Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

6R7 & approuvées par le C!r.rte' de France. TIT. Il. 688 gnît d'en uCer autrement, lefquels prêtres, de pouvoir être employés par les év~que& foie féculiers, foit réguliers feront tenus dans l'adminifiratiou des facremens & de d'atteller aux curés par un ~il!~t qu'ils !~if- la prédication de la parole de Dieu ; il feront chez les malades, ecnt & ,ligne de ell: donc bien néce!faire que les fideles · leur main , qu'ils les ont confe!fes. Cachent quel ell: le pouvoir des réguliers & comme ils s'en doivent fervir; c'ell: la pourq_uoi on leur fera entendre qu'encore iue 111 les canons ni les décrécales des l apes ne donnent point aux réguliers 12 qualité de délégues ni pénitenciers du faint Siege , & qu'ils ne le font pas en effet , néanmoins les fideles peuvent fe confelfer en alfurance & fort utilement auxdics réguliers privilégiés par le Pape • lorfque les évêques par leur approbation les ont rendus idoines & habiles pour cette fonél:ion dans leurs diocefes, com– me parle le concile de Trente. De /'obligation d'ouir la mejfe de paroijfe. 1 L y a obligation de droit aux fideles d'alliller à la me!fe de paroilfe les fêtes & les dimanches, au moins de crois di– manches l'un, & les évêques peuvent les r. contraindre par cenfures eccléliaHiques orfqu'ils le jugent néce!faire. Le concile de Trente n'a point exem– pté les fideles de cette obligation d'alliller en la paroitfe, foie pour ouir la melfe pa– roilliale, foie pour y entendre la parole de Dieu ; mais plutôt il a exhorté les évê– ques d'avertir de ce devoir les peuples que Dieu leurs a commis: ce que les evê– ques de France ont exécuté; lorfqu'en leurs fynodes, en leurs conciles provin– ciaux, en leurs atfemblées générales du Clergé, ils one déclaré cette obligation des fideles & ont chargé les curés de la leur faire entendre en leurs prônes ; de forte que l'on ne peut prétendre qu'il y ait ou qu'il y puilfe avoir en France une . . , . coutume contraire , ecant rnterrompue par la fréquence continuelle de ces décla– rations publiques. On ne fatisfaic :1 ce devoir que dans les églires quel' on nomme communément pHoitfes, ou dans les cathédrales qui en font les meres & les matrices, lefquelles on méprife lorfque fans une caufe honnê– te on omet d'y alliller au temps qui ell ordonné par !' églife , & la plus grande commodité n'efi pas une caufe honnête. Il y peut avoir un tel mépris & une telle défobéiffance d'aller à la paroitfe pour ces devoirs, que ce ferait un péché mortel d'y manquer. Les évêques font priés de faire exhor– ter_leurs peuples de s'acquitter de ce de– voir aux mêmes termes que faintCharles conçut fon ordonnance for ce fwet au concile VI. de la province de l\1ilan, qui fera ci-detfous cranfcrite. De /'ufage des privileges des réguliers. L 'Eglire ayant voulu aider les évêques & les curés, a infiirué les ordres ré– guliers, auxquels elle a donné le privilege · Tome/, lis doivent obtenir annuellement cette approbation, enforte que li elle leur étoit refufée, même encore qu'ils prétendilfent que ce fiît indûment, ils ne peuvent néanmoins abfoudre les péchés ni licite– ment , ni validement , non plus que des cas réfervés aux évêques s'ils n'en obtien– nent d'eux une faculté fpéciale, comme il efi décidé par le concile de Trente, & par diverfes dC:clarations des Papes. La déclaration préfenrée à quelques évêques par plulieurs réguliers de la ville de Paris, en l'an mil lix cent trente·trois le dix·neuvieme février, contenant qu'ils ne peuvent ni ne doivent prêcher ni con– felfer les laïques fans examen , licence & approbation des évêques , laquelle ils peuvent révoquer en cas d'inc.1pacité no– toire ou de fcandale public, même lorf– que pour quelques autres chofcs qui fer– vent à utilement adminifirer le facrement de pénitence , ils le jugeront :1 propos, n'empêche pas que les évêques ne puif– fent en accordant!' approbation y appor– ter les relhiél:ions qu'ils y efiimeronc né– celfaires poar le bien fpiricuel des fideles de leursdiocefes, foie pour les perfonnes, foit pour le temps, foit pour les lieux que les réguliers pourront confctfcr. Ces deux pieces n'o1zt poi."!t é:i~ i1nprimlcs daru le procf:s verha! de [',,~f{cnzb!éc g/1;éra!e du Clergé convoquc{e à P,1ris e1z 1655. Cette affem6tée cflima, par <les cor1fidératicr.s pti1·– ti~ulieres, qu'il convcnoit de remettre à un autre temps à les rendre publi'iues, on les a rapportées for L'édition qui ~tz a été f'1itt à lafaite des pieces de /'affemblée gér.éra!c du C/ercé, tenue à Paris en 16S2. Xx http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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