Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

5 ; 7 . De la Foi Catholique. Trt. 1. 538 • 11 ce' par le 1'ugemcnt du fupérieur , condamnation de Janféniu~ ne s'y oppo- 111" .r · · r 1 ' ' d F quand on l'a jugé néceua1re" c?.m'!'e fe pas, pu11que es evcgues e ra~ce en plus propre & plus efficace : mais l egl1f~ asceptant la co,i:idamn~t1oi:i de Janfenms. & Je faint Siege ont toujours conferve declarcrent qu ils le ta1fo1ent ,par forme aux évêques le droit qu'ils ont reçu de de jugement, & que l'ufage n;ie!!1e le pl.us JEsus-CttRrsr. commun de Rome pour les cvcques d I- Que Je Sainr-Efprit qui a mis le gou- talie, n'eH pas de les rendre ~mples exé– vernement de l'églife de Dieu entre les cuteurs dans les refcnts qui leur font mains des évêques, leur a donné l'au- adrelfés , mais exécutet1rs. & Juges ce torité nécelfaire à l'état où il les a mis; qu'on appelle exécuteurs mixtes. & les faifant particuliérement les dépo- Que, quoiqu'il foit bon de remarquer• firaires de la foi des Apôtres, dont ils que l'églife Gallicane prenant lemocupro– [ont les fuccelÎeurs' il les a reud.u juges priu_, pour une siaufe infolite' &; qui peut de toutes les chofes qui appartiennent avoir des confequences contraires a fes à la confervation de ce dépôt fac ré: qu'ils libertés, n'a pas coutume de la recevoir ~m­ ont exercé cette ju_rif?iétion dans cou~ les plement, non plus que la fimple publica– temps; & que lorlqu on a commence par t1on ad valvas, que loannes A11dr&as a J'inllance qui doit être la derniere, les voulu prouver être fuffifante pour toute év~ques, juges de premiere inHance, ont l'églife, elles paroilfent.roucefois ici infé– joint leur jugement à celui qui a été rendu rées avec peu d'affeétat1on. le premier : que comme il y en a des Que l'affaire a été portée à Rome par exemples dans coutes les églifes, il y en monfei~neur l'archeveque de Cambrai , a dans celles de France. Ainfi ll-1artin & par les prélats, au zele defquels (vrai prc;nier, après avoir jugé la caufe des zele Celon la fcience, ) on doit le fuccès .l\1011otl1élites, dem1nde le jugement des de cette affaire commune de l'églife: évêques de France avec le fien: Ec cene- que le Roi l'a confenti: qu'on a pu croire bras illorum uc filii lucis excinguere. & ce qu'il éroit convenable à cette même af– Pape, fans déroger à fon droit fupérieur, faire, confidérée de plulieurs comme une ne dédaigne pas même'--Oe le demander dépendance de celle c:ui étoit née à. par le terme de confirmation. Confirmanus Rome, que Sa Sainteté y lit examiner; atque conf(mientes. Leon III. confulté , fi, quoique beaucoup plus modérée, elle avoir voulu la dellruétion des corévêques n'y avoir point de plus dangereux rap– avec leur exil, & les évêques de France ports, que l'auteur ne l'avoit eftimé, fé– qui prononcent après, ne croientpas man- parant en cela le livre de fon auteur : quer i ce qu'ils doivent au Pape en ajou- que fi l'on a pu la conlidérer en ce fens· tant avec refpeél: une circonllance de mo- là , comme affaire de Home, dont la dérnion de cet exil : & la province même déci fion ell toujours de très-bonne odeur de Tours, au fecond de fes conciles, & de bon exemple dans l'églife, il ne fem– tcnu l'an 461. après le canoa de Sirice & ble pas que la claufe de m'.!tu proprio, & d'[nnocent premier qui privoir de fa corn- la publication ad valvas doivent faire de munion les prêtres ,31: les diacres qui ne peine, & que fi on confidere cette conf– renonçoient pas à l'ufage de leurs maria- titution comme devant valoir en France ges, fe co~tence dans les circonftances de dans les regles ordinaires, il femble que la ce ,remps-la ~ & fans perdre ~e refpeél: préfenration qu'en a faite au Roi monfei– qu elle a ,tou;o~r~ ~u pour Je famt Siege, gneur le Nonce de Sa Sainteté, non fcule– de ls:•r oter le!per~nce d t!n, plus haut mentperfonne publique, mais d'un carac– degrc; & la fact~lte de celebrer , f~ns cere a~-ddfu~ de, toute exception , ajoure leur ~>ter. toutefois celle de communier. plus d honnetcte aux formes ordin~ires, Suffi.ci ac h1S cancù.m, uc à com'."u11ione non que de foupçon d'incroduétions nouvelles. tjfiC1an1'!rabenc. Er lé Pape V1él:or II. fuc- Qu'au relle tout cc qui s'eft fair écoit celfe~r de Leon IX. qui ~voit cen? un connu aux évêques de France, qui s'abf– conc1le p~ur la condamnanon de Bcrnn- tenant par refpell: durant !'examen de ger? ne lai_lîa pas de d_elirer lui-même qu'il ce livre, étaient unis d'efprir & de cœur fe pnc ap;cs un co~siie. à Tour.; contr~ le à rout ce qui fe faifoit à Rome: que J'au– meme Berenger qui croit de cette provin- tcur même après avoir épuifé coures fes ~e, tn 105ç_. Auc;n_exemµlc ne s'oppofe défenfes dans l'examen de fon livre, a il çctrc man:ere d as1r. l>1~me celui de la rçnàu iémqignage d'une pareille uni~6 • • http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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