Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

3 l Dé la Foi Cacholiqflt. T1T: J. 34 ~ . trilicum: l'autrt jufqu'à la moiffon. Il 11e fa11t c:lonc S1111t.:\1tr:iqu.. · · r ' r J ' c1.:lcc11;:11tquc J3matS 1e feparer, 10~5 que q.ue p~t'[l!Xte ad inc1T-:n 1 ·-. <]lie ce puiJfe être ; mats 011 doit tolerer ce Na1•h. iJ. ". • . 11 b 20. CJ- ~:;. qu on croit t"tre a us & erreur ,, & at- . . cendre que l'églire arrache l"ivroie. C'eft L.b. ' ' ""''· · d ' h d d r · A ecclrf.e-pf41. encore une es tnt't o es e 1a1nt u- 'onrr.a p~r- guflin dans les traités contre les Dona- 1emD011•11& , • •P•ft· 16'. cr ciftes , ou 11 montre par les exemples 171 ' de Moyre , d"Aaron , de Samuël, de David, d'lfiie, de Jérémie, & de faine Paul , qui toléroic même les faux apô– tres, qu'il ne faut jamais re réparer de fes freres avant une rolemnelle condam- . nation de l'égiire. Il dit cnfuite que les Non enomno- D "ft r · /' ,, ' fr bis diCpliccnt onatt es 1ont 1nto.eratJi,:ment mt:c ans qui.a to\cr:int pour avoir fuit un fi:hifi11e pou.ravoir Erigé ana.ICl~ ' fcJ ! ! ._' fl' ' d l'h, ~uia inrolcra- du.te contre '1.Ute , pour s etre epares e e- tiilircr 1nali · d J C , d ' fi fuilt proprcr r1tage e . • cte11 u. par toute 1.11. terre e- fchi:1.1~a ·,. /on/a promcffe qui /uj en '1.V'1it été faite. li prn.., .• L a .1· • '"J · r · rc t:'o~11~·.1 al- aJOUte que s 1 s croient que ce 101t peu tar.;, proptcr d h r "J • ,, · · !" · fcp.1rationc1n e C Oie, 1 S n Ollt qu 3 Voir ce que e- a~ h_~~cdi_rari:- criture nous e11 apprend par les exemples ( hr tli:i .v!o • . d l . d' li d <Jrbc a1tfuf~; qu on y voit e a pu111t1on un t gran fi.:ur tantu · d" "l · fi J'"d J :inrc promi!fa. crime : car 1t-1 , ceux qui rent J o e •• 1 • A"<"fl- du veau d'or, ne furencifrunis que par le •r· 1 ''" 1 · · · 1 r h" 0 g aive; m:i.1s ceux qui rent e 1c 11me nivi:-rlit:are furent enJ.oloutis de la terre. Par cette rœnarum,di· d" li ' 1 ' · l' ' vcrfit:as .ag- 1ver tte e c lJtJmens on peut conno1- ,,,,r,;,., "''- tre que le frhi('T!e cil un plus grand crime ruorun1. A11- l'"d l' . iufl. rp. 162. que 1 o atr1e. Il faut voir li-delfus l'épître CLXXI. où en la perronncde l'églire il exhorte les Donacilles à renoncer à leur malheureux . . fchirme. Il y dit enrr'autres chores ces bel· Quare d1v1fo- 1 J p . , d, , . rcs ,·crtiincn- es paro es : ourquo1 vo:tte:r-vous ec111rer t 0111 n1 Don!i les vltemens du !J'eigneur ;> 'fJ pourquoi ne n1 crTe ,-ul11-., • & t11:1ica.1n i:- vouler.-vous pas a1•ec le rrfle du mo1zde laiffer lamch:trna11> • • d , h · ' · • ,/l dc(uper tex. ent1ere cette tun1quc e ta c ar1te '}eUl n e 1 ,, 1:am • qu:an 1 que d'un feu! ci!T'lJ. El que 'i.