Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

51) De la Foi Catholique. TrT. 1. 51<' {•] C>pi- Lcon Ill. du temps de Charlemagne. [a] les évêques & les théologiens dans le cul. an. 79?· Que dans quelques conjonétures ex- temps qu'il parut, l'avoit engagé à exa– ~ 5 ~"c:;;;: traordinaires l_e trouble des églifes ~ la miner alors cet ouvrage avec coute l'ac– e. 15 . Il< 16 . chaleur des d1fpuces avaient engage les tention que demandait l'imporunce de Il< 1. 7 . c. évêques à s'adrelfer d'abor~ au ch~f de la matiere & la dignité aullî-bien que le uo. J'églife, des lum1eres & de 1 autonte du- mérite de l'auteur. quel ils efpéroient des remedes plus Qu'après un examen férieux, il lui prompts & plus efficaces. C'ell ainû que avoir piru que les nouvelles maximes pro– J'Orient agité par le~ faéti?ns ~es Ariens, pofées dans ce livre comme les fonde– & divifé par le fch1fme dAnaoche, eut mens de la plus fublime charité, elfa– recours au Pape Damafe, pour étouffer çoient toutes les anciennes & les vérita– J'errcur d'Apollinaire dans fa r;iaitfance, bles idées de l'amour de Dieu, que nous [bJ soiom. [ b 1 & fans remonter dans une anti9uité trouvons répandues dans 1' écriture & la. L •· c. •5· li éloignée, c'ell ainfi que le Clerg~ de tradition. Oue plus on approfondit cet r'ft 0 fori 1 France a dénoncé dans ce fiecle, les cinq ouvrage, pÎus on le trouve prefque par– /,: .~'. · · propofitions au Pape Innocent X. tout erroné dans fes principes, dange· Qu'enfin dans d'autres occalions la fou- reux dans fes conféquences, contraire million volontaire des parties intérelfées, aux intentions <le fon auteur, & capable fui vie du lilence ou de l'acquiefcement de renouveller l'illulion qu'il fe ll.attoit de de ceux qui écoient leurs juges naturels, profcrire du fein de l'églife. a voient lailfé au S. Siege le premier ju- Que le zele des évêques devait encore gement des caufes de foi, comme il ell plus s'oppofer à cette nouvelle fpiritua– arrivé dans l'affaire préfente: mais que lité dans un temps où plulieurs faux myf– dans ces rencontres les évêques n'ont tiques, fous prétexte d'élever les ames à. point craint que ces exemples particu- la plus haute perfeétion , avaient entre· liers pulfent déroger à leur droit fondé pris de changer le langage des écritures fur la parole de J. C. même, & fur la & des Peres, d'anéantir la véritable doc• tradition conllante de fon églife. trine de l'églife, & de fubllicuer aux pra- Que c'ell la doétrine que nos prédé- tiques de piété enfeignées par les Saints • ceffeurs nous ont apprife dans le temps & toujours vénérée! par les fideles, des qu'ilr accepterent fa conllitution d'lnno- aétes qui n'éraient propres qu'i détruire t'l Rcla- cent X. contre les cinq propofitions: [ c] l'efpérance chrétienne, & à éteindre tout tio~ ,\,_s dé-que c'ell celle que nous de.-ons tranfmet- fentiment de piété dans les cœurs. l1b.!ral1ons , li <1' ~ r M ,,. du c!orgé do tre a nos ucceucurs. ue nous iommes eueigneurs ont enruite fait leurs France, fur d'autant plus obligés e conrerver reli- obfervations fur les principaux endroits b conlliru- gieufement cette regle inviolable de la du livre de monfeigneur l'archevêque de " 0 " d'lnno- difcipline que ce ront les plus faines Pa- Cambrai , & ils ont employé le rclle de C<Dt X. par . > l' li . C' "- • fi 1 r• ' 1 M. de M><- pes qm nous ont en e1gnce. en am 1 a icance a comparer es vingt-trois µro- c•. qu'lnnocent I. nous a appris ces deux de- polirions condamnées avec le livre, & à. grés de jurifdiétion établis par les conci- examiner le fyllême & les conféquences les dans 1es caufes majeures, entre lef- de l'ouvrage. quelles celles de la foi tiennent fans doute . le premier rang : Si auum, dit ce faine Sig. 7 é, JACQUES - N1cOLAS, arche- [J"1 Ipill. Pape, [a] majores eau fa in medium fue- vêque de Houen. >· V1<lnc. • d l d S a .a /' fi R.othoinag. rznt t'Vo uti., a e em apo;6o :cam •eut Et pl~ b:is, GREB ..\UVAL, fecrétaire. JYnoaus ftatuit poft epifcopale juaicium re– ferantur. Que ces paroles qui rendent un témol– ,gnage fi évident à l'autorité épifcopale méritent une vénération fi11guliere dans cette province, puifqu' elles nous font adrelfées en quelque maniere en fa per· fonnc de S. Viélrix, archevêque de Rouen. Monfeigncur l'archevêque a dit enfui– te, que Il contradiétion que le livre de monfeigneur l'archevêque de Cambrai, t:xcita dans le public, & fur-tout parmi Le même jour :, trois heures de rele– vée, melfeigneurs les archevêque & évê· ques, & lieurs procureurs furd1ts fc font rendus dans Io mème Calle où ils ont pris féance dans le même ordre que le matin. Monfeigneur l'archevêque a dit, qu'il croyait qu'il n'étoit p;;s nécelfaire d'en– trer dans une plus longue difrullion du livre de monfeigneur l'archevêque de Cambrai, qu'ils avaient examiné avec tant de foin depuis plus de deux années Kk ij http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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