Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

Des Cenfites qui ont ét/ faites ou reçues . 6GG 66 5 . 1 h ulette de de témoigner par des marques publiques, brebis demeurero1cntl fouC:ux ~uc nous que nous approuvons ce que vous av_ez. Jeurs paiteurs nature 5 ·{; 1 d ns leur fait & que nous condamnons ce qui a appellerions pour nous ou Jer ~ e fe tté 'entrepris contre votre autorité. En conduite , fu11';0 1enc no! 5 orL~es,~ 'tnd'un effet Monlieur, h a-t-il rien de plus rai- . sanotrep ace. 1ntcre ' c ' !' c . mettro1enrpa · . d' ue celui fonnable & de pus con1orme a e1pnt év2que n'en ayl)an_r po&mtd afultre dq es de J'éalife de laquelle le S. Efprit a com- d 1 1 · de 1eu u a ut es am , " , ? ' ' r l e a g oire , d & f. · s mis le regime aux eveques , non 1eu e- feroit l'intér..:t e tous ' nous c enrl' ment d'alfujettir à leur jugement & à. voir que!' églif: n' el1 pas plu lieurs r h~l . s~ leur autorité' l'épreuve & la capacité • 1nais un feu! Chnl1 ' cromme pa~ e bln mais aufli la dillriburion & la limitation Augul1in, & q~e nous ~or;;mes vent~ di= de la puilfance nécelfaire aux minilhes ~ent les 1 ~er~ 1 a~~~s ~:~~er~ J.; r~~~~re ni inf~rieurs, pour les rendre.capable~ d'inf– v1n, qui na J , mourant tnure par la parole de Dieu, & de pu- d d" ilion non pas meme en r 1 ' e iv . ' U ·n s donc enfem- rifier par les facremens 1ous es memes fur la croix.. 111 ,ons-nou & refi ec évêques les peuples dont Dieu les a ble par lhes !17nsdd unl lincllre nous Jou~ chargés/ & les peuples d'autre parc peu- tueufe c ante ' ans aque e vent-ils mieux déclarer leur foumiflion alfurons que nous fommes. envers J'églife, qu'en fuivant les confeils M ON S 1 EU R , _ de leurs évêques, ni exécuter fes ordres, Vos crès-humblcs & tr~s-alfellionnés qu'en fe rendant affidus en leurs ,Paroilfes, fcrvitcurs & confrcres, les arche- pour apprendre dans l'alfemblee des en– vi•1ucs, éviques & aucres ceci~- fans de l'églife, ce qu~ Ie~r mere leur fialtiques dépmés en l'alîemblec veut enfeigner Celon 1 efipnt de tant de g-~nérale du Cl~rgé. . Papes & de tant c?nciles , & p~inc1pa- louis J-{ENRl DE GoNDP..lN , arcl1. de Sens, prt:fidc11t. Par commandement de noffe!gneurs. L'abbé DE \"tLLARS' l'abbé :c>E. CARBON' fccrécaircs. De Paris et :Z.)• mai 16s6. MoNSIEUR, L ' . a lettre qi:e vous nous avez ecnte , vos ordonnances que nous avons lues, & ces deux libelles compofés contre elles, ' que vous nous avez envoyes , ne nous ont pas feulement davantage confirmés dans I' ellime que nous avions de la fa– gelfe de votre conduite ; mais ils nous ont entiérement perfuadé !'étrange dé- 1ég!ement , où nous avions appris que quelque réguliers de votre diocefe s'é– taient li violemment emportés. Nous avons auffi été touchés en cette occalion, & d'une fainte joie, & d'une chrétienne indignation ; car nous nous fommes ré– jouis des nouvelles preuves du zele, de la force, & de la prudence d'un de nos freres dans l'adminillration de fon dio– ceîc ; & nous avons été émus de la jufte douleur , dont les pernicieux écrits de ces auteurs de fauffe doéhine nous ont fourni tant de mltiere. Pour agir felon ces d'eux fent1mens, nous avons réfolu lement felon les dec11ions du famt con– cile de Trente? C'ell ce qui nous a obli– gés de cenfurer ces deux libelles, avec quelques écrits que ces mêmes auteurs qnt faits contre vos ordonnances , en la maniere que vous verrez. dans l' aéle que nous en avons fait, & que vous pourrez. faire publier dans votre dioce[e. Mais comme il ne fuflît pas de condamner b. mauvaife doél:rine pour empêcher qu'on ne la fuive, & qu'il faut :iufli qu'on e;n– pêche qu'elle ne foit enfeignée, nous avons cru que vous ne deviez point don– ner d'emplois ecclélialliques à des ou– vriers qui ne conviennent pas avec vous des mêmes principes , fur lefquels tou~e la difcipline de J" églife fe trouve établie depuis tant de liecles. Et afin que vous puiffiez mieux exécuter le confeil que nous vous donnons, vous pourrez man– der les fupérieurs qui vous ont ofé pré– fenter un libelle li fcandaleux, ou en leur abfence ceux qui ont fuccédé i leur char– ge , pour leur ordonner de condamner cette méchante dotl:rine , & leur décla– rer que li eux & leurs religieux refufent de vous obéir en cela, vous n'aurez pour eux , ni graces qui les emploient dans le~ fonél:ions eclélialliques, ni patience qui les louffre dans l'ouverte profeflion d'une conduite li penchante au fchifmc , & li proche de l'héxéfie; ni vol9nté de pro· http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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