Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

D: /.i Foi Cat!zo!ique. T1T. t. 510 ~ 0 9 . 1 • Apr~s leurs aélions de graces, ils fc en premicre in fiance es matieres de foi, font rendus dans Je -~~_me ordre ~ai:s b non feulement par les libertés de l'églife fallc du palais arcluep1f;opal, ':'~ 11 y Gallicane, mais par lcurdivineintlitution; avoit un bureau pr_<pare. IVlonlc1gneur que cependant il y avoir des exemples, que l'archevêque s'etl: all1s feu! au-luu_t bout les Papes avoient condamné des erreurs, du bureau dJns un fauteuil, mc!fe1gneurs fans qu'aucun concile eût précédé; & qu'on les évêques fe. four_ allls pareillem,ent av oit reçu en !·rance de pareilles conHitu· Jans des fauremls, a fa droite, & a C.. rions à caufe de l'utilité que l'églife en re• gauche, & le lieur député fur une fimple tiroir; que comme il éroir de notoriété, chaife à dos. que monfeigneur de Cambrai avoir porté Monfeigneur l'archevêque leur a dit, cette affaire à Rome, & que les prélats qu'il croyoit qu'on devoir. commenc~r diHingués par leur pitté & par leur érudi– par !ire la, letire du Roi_, qui leur ,en;o:- tion, y avaient envoyé leurs écries , le gnoit des atfembler, & 11 a ordonne aulli- Pape avoit été requis en quelque maniere, tôt à fon fecrétaire d'en faire la leélure. que fi les évêques ont droit de condamner La lettre lue, monfeigneur l'archevê- les erreurs qui fe répandent non feulement gue a repréfenté ; a1•ec quelle bonté le dans leurs diocefes , mais dans quelque Roi, pour conferver aux évêques des lieu que ce pui!fe érre, parce qu'ils doivent droits attachés à leur caraél:ere, n'a1•oit préferver du mal le troupeau que J. C. point voulu donner des lettres patentes leur a confié, & que, felon faint Cyprien, l'ourla publication de la conlbtution du ils font, ùzfoiidum q(fcvpi, & que, epif - Pape, que les évêques n'eu!fent préala- copatu.s unus ejl mu.ltoru.m epifcvporum con– blement délibéré par provinces fur !'ac- cordi numerojitute aijfujus: qijl. ad Anco– ceptation de certe conllirution, & ne l'eul- nianum: Que doit-on dire du chef vifible fent informé des réfolutions qui auraient de l'églife? Que les tvêques de rrance été prifes. L',!femblée a témoigné d'une ont bien voulu par le grand refpeél: qu'ils commune voix fa reconnoilfance refpec- fonrgloire d'avoir pour le fainrSiege, dé– tueufe pour S. M. & [on arrachement in- férer au Pape le jugement d'une affaire violable pour fa perfonne facrée. dont il était faifi, & ne pas décider dans lvlonfeigneur l'archevêque reprenant la leurs dioceles ce que Rome examinait; parole a dit, que le Roi toujours atrenrif mais que l'acceptation volontaire avec dé– au bien de h religion , avoir preffé avec libération de la conHiturion de S. S. te· de grandes intlances le jugement du livre noir lieu du jugement qu'ils auroienr pu Je monfeigneur l'archevêque de Cambrai, rendre en premiere in fiance, & fuppléoic au!ll-tôt qu'il avait fu qu'il inrére!foit la au défaut des formalités ordinaires. foi; &qu'on_IJouvoitdire, que fi les Corif- On a lu enfuire plulieurs endroits du tantins, les Théodofes & les autres fou- livre de monfeigneur l'archevêque de verJins s'éroient oppofésaux héréfiesnaif. Cambrai, & principalement les vingt· Jantes de leurs temps avec aurant de z.ele trois articles qui font notés dans la conf• & de fermer<i, que S. :tvl. en avoit fait pa- tirution du Pape. roître pour déraciner des héréfies qui Monfeigneur l'archevêque , melfei– étoienr établies depuis tant d'années dans gneurs les évêques & monfieur le dépuré le royaume, & arrêrer le cours des er- ont fait des réflexions fur les prindpes reurs, qu'on a tâché d'introduire fous fon qui y font établis, fur les confécuence5 glo~ieux regne, l'églife aurait toujours dangereufes qu'on en peur tirer, & fur les JOUI de cette heureufe paix, que les foins li;iifons que ces maximes ont avec des er– du Roi venaient de lui procurer. reurs, qui ont éré déjà condamnées par La contlitution du Pape ayant enfuite l'églife. Et après en avoir fait une exatle ét~ lue, m~nfeign_eur l'archevêque a dir, difcullion, l'a!femblée a déclaré ùnani– .qu on devoir admirer le z.ele & l'applica- mement, qu'elle accepte avec tefpeét & ti~n de Narre Saint Pere le Pape pour :er- foumitfion la conlliturion de N. S. P. le miner une affaire fi dillicile & fi impor- Pape Innocent XII. en forme de bref du t~nt~: mais qu'il y avoit dans cette conf- 11. mars 1699. portant condamnation du t1runon des .termes & des exprellions, qui livre intitulé : Explication des maximrs 1Je ,con\•e;;c:~nt pas à no.s ufages; que les des Sai,1ts far la vie intérieure, par m~lfirc .eveq~es eto1,c;nt les dtpoliraires de la François de Sa!ig;zac Fcnc!on , arc!uvê– doétnne; qu 11 leur ~ppanenoit de juger que, du' de Cambrai• précepuu.r de meffei· çneur3 http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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