Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1 De la Foi Catholique. T 1T. I. 18 7 Cette médiode en de les prendre par sétoient féparés 1• leur communion: . leur décret du fynode de Chll'enton de La fecon_de methodeell de!eur dire ce ll-~ 1 " 1100 •• J 6j I. par lequel ils reçoivent à leur corn- que la lum1ere naturelle enfe1gne, & c_e munion ceux de la confeffion, d'Auf- q.u'i~s avouent eux~mêmes, que quand ~l bourg qui ti,nnent la préfence reelle du s agit du falut, qm ell la feule choîe ne- Corps' de J. C. dans l"eucharillie, & ceffaire, il faut toujours prendre,Ie plus beaucoup d'autres articles biens différens Ctîr: or, il etl confiant par ce decret du de la confeOion de foi des prétendus ré- fynode de Chare~ton, que Celon eux 11 ~Il formés : fur quoi le minillre Daillé dans indifférent de croire ou de ne pas cro1r,c fon opologie dit, que fi l'églife romaine la l'réfence réel!~; fdon nous 11 ell n~- n'eût point eu d'autre erreur. que celle- ceffa1re ~e la croire : il ell do!JC plus fur là, ils n'eulTent p•s eu un fujet fuffifant de la cro!re; & pour peu,_qu !ls ~e vo~- de fe féporer d'elle. lulTent defaire de_ leur~ prejuges, ils fu1- ()r , il etl certain que tous les autres vro1ent. cette voie. {lmfi de tous les ·~­ points de notre croancc, qui font en con: tr.e5 arncles conte!les : car f~l?n le; ,m1.– trovcrfe ne font pas plus imporrans, m n1lheMellre2at, dans fon traite del ecn– plus difficiles à croire que celui-ci, qui turc, les points n~ceffaires à _falut, fo~t a toujours été enimé par eux-mêmes, feulement ceux qui font fi clairs dans l'e– un des principaux fujets de leur fépara- criture , que I" on. n'en puiffe doute_~.' tion, & celui dont }es peuples font. le; comme. font les a~ncles du .fy~b~le : s. L! ~"fl"~u; plus fortement frappes: car ce que Daille y a quc1que chofe d obfcur, d1t-1l , JC mam- dit, pour élud" la force de cette inlhn- """ qu'il n"eft pas dans le degré de néceffité, ce, que les Luthériens n'admettent pas & que fans cela on reut être fort hon c/iré– l'adoration de J. C. dans l'eucharilhc, tùn, & avoir foi, efpérance & charité. en tout-à-fait déraifonnable; puifque Or, il cil évident que les articles con– Calvin même reprend en celo les Luthé- troverfés, qu'ils fou tiennent contre nous, riens, & qu'il ell obligé de reconnaître ne font pas fi clairement expliqués dans . . que l'adoration etl une fuite néceffaire de l'écriture qu'on n'en puiffe douter; puif– h•~'1~~""·~;,; la préfence réelle. Qu'y a - t -il de plus que nous fommes bien fondés à foutenir p.1.r1i~ip31ic:>- étrtJnge 1 dit-il, que de le mettre au pain 1 6' qu'ils n'y fo11t pas : on 11eut donc, felon '" <:o•rous , , d E fi J C .a . ' l . r chrilli 111 ae ne l y pas a orer? t 1 • • e 1 • aupazn, eux-memcs, ne es pa_s croire 1ans courre '"'"'· c'eft donc fous le pafo qu'il le faut adorer. rifque de fon falut. Nous difons qu'il dl Ain fi, puifque felon les Calvinifies en néceffaire, fous peine de damnation, de ce fynode, on ne renverfe pas les fon- croire ceux qui leur font oppofés : il faut demens du falut en croyant la préfence donc qu'ils s'y foumettent, s'ils veulent réelle, & les autres points de leur con- prendre le plus fûr. fellion de foi , dont on ell en difpute La troifieme méthode e!è de conférer 111. METh•• avec eux, cc cardinal vouloir les convain- amiablement avec eux, en leur montrant "" cre, que c'ellà tort qu'ils Ce font féparés nos articles dans l'écriture & dans la tra- de la communion de l'églife romaine , dition, comme les peres des premiers fie- dans laquelle, felon leurs propres prin- cl es ont entendu l"un & l'autre, fans en c1pes, on fe peut fauver. venir aux raifonnemens, & aux confé- c'"'· r,,,,,, C'ell par un femblable raifonnement quences tirées par fyllogifmes , comme fl:Mi':J't•"· que les peres d'Afrique convainquent les font les cardinaux Bellarmin & du Pcr– ''"''" "//"- Donatilles Primianilks de s'~tre très-in- ron Gretfer & les autres controverfillcs · · ~:_:;;;ïii ':;t. juflement fépar~s de l' églife catholique , ce qui enge11dre ordi11aircment tlt:s dif: f.':.1:'!;. :/'!~ qui communiquait avec Cécilien, parce putes, qui ne finilfent jamais. C'en ainfi ~f~.i~ai~~~~"- qu'ils"av?ie.11t .fait un d~.cret l\'~nion avec qt1'on a }Jroc~dé dans .les t:o_nciles gé11é- . v.b! "' di- les !v.ax1mian1tles, êu ils avo1ent aupa- raux, & que S. Augulhn a fait contre Ju- • .. ''IJ'lllll~ de- ravat t nd ~ l'. "I d )' l , h / . • l't fcntent!IS '! 1,) 11 nratur, 1 co amncs. e 1Ut au conc1 e c -'Cil , pour prOU\'Cr e pec e originel : epift.;opor1111\, l~ .. ~tccndc:rc C arthJge tenu fous Anafi:afe , que les·he- A'fi1z , dit-i] l11lien que1"e rer:ve1·'e ta ma- 1 9 1 ; 1 , 1 \crir.tiua~ \~!1nt , r:tnl r . fi , , , , J J jl:. :in1,; ;1., 1n- i11i(jllè tune r~s. en u1ere11t a1n 1 a 1 ~gard de ces · e- chine fi tes artifices par les fentirr.eizs des gc;oii ~lorii iJI;,:. atl f.ccl..:- ret1qucs . & le can n XXXVI / r: . I ~ • • I I I • t• :>cla\'..:runt. 11~ unic;irc . . • o · · Ltur Ja1- cveques qui ont zrzterprete /e.r ecr1ru.res avec tu:1,JLili:inc. pr::tcifo_~ _, , fait vozr, pour pe.u.·qµ,'ils eujfer..t voulu ou- tant de gloire · après q110; 1·1 c1"te les paffa- ~)(' 1111110 .ad- <JU•n' 1n1q11•· · / , l l . , . / ' • !1\' :inrc 1n:t- 1.1unc clJ1TI_:tnt vr~r zes yeux~ a um1erc dzvzne,, qu'i/,s s' e- ges de l'écriture comtne les Otlt enten- ch101;11ncnca a fc M:ix1- tozent au111 · ff h'' d i' . , d S A . ' . . h1b ,·crc;in1. 1yii~1.liA:.a.~ . , , • ':11 1 tn]U ement r.et ~an~ e-s e unzte us . mbro1fe,, S. Cyprien,, S. Gre- l.if, . 2. rGn1r11 }~~•hn• l<"f. del cglife, 9ue les Max1m1anijies felon eux· goite de Nazianze, & les a11ttes. ·:;;:· 1:'"" http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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