·s per ecuteurs nec pcrk:cu- ,, 11~ ' J' t~re5 ciu~ <11- mcmes n'ontpas voulu rompre? Et plus bas: \•1(cru111, te- V. fi · , d :11: 11 ~rc cunl to- · ous e1gner. avant te temps e ia 11zor11 un .CO ~rbc: no:i d'éviter l'ivroiequi efl. méfie à ceque vous ''U\t1~ ~ Aug. . J" ' ..p._171_.. dites, a11ecvous; parce que c'e/1 vous-mêmes F111.:;1us \·os • ,, • . C fi , . , ::ante: tc_111pus qui etes cette lVl"Olt. ar ' vous etiet te 1•1~1!1~ Jugcrc b · fi ,Il:· · d"' '/' rcinlîxta :".i- on gra1n, 1'0US OUDT"lrltf.. r:tre me es :r.ania •. q~11a avec L'i'Vroie, l• 'VOits ne vous ftparerie,,. \'O~ cflp loll • .., l. .,_i1.:1nia;nan1POlnt d11.frome1zt de J, C. fi ftumcnta Il f~ h J d D .:ir~·tis , pcr- • ne at1t que c anger e mot e on:i- rnixta7.i·!.:tnia tilles en celui de Calvi11ifles. Ce qui mon 1,·f~r:arc11\, & t · r ., l . l'é J"r . ;._1~~ctc~hri(- ,re, JU 1 qu a. que .Point,. ·g 11e a tOLIJOUrs '-' 1 1 1 ? 11 ~os di· ete, & doit tauJours erre reco11nue pour \H cret1s. • c "(J"bJ "'"•· 'P· 171. 1nia1 1 e; puirqu'il faut céder à fes déci- fions , & que les peres ont établi li forte– ment qu'onne doit jamais re réparer d'avec elle, & que l'on ell d'autant plus obligé d'y demeurer attaché, qu'elle ne refure ja– mais d'entendre les remontrances de fes enfans. Pour confirme~ la mé~hode précédente xiv. Mnuo– par une quatorz1eme: il faut demander ••· aux Calvillilles fur cous nos articles, ce que faine Augullin demandoit aux Do- natitles , quand I' églire réconcilioit les hérétiques pénitens fans les rebaptifer. Par exemple on peur leur demander. Quand on adoroit J. C. dans la fainte euchariftie avant le fchifme , l'églire étoic-elle encore la vraie églire , ou ne l'étoit-elle plus ? Si elle l'étoit : on n'a donc pu s'en réparer pour une pratique qu'elle autorifoit. Si elle ne l'étoit plus D"où ejlfarti Calvin? Quelle urreapouf!' . . , Q l' /" . 'Ji . S1 autcm tune ce Tt)Ctton. Ut te mer a Jette ur nos r1- non cr::i.t cc- vages? Dequ.el cie/etii/ to1nhéfarlatcrre? c_lcfi.a •. <: 1 : 1 1. • } 6 • t:icr1lcs1 h.r- D' où font venus ces riferrmateurs? De qui r~cic_i 1:11c ., , d . , /' . , J ~ b:a;ir1(mo rc· ont-ltf refU lt'Ur 0Efr1ne (S autor1te u.e pre- c1~·.cbar.tur , cher? Que ceux-·qui les ontfu-ivis regardent ~,~k 0 1 ,.' t:.i~i~ .... con bien où ils faiit, puifqu'i/s ne fauroient fuct\:~i1~.~. te- fflonter plus Izaut que j"ufqu.' d ces gens-là pour. J~b·'~ 1 ·~~~~s-: ' rouver leur or;aine Pour nolis nousfom- ~rearu•t: l>c :.· • ' qu:tt.::rrae::r- mes en a./furance dans la communion de cette n"na,·ic = .. t)c '/"" d l l'' fi · · d'h ·quo """ eg ~ 1 e , ans aque te on a1t au1our u1 c111c1·fit ~ ne univerfel/ement par-tout , ce qu'on faifoit iidi 1 '? J.ii, ~~: auf/i par-tout a'Vanc Agr·ipin El Cyprien. l 1 t1Îs dt b"t'· ~..,.,. . 