Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

459 De la Foi Catholique. T1T. I. 460 que pour les vingt-trois propolirions , ment qui vient d'êtreinCeré. 1°.Qu'ileût fimplement abfolument, & fans ombre été i delirer que ce mandement eût été de rellriéti~n. Ainli nous condamnons adreffé à tous les lideles & non au Cler– tant le livre, que les vingt-trois propoli- gé féculier & régulier du diocefe de rions , précifément dans la même forme Cambrai. Que les paroles effentielles & avec les mêmes qualifications , fün- de ce mandement, font que l'on adhere plement , abfolument & fans_ aucune ref- à la conllitution en forme de bref, tant rriébon. De plus, nous détendons fous poude rext~ dn livre, q:1e pour les pro– la même peine à tous les lideles de ce potinons limplement, abfolument , & diocefe, de lire & garder cc hv~e. fans ombre de rellriélion, & que l'on Nousnousconfolerons, mestres-chers condamne tant le livre, que les vingt– freres, de ce qui nous humilie , pourvu trois propolitions précifémenr dans la que le miniHere de la parole que nous même forme, & avec les m0mes qua– avons reçu du Seigneur pour votre fane- lilicarions limplemenr , abfolumenr, & tilicarion, n'en foir pas alfoibli, & que fans aucune relhiétion; que ce difcours nonoblbnr l'humiliation dn paflenr , le ne femble opérer qu'une foumillion de troupeau croitre en grace devant Dieu. refpeét, & non une foumiflion intérieure; C'ell donc de tour notre cœur, que que dans femblable cas l'églife a toujours nous vous exhortons à une foumiffion exigé une foumillion de cœur & de bon– fincere, & à nne docilité fans réferve, che ; qne c'ell ainli que la chofe a été de peur que l'on altere infenliblement pratiquée après la condamnation du livre h limplicité de J' obéiffance au faint Siege, de Janfénius ; que c'ell ainli qu'elle a été dont nous voulons , moyennant la grace pratiquée dans les conciles qui ont été de Dieu, vous donner l'exemple jufqu'au tenus pour recevoir la foi du concile de dernier fonpir de notre vie. Trente, & que faute de cette foumillion A Dien ne plaife qu'il foit jamais parlé intérieure de cœur & de bouche , il fe– de nous , li ce n'ell pour fe fouvenir roir à craindre en général qu'un homme qu'un palleur a cru devoir être plus do- qui n'aurait point des intentions aulli cile qne la derniere brebis du troupeau, îainres, & aulli droites qu'on ell perfua– & qu'il n'a mis aucune borne i fa fou- dé que les a monfeigneui· l'archevêque, million. Je fouhaite, mes très-chers fre- ne ptîr dans la fuite s'ouvrir une porte res, que la grace de N. S. J. C. l'amour pour revenir d'une foumillion limplement de Dieu & la communication du Saint- de refpell; qu'il eût eré à defirer que Efprir demeure avec vous tous. Amen. le mandement eût exprimé quelque forre t Signé, FRANÇOIS, archevêque duc de Cambrai. Donné d Cambrai , lt 9. avril 1699. Plr 1\-!onfcigncur, DEsA..-vccs, fecrC:taire. Après quoi monfeignenr l'archevê– que a déclaré qu'outre le mandement ci-deffus rapporté , il eH encore prêt à réitérer l'acceptation de la conlhtution du Pape avec meÎ!eigneurs les évêques fes compro\'Înciaux, & à co11damner e11- core une fo·is rrès-fincfremenr & rrès– abfolumenr avec eux fon livre, fans au– cune relhié\ion d'aucun fens du texte par laquelle on peur le fourenir mème 1ndirelèemenr. Monfeigneur l'évêque de Saint-Omer a dit , qt1'a\ 1 J11t de faire l'acceotatio11 de la conilirution , il croit de l'ordre naturel de repréfenrcr ce qu'il ellime être à repréfcnter au fujet du mande- de repenrir ; qu'on fe confole i la vérité de ce qui humilie; mais rien ne dit que lon s'humilie foi-même ; qu'on ne rap– portera point les exemples de ceux qui font tombés dans des pareils malheurs pour ne pas bleffer par une comparaifon l'opinion que l'on a de la vertu fincere de monfeigneur l'archevêque , mais qu'il ell bien certain que ceux qui ont édifié par leurs foumillions , ont cher– ché à avoir autant de témoins de leurs peines qu'ils avoient pu en avoir de leurs fentimens erronés. J\fonfeigneur l'archevêque a dit, que l'alfemblée fe renoit fuivanr lôS inten– tions du Roi , marquées par fa lettre, non pour examiner fon mandement, & polir e11 luger mais pot1r faire tous en– femble ce aue lui archevêque avoit déji fait en fon particulier ; c'ef1-;\-dire, re– cevoir & accepter la confiirurion en forme de bref, & convenir des movens pour en rendre r exécution ponétuelle &: http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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