Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

'1"; concernent l.z Re!igi0n. T1T. IV. tadice fommc de «ois mille li>'rH fera prife de feR ~pai.:gne, pour ~cre pay.ée comptant audit llau.l Etienne, aliu qoie ;Jefdites m:r.lr.iOH ·fuient apportées en.cecœ 11niverfiw de Piris, pour fervir à l'im– pFelli&n des peres & auteurs Grec5. LE Roi EN SON CONSEIL, ayant h•r.d à la– dite remonrrance, a ordonné & ordon– ne, ·que de la fomme de lix~vingts mille liv1es , n'ague~es fourwe ès Rla.Îns de maitre Fran~ois de Cafiille, receveur général d11 Clersé, ,par le cr;ffC\l'ier de fon épargne, pour fubvenir au ·\,)•yement des rentes de l'hôtel de ville, affigné~s fur ledit Clergé, fuivant rarrêc du .dernier mars mil lix cent dix-huit, il en fera pris & employé b fo1111ne De troi!i mille li– vres , pour retirer lefdites matrices des .mauis:defa feigne ~ie.de GC!!eve, O!~du­ d1t Ettenne. Et d autant qu 11 efl nccef– faire qu'elles foient rendues fidelement, vent Sadi te ~lajellé lefdices matrices être retir1'es pnr :le lieur de Vic , con(eiller au.dit confeil d'état, & à cet effet lefdi– ies trois mille livres lui être baillées comptantparled. de Cafiille, & qu'.iJ foie paye préfentement fur ladite fomme , quatre cents li:vres audit Etienne, lequel fe tranfpo.rtera en la ville de Geneve pour .les reconnoîcre , & rendre au plutot fi– dele rapport de tout J' état & condition .d'icelles. Et rapportant par ledit de Caf– ;tille quittance dudit lieur de Vic de ladite fomme de trois mille livres, .elle lui fera paJîée & allouée en fts comptes qu'il ren· dra pardevant les ficnrs du Clergé. FAIT au <Confcil d'état du Ho;, tenu à Paris, vingc-feptieme jour de mars mil lix cent Qjx-11eut: Signé, MALLIP.R. XVIII. Extrait du procès verbal de !' affem– blée générale du Clergé, unue ès années 1655. I6J6. & 16.f7. Du 4. oéiobre 1656. page $77. M 9nfeigneur l'évêcuc de Montpel– lier a rapporte' eu' il avoit trouvé le fleur \·Jtré, chez mo1~fieur Ic cl1ancelier eù iJ étoit allé pot1r ]ç remercÎçr cie c~ qu'il avait rt'.b11té iltl arri.'.-t qu'on avoir mis à la fignoture parmi beaucoup d'au– ·~res, fur le fu;et des poinçons f< des ma– uices <ks caralfte.tcs .'\ rab.es , T.11rcs., S.r- • riaques, Porfans & Arméniens que ledit lieur Vitré avoic achecos avec cent dix man11faits aux Ja.ngues de ces peuples , par l'ordre du Roi, par écrie a l'inven– taire de feu M. de Breves, q11oique M. le chancelier eiî.t dit en plein con!eil plu– fieurs fe.is , qu'il étoit ra.ifoonable de .dé– charger ledit lieur Vitré, & qu'il va11- loit paya lefdits poinçons & matrices .po11r J~s donn<>r au liai pour le ferdce du public, en lui mettant encre les mains ks m;i.nufcrits qui avoienc été m,is dans la bib1iotheque de feu monfeigneur le cardi11;il de Hichelieu, aulli par le com– mandement du Roi, & que mondic fieur le chancelier avait dit en fa préfence au– dit li.eur Vi1;ré, qu'il vie mad,ame la du– chelfe d'Aiguillon de fa part, pour lui demander lefclits m.•.nl!fcrits, .qu'il ba,il– leroic fargent pour payer le cout, & qu'il douneroit les poinçons & les matrices au Roi. Que c'étoir une géuéro.Jicé de moulicur le chancelier , pour laquelle il méritait bien que J'alfemblée lui Jic faire un .re– mer.cîmcnt particulier , att~ndu q:ie ces carJtlcres là étaient uniques. Qu'il é:oit impolTible d'en pouvoir faire encore al'– cant, & que fi l.es hérétiques les avoicnc eus, comme il fallait avouer qu'ils les auroic11t entre les 1nai11s , fans la ''~gi­ lance, le zcle, & le foin que le liei•r Vitré avoit apportés pour l'empêcher, ils en auraient impoimé des bibles falfifii·es, comme ils avoient déjà commencé lie faire du temps <lu patriarche Cyrile : qu'ils auraient encore fait imprimer d'au– tres Ii,•res hértriqt1es ~iour Jes jcttcr da11s tout l'Orient, pour giter & corrompre tous les Chrétiens de l'églife gr<C<j11e, & les pauvres Turcs, Arabes & l'erfans qui fe convcrcilfenc au chrillianifme par les foins des millionnaires qui vonr en ces pars-là de tous les endroits de l'Europe, pour la converfion de ces peuples. l'vlondit feigneur de Jlv[onrpellier a ajotité fur ce ft1jet, qu'il a\·oit vu u11 noU\'eat1 teflament i1nprimé e11 grec J.ir – téral & grec 1•ulgaire a deux colonnes , tout corrompu & fallifié , que les hfr.é– tiqt1es a\·oie11t fait i111primer , & dont ils a\'oier.t envoyé totire J'imprcûion en levant, a1·cc exP.reflès ddenfes à l'im– primei:r d'en dcbirer dans l'Occiden:. Qu'il éroit ail<' de juger par-!.\ du mal qu'ils cuffcnc f.iir ,\ l'églife li ledit (:ei:r Vitré n'eûr cmptiché que c~s cara{lcr~s- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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