Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

., 1 · Des Cenfares qui ont étéfaites ou reçues 701 :erc de coutes fortes de .r;pr0ches; & j~ Pape av?it d:oit de dépofer un. év:,que croyois qu'un auteur quis exph::iue ~ont1· en .prem~ere 1nftance , }~ me, fuis nean– nuellement fur ce qu'il ne veutetabhr.a~- moins. formellement declare pour !e cune dotlrine ni aucune regle de d1fc1- contraire ; ayant dit en termes expres line. bornant'toutes fes méditations dans dans la .Page 22. quel~ fynode de la pro– Îe firr:ple examen des f~its ·' fans "'.oul~ir yince doi~ ê~re nécelfa1rement le P!emier jamais paffer dans le.droit; Je croyais, dis- J~ge des eveques ; laque.Ile doéhm~ cil: je qu'un auteur qui parle de la forte , ne ree_andue dans toute la fu1te de mon hvrc. fe/oit jamais obligé :l. défendre fa doéirine. Pour répondre. au fe~ond. chef, dont l\1ais ayant été informé que dans l'af- on m'accufe , qui eft d enfe1gner que les femblée de me!Teigneurs les prélats du Papes ont droit de termin_er par eux, ou 19. mars d~rnier, où préfidoit monf~i- de renv?y~r dans les provin.ces, les cau– gneur l'archevêque de Paris, mon d10- f~s des eveques de France, 11 n~ ~aut.que céfain, l'on s'était plaint que dans. mon- lue les trois P,rote~a~1ons que) a1 faites. dit livre il y avait des maximes qui pou- & que Je repete 1c1 en prol?res termes. voient choqüer les libertés de l' églife La premiere eft, page 698. l\.1a1s avant que Gallicane, & quelques expre!Iions, par d'entrer dans cet examen particulier, je lefquelles ont a fait entendre que j'avais dois prévenir ici le le[teur, que mon in– nunqué de refpeél: à quelques-uns des tention n'dl pas de foutenir que quelque plus g~ands prélats de !' églif~, ce qui eft conduite qu'ayent pu. garder ce,~ anciens aulll daigne de mes 111tent1ons que de Papes penda1u leur vie, lorfqu 11 a fallu 1non devoir; comme je n'ai dans le cœur inftruire le jugement de quelque évêque que des lèntimens de refpe[i: pour un de France, voiremêmeque quelque droit corps anlll auguHe , & une déférence qu'ils ayentprétendu fur cela, mon inten– très-refpell:ueufe pour ceux que Dieu a tian, dis-je, n'ell pas de foutenir que cet prépofcs fur moi en qualité de mes fupé- ufage , ou que cette prétention puilfene rieurs eccléfialliques, je les fupplie d'a- être tirés à conféquence, pour le cemps gréer que je leur explique mon fens fur préîent, ni qu'ils doivent fervir de préju– les propolitions fui vantes avec toute la gé, ni faire 1naintenant aucune loi. Je me foumilhon canonique que je leur dois. déclare ici formellement: & mon delfein Les fentimens qu'on impute i mon li- n'eft pas d'entrer en aucune maniere dans vre, fuivant ce qui m'en a été communi- la quellion du droit préfent; je me borne qué, fe réduifent à cinq chefs, à fa voir. entiérement dans une fimple queftion de 1°. Que les caufes des évêques doivent fait ; je pourfuis pas :l. pas mon auceur; être traitées en premiere inftance parde- j'examine avec lui ce qui s'ell palfé fous vant le S. Siege. les pontificats de ces Papes, & quelle a. 2°. Que les Papes ont droit de retenir écé l'interprétation qu'ils ont donnée pardcvers eux, ou de renvoyer dans les aux canons du concile de Sardique; je provinces , les caufes des évêques de montre qu'elles ont été leurs préten– France. titns lorfqu'ils ont parlé, ou qu'ils one 3 °. Que les conciles ne peuvent rien , agi, pour faire le procès :l. ~uelque évê– ni pour la foi, ni pour la difcipline, fans que; & fi je tire des confequences de la participation du Pape. ces exemples, c'eft pour les oppofer aux: 4°. Que le S.Siege eft la fource du fa- c-0nféquences qu'en a voulu tirer l'auceur, cerdoce. fans prétendre pourtant qu'elles doivent · f 0 • Que le Pape eft infaillible dans lt! fervir de. reg.les pour le temps préf~nt_: fait. en effet, JC fais que d.1ns un fair de d1fc1· Pour détruire le premier de ces fenti- pline comme celui-ci , les dernieres loiJC mens , qu'on m'attribue dans les réfle- peuvent déroger aux plus anciennes. En :xions qui m'ont été communiquées; il n'y un mot, ie fuis l"rançois, & l'amour de la a ,CJ!-1'\ hre mon livre, & l'on verra que je vérité, au!li-bien que de la p•trie, m'en– n ~.1 d autre but dans cet ouvrage, que de gage à foucenir nos vériubles libertés. me~e;iferrn~rdansle c;:s d'un appel inter- La feconde ell, pa~e 7fO. Je ne fau– )Cttc au S. ?•~ge , . de la îentence rendue rois me J a fier de répùe~ ·ici la déclara· c?ntre un evcqne par le fynode de la pro- tian eue j'ai faite plufieurs fois dans le vrnce: & quoique Je n'aye point voulu chapitre précédent, couchant la fin que e..xaminer dans tout mon livre , li le je 1ne fuis propofée dans cet ouvrage ; parce http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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