Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

"'-6J De la Foi Catholique. TrT. I. 464 fon fuccd!'eur par les lettres exprelfes avec ces paroles fi remarquables: Dccr•· du Clergé fu: approuvé & confirmé par tum ah occùientalibus, ficut mos pofcehat, ad le bref d'l;nocent X. en I6f4· & par les oriefllalts mittitur non injurid extorquendi, bulles d'Alexandre VII. de I6f6. Et a ut nunc agituradfenfom, fed inftruend& uni– ajouté que ces réllex_ions lui [emblent verfarum .confcienc'.~ '?nfaetu1ine. • être (uflifantes pour repondre a ce que Monfe1gneur 1 eveque d Arras a dit monfeigneur l'arc~eyêque a _avancé. q!l'il cr?yoit premiérement de.voir re~er- Monfeigneur l'eveque deSamt-Omer a c1er tres-humblement monfe1gneur 1 ar– dit à l'occaJion de ce qui a été propofé chevêque de la bonté qu'il a eue de vou– par monfeigneur l'archevêque qu'il eft de loir bien expliquer de bouche (es fenti"'- 1' ordre public qu'on ne puillè faire d'af- mens, d'une maniere fi nette, fi précife, femblée dans le royaume fans l'autorité &fi cordiale furia repréfentation faire par du Roi, ni y tr~!ter par conféq~ent, q~e "!onf~ign.eur l'évêque de. Sain.c-(~mcr, & les matieres qu il permettra y etre tra1- d avoir bien voulu le la11fer tnferer dans tées, mais que la piété du Roi eft telle , le procès verbal; qu'il eft perfuadé que qu'il ne peut exiger des évêques qu'ils ad- les évêques alfemblés font libres, com– herent à une foumiflion, qu'ils n'etlime- me il s'eft fait plufieurs fois dans des oc– roient point en leurs confciences être fuf- calions femblables dans l'églife, de trai– fifante; que c'eft pour fatisfaire au mou- ter de toutes les maticres qui regardent vement de cette confcience, & ,P,our pro- leur miniftere; qu'il eft convaincu par curer même par ce moyen l'edi6cation l'autorité du faine Siege, par fa propre publique; qu'il a cru être obligé de repré- raifon & par fa propre religion, qu'il n'y fenter :1. monfeigneur l'archevêque ce qu'il a rien que de très-julle & de très-équi– lui a repréfenté avec tout le refpell: pofli- table dans la conftitution du Saint Pere , hie; qu'il ne peut fe repentir de l'avoir qui fait le principal fujec de cette affem– fait, puifque cette repréfentation a attiré blée; qu'il ne prétend point ici, lorfque de la part de monfeigneur l'archevêque l'on traitera cette matiere, agir comme ju– des declarations de foumiflion fi formel- ge, à Dieu ne plaife qu'il croie l'être les, & fi précifes, qu'il ne peut convenir d'une chofe décidée par Je faine Siege, de la maxime établie par monfeigneur mais déclarer fes fentimens , s'unir au !'.archevêque, que des évêques, juges na- Saint Pere, adhérer à ce qu'il a fi fage– turels de la dotl:rine, felonlui-même,ne ment & fi judicieufement condamné, & puiffent dans le cas particulier porter au- prendre les mefures les plus jufles pout cun jugement ; que quelque refpell: & faire exécuter ponéluellement ce qui ell: quelque foumiflion que des évêques doi- établi par l'autorité du Saint Pere; qu'au vent avoir pour les décifions du faine Sie- refte, comme on a établi dans ce qui ge, elles doivent néanmoins être accep- a été dit dans l'alfemblée , quelques tées par les églifes; que cette acceptation maximes & propofitions, qui, s'il falloir n'eft point une exécution nécelfaire, mais entrer dans leur difcuflion, demande– une acceptation de jugement, qui con- roient de longs examens, & qui porte– fifte à déclarer que la conftitucion ell con- roient l'alfemblée à une longueur in6- forme aux regles de la foi; que cette ma- nie, & à des queftions épineufes, & qui ximede nécellité d'acceptation, & d'ac- ne font point nécelfaires pour celles dont ceptation en forme de jugement, eH fon- il s'agit, il ne prétend point du tout les dee non reulement fur J'exemple de ce qui approuver, quoiC'Ue par les raifons pré– a.été fait dans la caufe du livre de Janfé- cédences, & par' rcfpell: pour ceux qui n!us, mais à fon origine dans l'inllitution les ont avancées , il ne veuille pas les d.1vme des évêques, & dans des très-an- combattre, & quoiqu'il croie qu'on le <;1e~s~xemples ;que le conciledeSardique pourroit avec juftice; qu'en conféquence e:r1v1t une lettre circulaire à tous les évê- il ne i:>rétend approuver par la fignature ques, pour crmremir par leur foufcription qu'il fera des aél:es & du procès verbal :iux ~h,.,~es définies; que Photin, évêque de l'alfemblée que les réfolutions prifes de S1_rm1ui~, ayant été condlmné dans un à la pluralité des voix, & point du tout concile ~occidentaux; t~nu i Milan , les raifons fur lefquelles les particuliers pour a\'Olr renouvelle 1 erreur de Paul peuvent avoir appuyé leurs avis, ou d'au– de Samofatc , le décret de condamna- tres maximes iufércées dans le procès tion fut envoyé aux évêques orientaux verbal, après quoi l'alfemblée s ell fé· Tome 1. G g http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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