Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

679 & approu1·!cs p.1r le Cierge de Fr,11;, :. l 1 L I l. 68°> culieres: par li0uclle cette unité efi con- qu'ils n~ pulfent pa> doi;l\cr cc ~Gli\ oi– fervée, & à laq~elle le chef même & le abfolument, lorfqu'ils le jugent ra ifonna centre de J'unite, à qui tant fe doit rap- ble & utile aux ames que Dieu leur a com– porter, veut qu'on foit foumis pour la mifes: car en ce fens cette propofition conduite des ames. Cela ell d'autant plus n'étant pas feulement contraire à la difci– véritable, que, comme l'expliqu~ fi doc- pli~e établie par le droit eccléfia!liquc, cernent & fi éloquemment ce famt mar- mais encore à la jurifdiétion que les évê· tyr , n'y ayant qu'un épifcopat dans I' é- ques reçoivent de J. C. même for les prê– glife, ce ferait violer fan unité de ne pas tres & fur les curés, le livre qui conticn– reconnoîcre l'évêque que le S. Efprit à droit cette dangercufe doétrine, mérite– établi fur fan troupeau pour régir une rait la même co11Jan1nation des deux ;;u– partie de J' églife , & de prétendre à ce tres, dont nous vous prions de défendre & régime indépendamment de l'autorité d'interdire la leéture comme nous avor.s de ce même évêque; & faire enfin con- fait;aulli avons-nous lieu de croire que cc: tre J'églife ce que (pour ufer des corn- n'ell pas le fens des fieurs curés de Paris, paraifons de ce grand faint) ferait con- & la déclaration <JU'ils nous font \•enus tre le foleil celui qui en obfcurciroit un faire divcrfes fois dans l'alfembléc, de rayon, contre une fource celui qui s'oppo- n'J\·oir fur h doétrine du premier li\•r.: ferait au cours de fan ruilfcau, contre un anonyme, que les fentin1ens que nous leur arbre celui qui en arracherait une branche. propoferions, dont même le fieur Roulfe Il faut pour être uni véritablement à nous a porté fa parole, nous empêche de l'églife, reconnaitre & la puilfance fu- croire que des perfonnes qui nous ont périeure du chef fuprême de tout fan poru li zél{cs pour le maintien èe la hiérar– corps, & celle des chefs fnbordonnés düe dcl'églife,&lifoumifesauxévêques, des églifes particulieres qui font les par- puffent avoir des opinions qui lui îeroienr ties de ce même corps; car comme ce fi contraires. Pour la mieux conferver , chef fuprême de )'églife efl: la pierre fur nous vous prions , ~1onlieur de renou– laquelle elle efi fondée, fes chefs fubor- veller la publicationdesréi:;lemensn:folu> donnés font les colonnes qui la portent dans les alfemblées précédentes de mil fix & afin que cet édifice ne puilfe êrre ren- centvingt-cinq,trenre·cinq & quarante-fix, verfé, il faut que la pierre & les colon- lefquels nous avons confirmés en celle– nes foient également confervées. ci, principalement en ce qui regarde la Nous fommes perfuadés , ]'vfori.fieur, confellion annuelle & la communion de <]Ue vous ne manquerez, pas , lorfque P:îques en la paroilfe , l'alli!lancc aux vous le jugerez :l propos, de faire expli- mellès paroifliales, l'inllruétion chrétien– quer ces vérités au peuple que Dieu vous ne des paroilfes , la limitation des appro·– a commis , & même de leur faire enten- bations des confelfeurs, la réferve des cas dre l'autorité qu'il a donné. aux évêques épifcopaux, dont aucun prêtre même ré– dans toutes les paroilfes de leur diocefe, gulier ne peut abfoudre, s'il n'en a eu fi à l'occafion d'un livre appellé: Sommai- pouvoir fpécial des évêques, & les autres re de la déclaration des curés de Paris , chefs des mêmes réglemens que vous ju– fignée du fieur Roulfe, où il dit que les gerez utiles à votre diocefe, en atten– évêques peuvent donner à qui bon leur dant les articles <JUe l'alfemblée a fait femblera le pouvoir de prêcher & d'ad- drelfer fur le fujet de ces deux liYres. minifirer les facremensdans toutes les pa- Nous nous fentons obligés aulli de vous roilfes de leurs diocefes, pour l'exer- conjurerparlesentraillesdelamiféricorde cer du confentement des curés ; on de J.C.qce comme il a réuni tous lcspeu– avoit entendu cerre propoftrion dans un pies par fan fang , & qu'il ordonne que autre fens que celui des évêques, lorf- ceux qui les fervent foient unis enrr'cux: qu'ils mettent quelquefois dans leurs man- par la fubordination hiérarchique qu'il a demens , qu'ils feront exécutés du con- établie dans fan églife, ,·ous empêchiez fentement des curés, & qu'au lieu de l'en- qu'il n'y air point dedivilion entre les ou– tendre comme un effet de la liberté & de vriers, à qui le pere de famille a commis la prudence des évêques, on la prenait le foin de la vigne qu'il a plantée,&: cc11.~ au contraire comme uneconditionnécef- que fan époure leur a envovl-s pour les faire à la validité des façremens qu'ils ad- lecourir depuis qu'il y~ eu oh!ig1tion ,;·" minifirent ou qu'ils font adminillrer, & faire de plus grands travaux. Frc1:cz. foin http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=