Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

191 De la Foi Catholique. T rr. I. 1 91 3 cout le monde chrétien comme une Telle eH l'expoiition de la do<;hinc xxrr. contèllion de foi, qui ne contient autre catholique , en laquelle, pour m atta- c""'"I'~· dr chofe que la pure pa~ole de D~e.u , & cher à ce qu'il y a de principal , j'ai" .,.,.," l:'our laquelle il,s ont dit e~ la prelencant lai!fé quelques quell:ions que mellieurs a nos Rois, qu une mfimte de perfonnes de la R. P. R. ne regardent pas comme éroient prêtes à ré~andre leur ,fan!\· Je un fujet légitime de rupture. J'efpcre lai Ife au Cage leél:eur a fane fes rdlex1ons que ceux de leur communion qui exa- fur le décret de 'e fynode, & j'acheve mineront C:quitablement toutes les par– à'expliquer en un mot, les fentimens de cies de ce traité , feront difpofés par l'églife. cette leéture :l mieux recevoir les preu- xxr. , ~e F~ls de Dieu aya.nt voulu 9u.e fon ves fur lefquelles la foi de l' églife ell: r.·;""'"'' d" eghfe fut une , & fehdement baue fur établie; & reconnoîtront en attendant, ~~j.j-/:j·~;."'- l'unité, a établi & inll:irué la primaut.é que beaucoup de nos controverfes fe de faint Pierre pour l'entretenir & la ct- peuvent terminer par une fincere expli– menter. C'en pourquoi nous reconnoif- cation de nos fentimens, que notre doc– fons cette même primauté dans les fuc- trine ell fainte , & que felon leurs prin– celfeurs du prince des apôtres , auxquels cipes m~mes aucun de fes articles ne on doit pour cette raifon, la foumillion renverfe les fondemens du falut. & l'obéilfance que les faints conciles & Si quelqu'un trouve à propos de ré– les faines Peres ont toujours enfeignée à pondre à ce traité, il ell: prié de con– tous les fideles. fidfrer que pour avancer quelque chafe, Quant aux chofes, dont on fait qu'on il ne faut pas qu'il entreprenne de rC:futer àifpute dans les écoles, quoi9uc les mi- la dotèrine qu'il contient, puifque j'ai ninres ne celfent de les alleguer pour eu delfein de la propofer feulement, rendre cette puilfance odieufe, il n'ell fans en faire la preuve; & que li en cer– pas nécelfaire d'en parler ici, puifqu'elles tains endroits j'ai touché quelques-unes ne font pas de la foi catholique. li des raifons qui !'C:tablilfent, c'eH à caufe fuffit de reconnoître un chef établi de que la connoi!fance des raifons princi– Dieu , pour conduire tout le troupeau pales d'une doét:rine fait fouvent un par– dans fes voies ; ce que feront toujours rie néce!faire de fon expofition. volontiers ceux qui aiment la concorde Ce feroit aulli s'écarter du de!fein de des freres & l'unanimité eccléfianique. ce traité • que d'examiner les différens Et certes , fi les auteurs de la réfor- moyens dont les théologiens catholi– mation prétendue eulfent aimé l'unité, 9ues fe font fervis pour établir, ou pour jJs n'auraient ni aboli le gouvernement ~claircir la doét:rine du concile de é_pifcopal qui en établi ~ar JE~ us - Trente ' & les diverfes conféquences CHRIST meme , & que l'on vott en que les doéteurs particuliers en ont vigueur dès le temps des apôtres , ni tirées. Pour dire fur ce traité quelque méprifé l'autorité de la chaire de faint chofe de foli<le , & qui aille au but, il Pierre, qui a un fondement fi certain faut ou par des aétes que l'églife le foit dans l'évangile , & une fuite fi évidente obligée de recevoir, prouver que fa foi dans la tradition : mais plutôt ils au- n'cll pas ici fidclement expofée ; ou roient confervé foigneufement & l'au- montrer que cette explic1tio11 !aillé tou– torité de l't'.·pifcopat, qui établit l'unité tes les objeétions dans leur force, & dans les églifes particulieres , & la pri- toutes les difputes en leur entier; ou en– mauté du fiege de faint Pierre, qui ell le fin faire voir précifément en quoi cette centre commun de toute l'unité catho- dotèrine renvcrfe les fondeme11s de b, lique. foi. CHAPITRE http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=