1 . b lJ J • r ·d / tr11[)0Jidt1pa1 1 aJoute ces e es paro es qui 1ont e- ,_ ,_ cifives · Cepenâant ni Agripin ni Cvprien Ipti co~li- • J• , clercnt ub1 ni ceu.x qui les faivoient ~ quoiqu'ils euffent rune , q111 ne- • . 1 • q11c unde rro· un fentlmtnt contraire a ce/u1 ties autres, ne p:igati fînt , ftfo nt point feparés d.' eux , & font demeurés po1ru~ 1 dicc– rc. Ibid. avec lturs ad'Verfaires dans la communion f.; t-;os in i:-c· l • · , d l ' 'l'" C' ft ' d" "'"°" 'om– un1te e amenzeeg.1 1 e. e -a- 1re,enat- 1nunionc (c- tc.ndantqu'elle eût décidé leurs différends. cuii fuinu~ .• p.r C'lll\15 U!\I• Enfuite reprenant en peu de mots ce ,·c1fi1;it~i:n iJ. qt1'il avoit dit, il conclut: Si donc l'ég!ife ~:~:~~ _gf 1 ~~\ 1 1 ~ ltfJit pèrdue pour avoir ent;:igné que le bap- Agi: 1 r 1 n 11 m .• , , , . , . f.J~ . • & 111tcr Agn- ltme des lzerct1ques t:to1t hon,h.1/s nefauro1ent 1·i!1111n & c }- • " • d 1 - • • fi l'rl:llllllll !·>:-r montrer l or:g1nt eceurlommun1on; ma1s I tjus 1111i\'c1fi· la v,-aie ég 1 it:: fubljfl.oit ils 1ze Jâuroitnl tatcn 1 fiinili· . . 'JL, 'J'!• J • , • t~r :igcb.atuf. J•flifier leur faparauon, & le flhifme qu ris Ibid. !'·"" un fuit. 01lcn peut dire a.Litant contre les "i.~'~uiu\ur:i- v d · 1 L h' · J C J · "ft & wfüa,·mn'– Jll ois, es ut er1ens, es a. v1111 es~ qL:c.-\e:rirhiu~ les a.utres I1érétiques qt1i ne fatlrüicnt re- J..:fc1l11t. 1:e- I h " V Id 1 1 ""' '-'T''"- monter p us aut qt1 a a o, _11r 1er, 1ius, 'i:cnu"' ( , 1 · & J } c (' '_ ;1n qui 'm _,J vin eurs autres c lers. .erre 1ne con(c1,i"~r:int, rI1ode lie faint Aug11flir1 ell excellente. qu:in1\:i\ ?.li- Q li c 'J> R 1 rd' t<0qu ...n<x– ue I 11os rreres . . vetyent 1e e- 1cri 1apcrcu1, fendre en difant com1r.e ils le diîent en i"cd_ ~uin. t·io: '· ' 1p[is .t qu1l:u~ effet dans quelques·uns de leurs Ji\'res , (!i\·c1f:i_ fcn· , fl .. C' • J r' lcru:H 1n c'I· que ce ne pas eux qui Oiît 1a1t a iepa- cic1n 1111i_t:u1~ ration· mais plutôt qu'cJle vient de not1s ((' 111 " 111 n 1011 <= , · ·' n::tn(ç1u11:. & quec'ell nous qui les avons retranchés foid. d . ·1 f. d 1 , Qu,ernr«1 e notre commt1111on, 1 au r3 eur rc- tt rc1~p~1 ·~'us pondre qu'il }ra deux fortes de f éparation, ~1!/~ 1 :a"c 1 c~\~ · l'une qui eft criminelle & l'autre qui eft C..m m, ,,,. · "di D J '· r r' 111111 crunn:u· Jur1 que. a11s a pre1n1ere, on 1e 1epare 1üo , 11...•1. :;.:i.· c http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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