Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

;; De fa Foi Catholique. T1T. l. l.4 de l'eîprit de vérité & de paix, qui nous toutes les chofes que peut faire un chré– commande par fon prophere de répéter tien , la plus glorieufe, & celle que 1' on fans ccffe .l ceux qui ne veulent pas que peut dire être l'unique nécdfaire, c' etl dç nous les appellions nos freres, Vous ites reconnoître fon égarement devant Dieu. nos frercs. Que fi vous refulè'L de le faire après de Et puis, y etÎt-il jamais un temps plus fi prelfantes exhortations de notre part; propre pour \"ous rappeller à la commu- & fi vous ne voulez, ni vous laiffer vain– nion de Rome , que celui auquel cette cre par nos prieres , ni gagner par nos églife apoflolique ell gouvernée par le tendreffes, ni vous rendre à nos avertif– Pape INNOCENT XI. dont la vie & les femens , fachez que les anges de paix en moeurs formées fur les plus anciennes pleureront amérement ; & néanmoins & fur les plus féveres regles de la difci- nous ne vous abandonnerons pas pour rline chrétie11ne J font \•oir de nos jours ceJa vous-mêmes à vous-mê1ncs' ainfi que a tout le monde le mode le le plus parfait nous en pourrions ufcr avec des gens en– d'une fainteté confommée ? De maniere têtés & incorrigibles ; mais nous cher– que vous ne fauriez jamais rien faire de cherons encore en vous les brébis dei. C. plus gund pour votre gloire, ni de plus au travers des ronces & des épines qui utile pout votre falut, que de vous ré- \'ous elllpcchent de vous réunir à fon concilier avec ce faint Pape, dont la vie troupeau, & après que nous aurons fair route réformc!e ell une école vh-ante de inutilement auprès de vous tout ce qui eft toutes les vertus chrétiennes. de notre devoir, pour vous infpircr des Vous donc , pauvres malades , qui femimens de paix , en vous préfentant avez fi grand befoin de médecin ; vous, ces voies affurées d'une prompte récon– membres de J. C. conlidérables à lavé- ciliation avec I'égliîe, la grace de la paiic riré ; parce qt1e vous avez. été racl1etés que nous vous auro11s olferte a\'·ec ta11t par lui du même Sang que nous ; mais de fincérité & de tendreJfe , retournera. malheureufement féi:>arés du chef & des à nous après que vous l'aurez reiettée, & membres de l'églife, par les ft111elles ar- Dieu ne nous demandera i:>lus c~mpte de tifices de notre ennemi commun; fouffrez vos ames. Er parce que cette derniere er– que la main du Dieu immortel travaille reur fera plus criminelle en vous que tou– à votre guérifon. Re,evez avec un efprit tes les autres, vous devez vous attendre & avec un cœur de freres cet aveniJTe- à des malheurs incomparablement plus ment palloral , ou fi vous voule·, cette épouvantables & plus funetles, que tous inflame priere; car enfin nous voulons ceux que vous ont attirés jufqu'à préfent bien l'appeller de la forte, tant notre votre révolte & votre fchifme. Nous at– tendreJfe & notre compaflion pour vous tendons de vous, nos très-chers freres font exceflives. Rentrez-donc , nos très- de meilleurs fentimens, & des deJTein~ chers freres, par cette porte favorable plus favorables à votre fa!ut. Fait à Paris que la charité fraternelle vous ouvre de en l'affemblée générale du clergé de la part de l'églife; afin que par le puif- France, le premier jour de juillet de l'a.n f~nt fecours de notre Dieu,> les épailfes de grace 1682. FRANço1s, archevêque de Paris, pré– fident. CHARLES M. LE TELLIER, archevê– que , duc de Rheims. CHARLES, archevêque d' Ambrun. JACQUES, archevêque duc de Cam~ bray. tenebres de votre erreur ttant une fois diflipées, la lumiere de la vérité fe ma- t nifelle à vous de plus en plus. Ne foyez pas caufe que pour tant de fauffes idées t dont vous vous êtes laiffés remplir l'ef– prit toucha?t notre croyance, un fi grand t nombre d ames fimples & d'efprits. moins 'éclairés qui trouverofont leur fa- t !nt d~ns le. troupeau· de J. C. périffe mi– ~érabJe~ent p:n votre faute. Ne vous nn~glllet. point ,qu'il y ait de la honte à déco.uvrîr fa r11aJ1idie à cdui qui fa peut guénr. La1ffez-vous toucher de rtpen– rance, & ne refufez plus les remedes qui yous peuy.ent ,rendre la fanté. Car enfin,. t H1ACINTHE, archevêque d'Alby. Mi. PHELIPEAux , PP. archevêque de Bourges. il fau.t q.ue vous foyez perfuadés, qùe 4e · . . ' . t JACQUES vêque de Rouen. . .. . . Nic. CoLBERT , arche– Canhage , coadjuteur de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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