Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

· 3 41 De la Foi C~tholi~ue. !1~. l.' ~4.r. pinguem, & inclamamus attende~- mijJion qu on/ut doit. C eft11ousfeulquenous confi– tes gregi notlro , ftiper quem Spin- derons_ comme ~ne mont".gne fert.t!e & abondant<"' rus Sanétus pofuit nos ~eger_e .eccle- 1ou~ biens? qui nous obl~g~ de CT-U~ au troupeau que :ftam Dei ut quid fufp1cam1m mon- le S. EJPrtt nous a donne a conduire dans le champ tes coag~latos'I Nulium quippe no- de l'églife: que craigner.-vous, d'approcher de ces vimus montem coagulatum, quà1n montagnes fécondes, d'où.coule le lai~ & le miel 'f apollolicum, ubi doéhina c:rlell:is, Certes nous n'enfavons pom~ ~eplus riche en toutea ficut lac parvulis, bene autem valen- fortes de commodités & de de~ices, que la '!'ontagne tibus tanquam rolidus cibus mini!ha- apojlolique, d'où Je tire le /!llt de la doqrcne céleffe. rur. In hoc monte nos ipfi pafcimur, qui jert d'aliment aux eufans, & ~e v:andefo!tde, ut ait divus Augutlinus ad populmn dont les grands fa fortifient. O~t ~ c ejl fur cette f ~um , pafd~us, vos, pafc!mur vo- montagne, ~am.me du S. Augujlm ufon peuple,que bifcum: ·& qwa m eo Dommus do- nous nous repaij{ons nous-memes, .& 'J'ous autres cet tbtuimus ibi (ecundüm verba auffi prentt doucement votre nourriture : & enfin T er'culliani finem qu:rrendi , ll:acio- tous enfemble nous cherchons li patur1r. Etparce que nem credendi; expunétionem inve- c'eft encore le li<u. où Dieu nous enfeigne, c' rjl-là niendi. T uam ergo auétoritatem no- pareiliement, je/on que Tertullien nous t'apprend, bis for.è pr;dl:o [l'eramus ~~v7rsùs ~ue nous devon~ terminer t,outes nos.'ourji:s!& no~s eos,q111 omnem cunofitatJS hbidmem etablzr en/a foz, fans eJFerer1amais de aecouvnr effundunt,po!l:definitam fi.dei doétri- au-delà aucuns nouveaux pays, où nous puij{tons nam, nec ad l\1arciani diél:um atten· être mieux. Nous ejpérons donc, T. S. P. que vous dunc,c;uo ait,cùm quis poil: accepcam nous appuyer<{ de votre autorité contre ceux qu.i .fi dei veriratem aliquid amplius qua:- nonohftant toutes les décifrons de la foi, donnent rit, 1nendacium qttzric. 111 te a11te1n,. encore la liberté toute enciere à leur curioji té de rai... velut in Petri Cuccdfore, noll:rum fonnercomme il leur plait, & nefo,nt aucune rifle-. cmnium forcicudo fi rma ta ell:,cùm ad xion au. petit mot de Marcian, qui dijoit, que celui· confultationem nofiram refponfum là qui cherche quelque chofeau.-deili d'une verité de ab apoll:olica Sede mana vit adversùs foi qu'on lui propofe nepeut trouver que!'erreur fç fcienciam falfi nominis, qu:r in divi le menfonge. Or comme c'ejl de vous, comme du Augu!bni doétrinam invaferat, arque fuccej{eur de S. Pierre, que nous tenons toute notre ejus nomine circümfere~acur. Cau- force ,auffi n'a-t-ellejamais hi maintenue plus vi-. fa h,:rc jam finita,. fi aliqua n~vit~S goureu.fementquequandenfuitede la lettre que nou~ lterll~n e111erfer1t, 1nd1get tantum 1n adreffames au S. jlege, nous en eumes une réponfo folatrnm, defeniion~ tua, ut flavia- judicieufe, qui nousfit aifimentconnoùre l'artrfice, nus de h:rrefi Eunch1ana ad Leonem dont fous un nom fùppojé on avoit déguifl la vraie fcnbeb.at . l·.xurgat ventas, & de fua dollrine de S. Augujlin qu.i paroijfoit lors feus un. p~uenua e_rumpat, tuo mumta pr:rli- hideux mafque. Mais enfin ce procès ejl vuidé: que dio, quœ Jam.d~dum. abfcond1 eru- s'zlyaencore quelqu.enou.velléerreurqui ofe parot'– b~fcat, adh1b1ta ~hantace manfuet~- tre, ilfaffit pour TWtre confolation que vous 11ous d1ms. Adh1beat_ San_él:nas tua ch~n- déclarù{ le protelleurde la vérité, ainfi qu.'écrivit tatem. fevencaus, Jaculare fulnuna aucnfois Flavien au PapeLeon, a11jùjet de thé– cx. alulEma tua fpecula adve~sùs réfr~ ti'Eutychès. Sus doric que la véritifefafje'J'oir f~1enc1am extollentemfefupra [c1en" maintenant,[,/ de honuufe qu.' elle étoit, ou même ttam. Dei , ~um nos. touus ecclefi:r trop patiente & débon1ùJ.irt, en compagnie d'une ~albclt!:r vues colhgcrnus , atqu.e charité douce à l'excès;qu'elleparait'" tête levée (r infir~~a ac1e dc:pu~nab1rnus ~ub tu1s la faveur de votre jainte prétention: que V. S. ujê aufp1c11s, .& .Chnlhamllim1 Regis maintenantd'unevertuunpeu plusf/vere. & affet. tutela, CUI non folùm regmm , fed généreufepour la11cer du haut devosmonta;nes a·'où· , . . . / , . vo~s confuiérer t_outc: fa terre~ des foudres cap~b!es tf aneantrr la folle .fize~ce del lzeretzque , quz par u.ne 11anzté infopportable, prétend. t' empor– ur for la fageJf;, 4~ Dieu.! & nous cependant, tant qu'il fera pof/ih!e, nous unirons toutes ts ;roul'.es de I eglife Galbcane, & en ?atail/e rangée, 11-0us combattrons fous""" drapeaux , fi fi. us l heureufe conau1te de notreRoi T. C. que 11ous favon.r apporter en cette importante a f– air~ V.un sc~u~autant a~imé d! '.a fainteté du facerdoce, que fortifié de la digniré royale . de quo1 . . na pas moins de1oie q e ··fi t: . ' , . . ' ·/ , l'E . , u, r;ous, on Jent1mcru t:tant tt mémeque ctllil de S. Leorr par ar.t a mpereur Theodo'è au 'u et d ·1·L' 'fi d'E L' •· · · · · E fi 1• J''l e nere" · .utycnes qu cl lui con'eillou d'<xter- mmer. t non eukment le Ro · · ,ir. 1 J' · · ~· · ., é , . . , , i , mais au.pi a \t:lne fa mere, a tou.1ou.rs fait paroitrt fa pie& tres-;ar11cu!iere 11 rlifendre /' églifc ·~~"' ceue fr(réfie peflilenu do Janfi!niui, 'iu' ell1· http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence