Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

70 3 & dpprôuvles par le Clergl de France. T1T: If. . iOf' :parce que je rerois très·fâchéqu' ell~fût mal le~ conciles provinciaux'· fans attribu~r en expliquée; & que pour ne la connottre pas, meme temps aux conciles provmc1aux on voulût d'unequel1ion de fait & de cri- l'autorité de juger & de condamner les tique cout~ pure, en ~a~re une 9ueftion ~e é_vêques en premiere inll~nce, fans la pu– droic. Je repece donc 1c1 une troilieme fois, t1c1pat1on du Pape: & amli cout ce que JC que mon intention n'el1 pas d'établir des prétends dire dans les endroits, d'où l'on regles pourladifciplinepréfencedel'églife a voulu inférer cette doéhine, n'ell autre de France, je ne prétends pas même en chofe,li ce n'el1que le concours & la par– app~rter des préjugé~, & je me renfe~me ticip~tion. du chef de l'~glife univerf~lle cntierement dans l examen des pOlntS e!l necetfaire, afin que 1 ordonnance J un d'hi!toire que l'auteur a rapportés, & des concile provincial ferve de regle pour réflexions qu'il en a cirées, fans que mon coute l'églife, déclarant ici nettement que detfein foie d'entrer en façon quelconque !'on ne peut conteller aux évêques, qu'ils dans la quel1ion de droit. ne foient dans les conciles, foie particu- Ec la troilieme etl: dans la page 8 f9· Je liers, foit généraux, les véritables juges fuis obligé par la qualité de la maciere des macieres de foi ou de difcipline qui s'y que je vais traiter, de renouveller une der- traitent; de forte que dans la page 49l. où. niere fois les proceftacions que j'ai faites il etl: porté que le S. Siege a une puitTance aux chapitresprécédens ,afin que perfonne judiciaire fur couce l'églife, avec une auco: ne douce de la droiture de mon intention. rité de catTer ou de confirmer les jugemens Elle n'eft donc pas d'agirer ici la que!Hon, de cous les fynodes, au lieu du mot de li les Papes peuvent juger dans Rome mê- far, il faut mettre da11s, qui explique mieux me les caufes de nos évêques, ou s'ils en mon véritable fentiment; & plt les mots doivent renvoyer la connoitTance fur les de tous les ftnodes, je n'ai entendu parler lieux : il n'y doit point avoir fur cela de que des fynodes particuliers. queftion à mon égard; & l'avantage que La quatrieme propolition, par laquelle j'ai d'avoir écé nourri dans le fein de!' egli- on veut que j'aye die que le S. Siege foit fe de France, m'engage trop fortement la fource du faccrdoce de J. C. el1 unique~ dans fes intérêts pour pouvoir confpirer ment fondée fur les paroles de S. Cyprien .. contre les libercés dont elle;i toujours écé que j'ai rapportées dans la page 9. de mon li jaloufe. Je fais qu'une des principales livre, Unde unit.as facerdotalis exorta efl. confifte en ce que les fujets du royaume qui s'y lifent traduites d'une maniere à. ne puitTent point être traduits hors de faire entendre que le S. Siege eft la fourre France, pour y être jugés: ainli c'ell atfez du facerdoce de J. C. mais la page ll8. pour moi de connoîrre fa loi , pour m'y du même livre, où les mêmes paroles de foumetrre avec une enciere dépendance. S. Cyprien font encore rapportées, cor– Je conviens donc que les Papes doivent rige l'erreur de l'imprimeur , qui avoit renvoyer devant les juges de France la omis dans la page 9. le moc d'unité, qui connoitTance des caufes qui regardent les fe li~ dans la page l28. car il faudroic être évêques de ce royaume, &c. dans des fencimens bien différens de ceux Il me paroîc qu'après de celles déclara- dans lefquels je fuis, & ai toujours écé. tions, on ne peut pas avec juftice m'actri- pour vouloir que l'épifcopat n'eût pas fon buer un fentiment contraire aux droits du origine immédiate de J. C. puifque je n'ai royame , & aux véritJbles libertés de jamais révoqué en doute que l'épifcopac l'églife gallicane ; & je n'ai jamais eu ne foie de droit divin , aufii-bien que la delfein de rie~ écrire dans mon livre, qui primauté du S. Siege accordée par J. C. à fùc contraire à ces crois protellacions. S. Pierre & à fes fuccetfeurs . . Bien-loin que j'aye enfcigné dans mon Quant au cinquieme & dernier repro- livre, que les conciles ne puitTenc rien, che qu'on me veut faire , fur ce qu'on ni pour la foi, ni pour la difcipline, fans prétend que j'aye avancé des maximes fa part1C1pation des Papes, comme on me dans mon ouvrage , d'où l'on infere, l'attribue, on peur dire, ainfi que je l'avois que je veux établir l'infaillibilité du Pape cru jufqu'i préfenc, que toue mon livre dans le fait, j'avoue que je n'ai pu lire ell 1111e preuve du contraire; Clr à moi11s cette re1narque fans quelque éton11ement, que d'être infenfé, 0;1 ne peuc pas prouver de ce qu'on voudroit m'attribuer un fen– que le Pape peut connoître par appel des ciment li extraordinaire; puifqu'il ne peu~ jugemens rendus co1,1tre les évêques par pas tomber dans fa pcnfée d'un homme: Tome/, Yy http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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