Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

3 9 5 De la Foi Catholique. T1T. f. 3 9<: fi de quelque puretl d'amour qu'on fait rem- falvi faéli fumus, fuo peélote foveat, pli, il faut toujours conjerver dans fan 'cœ_ur fecundùm quod ait Apollolus: Nunc ['ejfa(rance par /aqutllt n~us Jorn.mes fauve.r, autem manent fides, fpes, charit,1s, tria foivarzt ce que /' Àp_ôtr~ d:t} Maintenant ~e~ hlc ; major autem horu1n efl charitas. Ergo trois chofes, la fot, 1efperance, la chante femper fperanda, cupienda, petenda. demeurent, mais la charité ell la plus gran- nollra falus , eciam quacenus nolha de. Il faut donc toujours efpérer, dejirer, de- quandoquidcm eam vulc Deus , & ad mander notre fa/ut, mime en tant qu'il eft no- fui honorem vulc uc eam ipfi velimus. trefalut, puifque Dieu le veut! (,• qu'.il v~ut Ica fpes proprio in oflicio perfeverat que nous le ,,ou!ions pour fa glozre. Amji l ef non cancùm habicu infufo , fed etiam pérance fe conferve dans fan propre exercice, aélibus propriis qui à charicace imperari nonfcu!cment par /'habitude infufe, mais en- & nobilitati, ut ait fchola , ad ipfius core par fe.s aEles propre.s, qui étant condamnés cl1aricacis excelfioretn fi11em nempc l"U– & ennoblis par la charité, comme parle/' ùo- ram Dei gloriam fimplicillimè rdè– /e, font rapportés très·ftmplement à /afablin1e runtur. fin de la charité même, qui eft la pure gloire de Dieu. Sepciémement ,j'ai dit qut cet état de clra– rité 1zefi trouve que dans unp1tit no1nbre.t:fa– mcs tr(s-parf•ùes, & qu'il eft en dies feule– ment habituel. Quand ie dis habituel, il Dieu neplaifl, qu'on entende u.n état inamifli– ble ou exempt de toute variation. s; cet état efl encorefu.jet aux péchés quotidiens, à com– bien plus forte raifan efl-il compatible avec· des aâes faits de ttmps en temps , qui ne /aif fent pas d'être bons 6• méritoires , qu.oiqu' ifs [oient un peu moins purs & déjintéreJTés. l/fof fit pour cet état que les alles des vertus y [oient faits le plu.s fou.vent avec cette perfec1ion que la charité y répand, fJ dont elle les anime. Toutes ces chofes font conformes aux trente– quatre articles. le joi1zdrai, Très-Saint Pert, au livre que j'ai publié un recueil manufcrit des fenti1nens des Peres & des Saints des derniers jiec/es far le pur amour de.s contemplatifs afin que et qui n'eft que Ji1nplement expofé dJns le premier ouvrage, fait prouvé dan.s leficond par les té– moi"gnages, é,• par les fintimens des Stiints de tous lts Jiecles. Je faumets du fond de mon cœur, T. S. P. l'un & l'autre ouvrage au ju– gement de la fainte églife Romaine, qui efl la mere de toutes les autres , fJ qui les a cnjêi– t:nées, Je dévoue, & ce qui dépend de moi & moi-même à V. S. comme le doit faire u.'1 fils plein de tele & de refpea. Que fi mon /i1·re frtinfoisa dijà été porté à V. S.je vous fop– p/ie très-humblement, T. S. P. de 1ze rien dé– cider ,fans avoir vu auparavant ma traduc– tiun latine 3 qui partira tout au plutôt. Que me rcfte-t-i! à faire, fi cc n'efl de fau.haiter un long pontificat à un chef des pajlcurs qui gou– verne avec un cœur défintéreff; le roy:.1u11ze de J. C. & qui dit dvec /'app/audiffement de tou– tc.s les 1ititiv1zs c.:.r.clzoliques à fan i!!uflre f:.J1r.il– le; je ne vous connoispoùu, Enfaijâ!ll tous les Septimo, afferui hune llatum purz cha· ritatis reperiri in paucillimis perfeélis • & elfe tantummodo habitua!ern. Qui ha– bicualem dicit, abfic ut dicac inam(f!i– hi/em aut experttm cuju_fêunque Vtiriatio– nis. Si quoridianis peccacis non vacet llacus ille, quanco magis admittic aélus incerdum elicicos qui quidem boni ac meritorii funt , eciamfi paulà minus puri , & gracuici ; fuflicit ergo ut ple– rumque in eo llatu aélus vircutum cha– ritate imperante & informance exer– ceancur. Haélenus omnia, criginta & quatuor arciculis epifcoporum con– fona. Opuîculo à me in lucem edico ad– iungJm, Sanéliflime Pater, anciquorum P.acrum, ac rccenciorum Sanélorum de amore puro & contcmplativo fenten– ciarum manufcriptam colleélionem. !ta quod priori in opufculo fimplici cxpo– fitione declaravi, polteriori in opufculc> omnium f:eculorum cel'rimonia ratum facienc. Ucrumque opus , Beaciflime Pater, fanél:x Roman:e cccleli:e czcera– rum macris & magillrx juclicio fubmittc> tocis pr:ecordiis, mea mequc ipfum utl /ilium obfequenciilimum Beaticudini Vellrx dcvoveo. Quod fi libellus gal– licè fcriptus ad Beatitudinem Vellram jam perveneric, hoc unum impenfiflimè oro, Sanéliflime Pater, ne quid llaruas, ante perlcélam quam brevi milfuru~ fum btinam verfionem. Quid fupercl~ 11ili t1t <liutur11a1n incolu111itarem exop– rcm ei c;ui incorruptc> animo Chrilli regr1t11n procurat, & ct1m ranto c~­ tholici orbis appbufu claris propinqu!s ait, ignoro vos. His quocidianis vous http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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