Ttôf.I•- OC(a lOn "'11;5 00UVC;lUX1ym 0 CS q11e CS ~!r.'ll': .• :;f;:~~u-- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=