Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1 De la Foi Catholique. T1T. l. 1!Î4 d~ :an diocerc j ravoir, que la doétrine fur !efquelles l'alfembl,ée trOUVa b~n, <jUC d s Augunin touchant la grace, le libre l'on feroit une conference _part1cultere eb: & 1 e' 'e"ination n' enif;oint avec monfeigneur de Sens: Pour cet ef- 2r itre a pr ll i~ ' . , If" • !' 1 ' ue d ' la co11""irution du ape fet furent pnes menetgneurs arc leveq con amnee par " ' ' ' d L" & qu'en re (oumettant à icelle, comme il de Touloufe, les eveques e dmffhs • a déjà fait J\'ec tous mclfeigneurs Ces con~ de Montauban , de R,ennes _& e o– fi s & Coufcrivant à la réfolution qui dez, qut furent charges de fair~ leur rap– a er:(fJ par pluralité d~. voi_x { ~our ne port à l'alfemblée le lendemain fecond s'/loigner du refpeét qu 1! dott a l'_alfem~ iour de feptembre. blée ni de l'efprit d'union & de paix, qui --------------– doit 'être inviolable dans l'é~life, il n'en- tendpointqu'il foitpréjudicie à la doétrine de S. Augu!lin fur la matier_e de la !\race, de la prédenination & du ltbre arbitre. Le frcond atte de même jour, en celui de monfeigneur l'évêque de Comense.; c:iui dit, que pour empêcher le. m_auy-a1s delfein de quelques doéteurs qm d1Co1ent que la doétrine de S. Augunin & de S. -Thomas était condamnée par la conftitu– tion il était obligé de déclarer 'ju'en Ce fou~ettant comme il a déjà fait à acon(– :timrion, avec tous meffeigncurs Ces con– freres, & (oufcrivant à la réfolution qui a paffé par la pluralité des voix , pour ne s'éloigner du refpcét qu'il doit à l'affem– hlée, ni de l'efprtt d'union & de paix qui .fait être inviolable dans l' églife, il n'en– rend point que ni la conlhmrion , ni la réfolution préfente de l'affemblée, préju– dicient à la doétrine de S. Augullin fur la mariere de la grace, de la prédellination & du libre arbitre. Par le croifieme aéte, qui en du 9. d'a– vril, mon(eigneur de Sens déclare que pour éviter qu'on ne lui rendît mauvais office près de S. S. fous prétexte qu'il avait eu un avis différent de celui qui :avoir paffé à la pluralité des voix; il dé– clarait, que comme il (oufcrivoit à la ré– folution de l'affemblée, encore qu'il n'eiît pas été de l'avis qui a paffé à la pluralite, pour ne s'éloigner du refpeét & de lavé– ritable union qu'il doit avoir avec les pré– lats qui la compofent , il ne manquerait aux devoirs qu'il doit à S. S. protellant qu'il (e foumet à la conllitution & la re– çoit entiérement. Monreigneur l'évêque de C omenge adhéra à cet aéte qui ell: li– gné des deux. Après la leéture, monfeie;neur de Sens dit, qu'il lui était aifé de jufÎifier fon pro– cédé, tant par la nécellité qu'il avoir d'empêch~r les mauvais defTeins de quel– ques ecckfia!l1ques de fon diocefe que par d'autre~ moyens qu'il allégua. c)n fit enfuite quelques réflexions fur ces aétes, Du famedi deuxieme jour de feptem– - bre à huit heures du malin , mon· , feigneur l'archevêque de Narbonne, pré,/idanc. · M Effei.,.neurs les évêques de de– hors"extraordinairement appellés comme le jour précédent, s'étant rendus en la falle des Auguflins & pris leurs places , monfeigneur le prélident a dit , que l'affemblée étoit prête d'entendre le rapport de meffeigneurs qui s'étaient mis au bureau. J\.1onfeigneur l'archevêque de Sens a dit, qu'une affaire importante l'avait empêché de fe rendre à temps au logis de monfcigneur !'archevêque de Touloufe, d'où mefTeigneuts les commif– faires éraient fortis un peu actparavant G;..Ïl y arrivât, dont il était marri : Et enfuire il a ajouté , qu'il fe départait des aétes de déclaration qui aYoient été lus le jour précédent. Incontinent la leè1ure ayant été faite du projet que meffeig:tenrs les commillàires avaient «~rêté, monfei– gneur de Sens a dit , conformément à. icelui : Qu'il [e foumet fincércment à la conftitution de N. S. P. le Pape Innocent X. Celon fon véritable fens expli<iué par l'affemblée de meffeigneurs les prélats du 28. mars 16 f 4. & confirmé depuis par le brefde S.S. du 29.feptembre de la même année; non feulement pour ne point s' é– loigner du refpet\ qu'il doit :\ ladite af– femblée , & de l'efprit d'union & de paix qui doit être in,·iol:tble dans !' églife , mais auffi àcaufe qu'il s'y croit véritable– ment obli~é en conf1:ience. Et d'autant que meffei~neurs de l':dfemblée ont juge, que les déclarations ci-deffus énoncées font contraires à ce fentimcnt , il les a ' , Ct:V0(1U{'fS. Enfuite monfeigneur l'archevêque de Toulou[e a c!it, qu'il était oblir:<' pour achever le rapport de faire obfetver à 1.i compagnie, que dans le bref, il y a une http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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