Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

5 1 1 De la Foi Catholique. T1r.J. 511 Proces verbal de l' affen1blée de mej~ jèigneurs les évêques de la province de Lyon. L 'An mil lix cent quatre-vingt-dix– neuf, le mardi trentieme jour du mois de juin, en l'alfemblée de melfe1gneurs les évêques de cette métropole, tenue i Lyon au palais archiépifcopal, conyo– quée par illuHrillime & revérend1,fh_me feigneur, monfeigneur Claude de Samt– George, archevêque & comte de Lyon, primat des Gaules, conformément à la lettre de cachet du Roi , écrite :l. Ver– faiJles, le vingt- d~uxieme du mois d'a– vril dernier; illulhiilïmes & révérendif– limes feigneurs , melfeigneurs Henri Fé– lix , évêque & comce de Chàlon; Mi– chel Calfaignet-de-Tilladet, évêque de Mâcon; François de Clermont, évêque duc de Langres, pair de Fnnce; tous Cuf– fragans de la province de Lyon, étant en rochet & camail, & ayant pris leurs féances : favoir, monfeigneur l'archevê– que, prélident, dans un fauteuil à la tête d'un bureau, & melfeigneurs les évêques pareillement dans des fauteuils à fa droite & à fa gauche felon leur rang : maître Antoine du Feu, député de monfeigneur 1'illuHrillime & révérendillime , mellire Gabriel de Roquette, évêque d'Autun, fon vicaire général & official, en mJn– teau long & bonnet carré, a préfenté fa procuration en date du quinzieme de ce mois, reçue de Savigny & Lange, notai– res au,Ch:ltclet de Paris, portant que mon– dit f~igneur !'évêque d"Autun, ne pouvant venir à cette alfemblée, il l'a conHitué fon procureur pour y alliHer de fa parc ; laquelle procuration lue , examinée & trouvée en bonne forme, ledit lieur dé-· puté a été reçu & pris féance fur un liege à dos. L'a!Temblée ainli formée, monfeigneur l'archevêqueadit, qu'il a une très-grande joie de voir tenir de fon temps une af– fei:nblé;. pro~incial~, pour y tra!~er de la foi; qu il efi1me qu on don prem1erement remercier Dieu d'avoir infpiré au Roi de la _permettre; & comme J. C. avoir pro– n;us qu'il fe~oic au milieu de ceux qui s alfemblero1ent en fon nom, il avoir cette confiance , que conformément à fa pron_ielfe , il prélideroit dans cette a!Temblee, & qu elle feroit animée du Saint - Efprit; & pour cet e!fet, il leur a propoféde ferendre à fa chapelle, ce qui ayant écé agréé pac la compagnie, mon– feigneur l'archevêque précédé de fa croix, ayant à fa gauche monfeigneur l'évêque de Chalon, monfeigneur l'évêque de Mâcon, marchant enfuite , ayant à fa gauche monfeigneur 1' évêque de Langres, fui vis du lieur député, font entrés dan5 la chapelle du palais archiépiefcopal, où monfeigneur l'archevêque a ,élébré une· melfe baffe du Saint-Efprit, à laquelle mefd;u feigneurs les éveques & le lieur député, ont communié de la main de mondit feigncur leur métropolitain. Après leur aétioh de graces , ils font rentrés en même ordre dans la même faJle. fuivis du fecrécaire de monfeigneur l'ar– chevêque, & ont pris leurs féance com– me auparavanr. Alors monfeigneur l'ar– chevêque a clit le fujet de l'alfemblée, & qu'il eHime qu'il faut commencer par la letture de la lettre du Roi, du vingt– deuxieme du mois d'avril dernier, & en même temps il a ordonné à Con fecré– taire d'en faire la leéture, dont la teneur s'enfuit. M Onjieur l'arclzcvique de Lyon, &c. La leéture de la lettre de cachet étant L;cet en;m ache,•ée monfeigneur l'archevênue a die 5 · sp;,;n,, J ~1 'g:r.at1.a cuca que c'eH un ufage pratiqué de tout temps fingulo»pof- d ! " 1., J r ''l , lt 'r , rnlo»bunda– ans eg I1C, q11e or1qu 1 Se pre1ente rct ~ ut non des queltions qui rcoardent h foi & les ;,.,.,~""'' r :::i :il11:no conn- bonnes mœurs, la do{trine & la difci- 1;0, 'd"qua: pli11e eccléfiaitique, de les examiner dans ~~~~~ 1 ~~~:~ 1 .~r, les conciles· "que les Apôrres·nous ont'"'" ,. 01 "'· ) " tlll\t de CO =>> enfeigné par leL1r exe1nple, la néceflité q11od 1110..c- d r . ,,. bl ' bOlm, fi oror• ,, e ces 1a1ntes a11e1n ees: que nous ap- ti.:rct gc_ntts d · · ') ' ' ] cirrumc1d1, =>> pre11~ns u c111q.u!e1ne conc1 e genera , definircrri11C- ,, que c cil la trad1t1011 des Peres, & que t.ju.111_1 con1- . h d A , f' 1. n1un11cr co11- )) quoique c acun es potres ut remi1 l ~rcg:i,1i cli~i- " du Saint-Etiprit & qu'il n'eût pas be-'"'""' rmr· ' turar111n 1e(- " foin du confeil de perfonne fur ce qu'il 1;mo.r.;;,_ d · r · ") 1 , 11nul9u11quc » C\'Olt raire, 1 s ne vou urent pas nean- iua daclacon- " moins décider la queftion s'il falloir cir- fümavC<unr; - undc conunn~ ,, concire les Gentils, qu'ils ne fe fulfent ,,;"' de co ,,. bl, & ,. 1 , ,,. d' h foorcnroam )J a11em es J q111 s n et111ent lt c a- r!"otuli:rnnt ! )) cun leur fentiment, & ne l'eutfent co11- b~n~~~t~sr~ 1 ;'~ "firmé par des témoignages de l'Ecritu- '"" "' ,,,. S . 1 1 . RITUI SA:>;C• " re- amte : que pour ce a eur Jugement ro " •o- " fut prononcé au nom de toute l'a!Tem- l"r;~o);" ~~ ,, blée : IL A Pi u Au SAINT-ESPRIT ET "" qui r" , 'Q J ,. . remp:,1a 1a .,, A NOUS, &c. tle de a meme man1ere fanctis q1.•3.:- I r ' Jl d" bl' d 1 tuor con"!'" ,, es 1a111ts eres a11em es ans es qua- con,·cnciunt. )) tre premiers co11ciles, fuivant ces an- an1iqui~ , 1 c . li bl l cxcm;•I" .. c1ens exemp es ont •ait en em e eur '"'""" coœ.- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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