Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

677 Des Cenfar.:s qui one été faites ou reçues 678 feroit pas une liberté des lideles la per- p~ife p~s eYpre!Tément les cur~s & les cé~ miflion d'aller ailleurs qu'en leurs pa- rem,omes de la me!Te de paro11fe,' o~ peut roilfes, comme fi c'écoit une fervnude ne l ,r i;ias entendre fans auc~n peche; que d'y .être oblir:é. On diroit feule1~ent que les evec;~es ne; peuvent , nt en ver~ ~e les réguliers fo!1,t appelles de Dieu pour ce concile, ni_ de leur l'ropre all;tonte., les fonétions h1èrarch1ques , lorfque lc;s o_rdonner des cenfures m. a~tres peines fp1- palleurs ordinaires les y emploient, mais rituelles contre ceux qui n Y a~1llcntpas; on n'enfeig~eroit pas qu'ils le font !?lus il veut enfin que !es _plus anciens c~nons que les pretres _que ['of'! appelle fcc1:1- q~1 ordonnent d alhller aux panulfe.s•• Jiers. ()n pourro1t foutemr que par prt- aient entendu pJr ce.mot toutes \orres de– vilege ils peuvent diriger les ames. en la ghf~ , ~ po1:1r fe defendre de 1ancien.ne vie fpirituelle. Mais on n'a1autero1t. pa~ ~1fc1plme q_u1 e~ ~ouvertement contraire que les curés n'ont pas plus de droit nt a ~on opm1on,il mfinue quelcsno_uvelles de grace pour cette direttion que les ~u- loJX on_t plus de force que les a~c17~nes, tres prêtres ; il feroit permis de d1re & founent qu~ le. filence des fupeneurs qu'entre les réguliers qui fe chargent de ren~ un abus_ leg1nme,,comme fi!~ fom– la conduite des confciences , il y en a me1I de celui qut 1 feme du bon gram dans qui font capables de cette fonéè!on, mais fan cha,mp, c_ependatlt 41~~ fol'! enne1_ni y[~. on doit rejetter comme une tres-grande me de 1yvro1e_, la rendo1tmoms nmfible a faute contre la charité chrétienne les la moitlon qu'il en attend; & comme fi les ironies qui attaquent la fcience & le dé- nouvelles loix & les exhortations du con– :fintérelfement des curés. On ne fe ferait cile de Trente d'allitler :i la paroi!Te ne point étonné que cet auceur eût dit , fuppofoient pas 1' oblig_ation des anciennes. que les malades peuvent appel!~ tels Concourez donc avec nous, l\1onfieur, confe!Teurs qu'ils voudront , pourvu s'il vous plait, à dire que toutes les quef. qu'ils [oient approuvés, mais on a eu rai- tians de l'un & de l'autre de ces auteurs, [on de fe fcandalifer, quand il a dit qu'il font de celles que S. Paul appelle indif– y avoit de dangereux inconvéniens de les ciplinées , combat de parole fans édili– obliger de fe c'anfelfer à leurs curés & cation, & qu'il y a maintenant autant aux prêtres des paroi!Tes qu'il appelle de raifon de fe plaindre du malheur 011 leurs a Ili dés , nom qui olfenfe les oreilles tombent tant de perfonnes qui font pro– ecclélialliques, & quand il a donné des feflion de piété , qu'il y en avoit lorfque vues qu'en ces cas on peut appeller les S. Cyprien difoit que l'ennemi de l'églife prêtres mêmes qui ne font pas approuvés. n'ayant pu empêcher qu'elle ne fût for- On n'eût pas trouvé étrange qu'il eût mee , il avoir inventé des moyens de dit que quand les évêques to!erent que tromper les fideles fous le prétexte de la les réguliers qu'ils ont approuvés con- foi , & jetté dans de nouvelles ténebres fe!Tent au temps de Pâques, on s'aquitte ceux qui étoient forcis de la nuit du fiecle, en s'y confe!Tant du commandement de Quos detinere non poteft in vill vueris e<· la confellion annuelle porté par le con- citate, circumfcribit & deczpit nuvi itineris cile de Latran; mais on a raifon de trou- errore ; car voulant aller où font arri– ver injutle qu'il ait enfeigné que la con- vés les anciens , pourquoi ne pas Cuivre feflion à fon curé en ce temps-li ne foit le chemin qu'ils ont tenu? Certes . encore pas une matiere d' obéi'\anc_e. qu_e les perfonnes dont nous parions, ne Le commandement d ou1r la melfe de fo1ent pas dans un fchifme ouvert com– paroifiè & les intlruéHons qui s'y font me celui dont parle ce grand évêque& étant un des plus anciens de I' églife, cet ce faine martyr , il femble néanmoins a~teur n',a p~s ofé di~e qu'~n ~lfet il _n'y qu'on p_eut dir~ ~u'elles ne font pas dans ~lt p~s ~ obhganon d y f at1sfa1re, '1:'"'s 11 t}ne ennere umte, & c.iu' entre ces deu~ 1alfo1bht en tant de d11ferentes mameres, etats elles en ont trouve un rraifieme qui qu'après _a~oi; écri,r que la plu~ g_rande e_mpêche ~n effet de les appeller fchifma– commod1te dalle.ra une ,autre eghfe etl: u~ues , a caufe qu'elles fe difent fou· une ~xcufe honnete. de n aller pas en fa mtfes au chef de ['églife univerfelle, &: parotlfe, q1~e le c?nc1lede '!" ren~e n'a point à [~ difc_ipline ex,Pliquée à leur maniere, encendu_qu il Y eut obhgancm d y aller que mais qm ne les etablit pas dans une par– pour ou1r 1_1 p1role de Dieu & non pas la faire unité, puifqu'elles fe retirent de la meife paro1il1ale i que pourvuqu'on nemé- dépend1nce des chefs des églifes paiti- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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