Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

S 4 S De la Foi Catholique. T IT. I. S4G doxa fiae fi deflru~ione _h•reticorum vefa- les d'un patriarche de Connantinople . ,,;~ nu•er exort< a nobzs ftatuta font. Et écr_ivant à Adrien II.. Pa fapie_n_riffi.•mas 1 , 1\el:1t1".ln des r. d ' ( 1 ' ) :11 l ,fi c. r a ;n N 1',._ -'éli~t::::nion~ f!Ollr citer es exe1np es p ttS recents, e ep11,o as ve1,,ras ~ 1 an 1onescontr1v11.1som- tri.1r_ch~Conf. ~u ci~r:'."é. -~c Clerg~ de France en a ufé de même dans nes machinas & mu.niminaad·verlQntium 'Vt- ~"r",·p''.",'PR•I. franc..: 1u1 la "" fi . )"' dJ •dr con1li:lltion. la condJmnation des propo ttlons de Jan- ritati , & nunc pacificam conftitu.tionem 1 ~ 1 t 0 mt 8. ,,,.: d·Tnnocl!ntX. , • c. '' · Labl..p 111 i1nr1in1~c fenius. agentes, vc. 1171, ' à.". ''"é & A 's routes ce5 réflexions monfeigneur Monfeigneur l'archev~que a ajouté , chez. Jolfe. pre , , , ')' rr , ) " d ) · · « · r d" l ' l'archevêque a reprefente a anemblee , que e ion s u1 paro11101t 1ans 1fficu te, qu'ilyavoitdeuxchofesàconfidérerdans & qu'il ne relloit plus qu'à parler de la l'affaire préfente , le fonds & la forme. forme de la conftitution : qu'il falloit Que pour le fonds, l'intérêt commun avouer, comme on la voit déjà remarqué de I'égli,fe avoir dû les obliger tous de dans plufieurs alfemblées provinciales, s'en inllruire, & que quoique la corn- qu'elle n'étoit pas revêtue des Colemnités paunie fe foit parfaitement acquittée de qu'on demande ordinairement dans ces cc 0 devoir , il ne pouvoit néanmoins fe conllitutions: mais que dans cette occa– àifpenfcr de la faire fouvenir du fouleve- fion , outre que le fond devoit emporter ment prompt & général que le livre des la forme, ce défaut de formalité feroit Maximes des Saints, f.Jc. avoit excité par la Cuffifamment Cuppléé par l'acceptation de fingubrité du lan[pge & par la nouveauté. tous les évêques du royaume, par la des fentimens qui y étoient rC:pandus. publication de la conllitution & par l'au- Que les perfonncs éclairées avoient été torité du Roi. allarmées plr une fpirirualité qui fappoit Le relle de la féance a été employé à les fondemens les plus folides de la piété, comparer les vingt-trois propofitions & qui dérruifoit les plus anciennes pra- condamnées avec le livre de monfei– tiques de la perfeélion chrétienne. gneur l'archevêque <le Cambrai; à exa· Que le fyHême de ce livre n'étoit ap- miner les principes, les conféquences & puyé, que fur des précilions & fur des le fonds de la doélrine qui y ell con– Cubrilités inconnues à toute la tradition. tenue, & l'alfemblée a été remife à de- Urbonm \'1. Q ) f 1 ' d h ' ) · d P · ' h · h d · Dil•"· Rd'- _ uc a ;icu te e t eo og1e e ans, main u1t eures u matin. Ti.>m~gift>irc:r qui fnivant I' eiferellion du l'ape Urbain Le mercredi vingt-neuvieme 1· our de d1T~éJor1~'UJ , Jl•dii 1 ..,;_ VI. eft en po ellion de d11liper par fes juillet à l'heure ci-delfus, melfeigneurs lp';~f;,:'r.f" lumieres les ténebres de l'erreur , en les archevêque & évêques, & mcllieurs ••;,,.fo,,rw- avoir porté ce jugement ; non pas à les député.s s'étant rendus après la melfe '"r "urdJ.,,n 1 ' . ' d ' rr bl' ' ' d 1 1 rr J;d.;;,,,,.,, a vtnte ans une anem ee gcne- ans e ieu de l'anemblée ont repris CP"pulfir p•·o- 1 . d ('fi . . ) • ' <ut 1.,,, 0 -r 11 r;ii.- ra e; mais p1r es quai cations parti- e11rs memes feo.nces. ,,~,"!,;,, d"· culieres de plus de deux cents de Ces 11onfei!!neur l'archevênue a dit, que 11·1 rut (u.,· lu- d - -1 ~;., rm•m- oéleurs. les foins que les évêques de France fe '"'"· d Que des prélats, dont le nom feu) fait font donnés depuis deux ans pour s'inf– /;~~~~,1~1:;,'_· I'éloge, appellés en témoignage par l'au- nuire à fonds des fentimens de monfei– ~' c,,~ 1 "'~ ·' reur du livre des Maximes aes Saints, &c. gneur l'archevênue de Cambrai , la dif- .,. S. du .7. ~1 avril,.,.,,,.. · & touchés du péril où étoit la foi , s'é- cullion que la compagnie fit hier de fon roient muruelle!Ilent excités à la défen- livre, la [oumillion édifiante de ce prélat, dre; que les uns a voient propofé le dog- qui a foufcritlui-même à fa condamnation, 1ne de l'é~lifc d'une maniere fi claire & la difpenfoient d'un plus long examen. fi intelligible, que les perfonnes les plus Qu'il étoit douloureux d'être obliué fimples & les moins inllruites étoient à de condamner un confrere d'un fi gra~d portée de l'entendre ; que les autres s' é- mérite; mais que reconnoilfant dans la toient appliqués à réfuter l'erreur par c?nftitution de N. S. P. le Pape l'an– dcs preuves li fortes & fi convaincan:es , ctenne doélrine & tradition de I' églife , que toute ab!lr~ite qu'elle eft, ils l'a- I'alfemblée ne pouvoir qu'admirer Je ju- voient rendue palpable & fenfible. gement rendu par S. S. & dire avec le . Et qu'enfin la conllitution de N. S. P. grand S. Leon: Quoniam SanRi Spiritûs le P "l'e "V 1" t ' 1 d ' . b. · h · ft · · S L" 'r"· • , • o port<" e coup e mort a zn vo zs atque m no rs una e erua1t10 , xi. ,J 1•.. l'.~rreur; mais un coup fi heureux, que eaaemque doéfrina quicunque eam non re- F;ifc. ,.""." 1 eglife fe retrouvant (\ans fa pre111iere ci'pit , non eft me:nhrum corporis C/1rifti. ~:~',i1.' 0 'i.::b·~· tranquillité, l'alfembloe pouvoit à jul1e 1'.1onfeigneur l'archevêque a remon- f· • 9• titre adrelfer à Innocent XII. ces paro- tré, qu'il était temps que la compagnie http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=