Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

5 33 De la Foi Catholique. T1T. I. 534 ~voir examiné, reçu & approuvé routes qu'elle garde en faveur de l'églife & de les procuro:i,;1,, ~ les raifons d':1bfence b religion. Ce que l'alîcmblée a fort Y ex· 1 )rÎ;.l(es , fa 1-Clll..: f1r~JCllr.1ti(J!l dl! aj1pîOU\ré ~ Cil ré~:ûlll{~11t qu'il faLit ren- ' ' d .J' 1 1 • ' • ,. d - monfcis:1CUl" ( e\':.:CJUe C I COll 11~1:11ent (Il"<! g1otre J. L1Cll ~ llOltS C(J:lterver 'Jll con\'oq~ué, n'1ya11t point ité J?tJOrt5t:, mo11;irc!.l1e, qui ai:·r2s ~~\ 1 oir <l~rr':.1ir l'I-,é- on a lu une lettre du IJ· juillet, par Li- réii~ dJ11S fon royJwne, y procure l:t quelle ledit fei;;~eur é.v~que s'cll excufé pur:::té de la foi :X des mœurs, par l'é- à caufe de fes mfinn1tes. lo1gnement de tout ce aui peut l'altérer. L'atTemblée étant formée , monfci- t\lonfei~neur l'archevêque a enlùire gneur l'évêque du l'vlans a dit, qu'il donné de fa main au fecrétaire, la conf– prioit avant toutes chofes, que le rang ritution de N. S. P. le Pape, qu'il a lue âe fon liege lui ftîr confervé comme au en ces termes. premier fuffragant, pour les raifons qu'il a allé~uées pour le droit de fon églife ; monfeigneur l'évêque d'Angers y a ré– pondu & marqué d'ailleurs fes préten– tions pour la préférence de fon liege; monfeigneur l' evêque de Rennes y a f.1it fes oppolitions & demandes parri– culieres ; monlieur le député de Dol a prétendu devoir tirer avantage du fau– teuil placé pour monfeigneur de Dol , meffeigneurs les anciens ayant proreflé au contraire. Sur quoi monfeigneur l'ar– chevêque conlidérant que cette affaire demandait une trop longue difcuflion, a prié melfeigneurs les évêques par eux ou leurs procureurs , tous zéles pour l'intérêt de leurs lieges, de trouver bon que fans faire préjudice aux prétentions alléguées , pour cette fois feulement & fans conféquence , chacun prit féance felon l'ordre & l'antiquité de fan Caere; ce qui a été accordé, aux proteflations refpeél:ives. Monfeigneur l'archevêque a dit, que cette atTemblée ayant été par lui con– voquée par !'ordre exprès de Sa Majeflé, il cllimoir la devoir commencer par la leél:ure de la lettre dont il a été honoré fur ce fujer, laquelle lettre du Roi ayant été donnée par mondit feigneur au fe– crtraire, il en a fait la leél:ure en la ma– nicre fuivante. M Onjieur l'archevique, fic. 11onfeigneur l'archevêque a dit, qu'on voit revivre l'efprit & le zele de Char– lemagne dans la lettre qu'on vient de lire ; que l'intérêt de notre fainte re– ligion , les droits de l'é9life, l'autorité du Pape & celle des evêques y font confervés , & qu'il ne relle plus qu'à procéder en conféquence après avoir rendu de très-humbles g(aces à Sa Ma– jefté , pour la conduite fainte & royale C Um aliàs ad Àpoflolotûs noflri, &c. Laquelle letlure étant achevée, mon· feigneur l'archevêque a dit, que quoique les ~randes & rrès-pieufes intentions de Sa Sainteté lui fulfent déjà très-connues par l'honneur qu'il a eu de la fervir dans la facrée Rote & auprès de fa perfonne, comme l'un de fes aum6niers , il ne peut cetTer d'admirer ici le faint zele que nulle conlidération humaine n'a arrêté, nulle fubtilité de la matiere n'a furpris, nulle peine n'a rebuté, touiours animé par l'efprit de Dieu. Er l'aflèm· blée a répondu : que l'efprit faint foit à jamais glorifié pour J' aflillance qu'il a donnée au Chef vilible de fon églife > & qu'il veuille en multiplier les jours. Après quoi monfeigneur l'archevê– que a dit, qu'on pouvait bien s'alfurer que l'importance & la durée de cette affaire n'en avaient rien lailfé ignorer au zelc des évêques de la province ; qu'il avoir cependant jugé à propos de faire apporter le livre des M.iximes des Saints fur le bureau, afin qu'il ne rellât rien à la fatisfaélion de tous : & le livre a été ouvert, routes les propolitions vé– rifiées, & l'atTemblée a examiné ce livre dans fes principes & dans fes conféquen– ces, avec route l'attention poflible, après quoi elle a fini la premiere féance. Et l'après-dinée du même jour, l'af– femblée ayant repris place comme au matin , & l'ouverture en ayant été faite par J''.nvocarion du Saint-Efprit, mon– feigneur l'archevêque a dit, qu'il réfulte de l'examen du livre des M.iximes des Saints far la vie imérieure, que les vingt· trois propofirions font fidelement exrrai· tes; que les qualifications font très-exac– tes & iudicieufes, & qu'il éroirmême rrès– n.:celfaire & comme clfenriel d'y ajourer, comme :i fait le faint Siege, une condam- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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