Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

19 , De la Foi Catholique. T 1T. I. . . , . 1~ comme notre frere ? ne demeuroic-il pas lement tout ce qui ~!~ a~nvc dcpu,1s; fo1t dans la mème maifon paternelle? ne de guerres contre l egl~fe 1 ~01,t d erreurs mangeoit-il pas des mêmes viandes fpi- contre les. dogmes, aJt cce l_elf~t de la. rituelles? ne s'acquirtoit-il pas a~e.c noi~s fureur qui _accompagne,. ordmaireme~t des mêmes devoirs de la fratermte chrc- ~ous les _fch~fmes; & 9u il, d_o1ve plut".t rienne? Jullifiez, li vous pouvez devant ctre attnb~e au mauv~1s ge1117 d~ la _rc– Dieu votre pere, devant l'églife votre volte, qu'a aucune me~hante mclmano_n mere devant les catholiques vos fre- de votre part. T outefo1s la pl amte conu– res l; honte & même l'infamie d'une nuelle & capitale que no,us formons fans féparation fi criminelle li violente & li celfe contre vons, & a laquelle nous. emportée ? Juftifiez-vo'us de vous être nous attachons préfentemenr ,. c_' eft de. divifés du corps de J. C. de vous être vous demander encore· & toujours ,. rétranchc!s de la participation des facre- POURQUOI vo·us ETES vous ~F.PARE's mens de ]. C. d'avoir fait une cruelle D~ NOUS? Tant que vous ne rcpondrez guerre aux membres de J. C. d'avoir paspréci_fémentàcettec;ucftion; ,qu.oi q!"e vomi des injures contre l'époufede J. C. vous pu111iez Jamais dll"e, ou t·cnre. lur & d'avoir renoncé aux promelfesde J. C.1 tout, au.tre fu1et , tout ce que vous direz. Excufez cette faute & lavez cette tache ou ecnrez fera enta:rernent muule. li vous pou1•ez; & parce que vous ne le Nous. 1~e douto~s _pas, ~ue Yous 1(cm– pourrez jamais, avouez que cet oracle ployez 1c1 cette vieille rcponfe fi f:nra– de l'écriture tombe direltement fur vous: liere à tous les fchifmatiqucs; & que fa- .lpud s. Aug. l'enfant révolté dit hardiment que fa con- chant par expérience qu'il vous dl im-, hb. J. CO<H" d • .# . '" • d / . d J fi"bl d"b l 1 C 1 d crclcon. c:ap. u.1re c1• 1u 1re; 1nals qua.ri on u1. emanu.e po 1 e t:. ran er es 1onc eme11s e no- ... pourquoi it a quitté la maifan de fan pere, tre croyance, vous n'ayez recours au il ne fauroit jujlifier fa Jortie. prétexte fpécieux du déréglement des Pourquoi donc , très-chers freres ~ mœur.s de diverfes perfonnes de notre n'êtes-vous pas demeurés attachés à la. religion ; & que vous n'alléguiez , que racine & au centre de l'églile avec toue faifant profellion de mener une vie route Je relie de l'univers? D'où vienrquevous rt'.formée, & de fuivre les loix les plus avez renverfé les -autels, & qu'en les- féveres du chriftianifine , il n'était ni renverfant vous avez rompu les vœux bienféant à votre réputation, ni alfuré & les defirs des fideles 1 Pourquoi avez~ pour votre confcience, de demeurer da– vous coupé le chemin aux prieres qui vantage avec des gens d'une conduite li montoient au cid' C' étoit du pied de ces reprochable. Ce font donc-là , très-chers: autels que les fulfra9es des chrétiens s'é- freres, les feals motifs pour lefquels vous. levoient jufqu'au trone de Dieu; pour- avez iugé qu'il vous étoit permis de rom– quoi Jonc , de peur qu'on ne continuât. pre l'unité fainte du chrilbanifme de. d'~nvoyer à Dieu les prieres ac~outu- blafphêmer contre l'héritage de vos' fre– mees, '. avez - vous abattu cette echelle res, & de vous moqner de la vérité & my~eneufe, en_renverfant, par v?s r:iains de l'efficace"des facremens de l'églife ? fac_nleges ces pierres facrees qui !UJ fer- Voyez Jufqu a quel point vous vous êtes voient d~ bafe & de f~n~ement? Tous éloignés de l'erprit de l'évangile. Il ell I~~ f~lta1res , qu} °1:'~ cte devant vous certain que li tous ces crimes que vous s eto1ent c.;intentes d elever autel contre nous objeltez , & qui ont été fans dou– autel ; m~s ~ous , pa_r !"ne ~ntrepri[~ te, ou, en bien plus petit nombre, & que tout 1 umvers avo1t 1gnoree JUfqu a plus legers ou peut-être cachés ou Ee t_emps , pour abolir enti~r~m~nt l_e m~me tout_' à fa}t, c~ntrouvés & i,.;.agi-· facnfice de J. C._vous avez ofe demohr na1res, avo1ent ece reels, publics& avé-· les autel~ du Se1~n~ur des vertus , où rés, & encore plus grands que vous ne. J. ~: qm e~ le. ventablc palfer_eau, f~- dires ~es i:hrétiens auroient dû épargner Ion.! mterpretanon de S. f>ugulb~, avoir cette 1vro1e, en conlidération du bon. choifi ra d~meure , & ou la vraie tour- grain ; parce que nous fommes obligés. terelle, qu~ fel?n ce ID:ême pere, eft J' é- de fupporter les défauts des méchans , ghfe, avmr fa1~ fan md pour la fureté pour conferver la communion des gens. & la ~onfervat1on de fes pents. de bien. lvloyfe eût-il recours au fèhif-. l'vlais nous voulons que tous ces ,ex,cès. me, lorfque tant de milliers d'hommes. ilont nous venons de parler i & genep.-. lllllllllUJCJ<:nt coatœ.Dieu 1 Samuel eût·.il, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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