Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

1 ti 9 De la Foi Catholique. T1T. I. 190 prife en elle'même, & i,~dépendam!1'ent & commune à toutes les ég!((cs, qu'on pro– âe l'interprétation de 1 eglife , pu1fque pofoit de drelfer. Celles de ce royaume cette parole ayant été.employé~ dans les forent conviées d'envoyer à une alfem– premiers jugemens , ils ne la11fent pas blée qui fe devoit tenir pour cela , des d'en permettre l'appel. C'e!l: donc cette grns de bie.• , approuvés & a•torifés de parole comme int~~pr~tée pa~ I: fouve- toute~ /cfiiites églijis , avec amf!e fro– ·rain tribunal de 1 eghfe , qui tait cette curatlOll POUR TRAITER, ACCORDER, finale & derniere réf?tution,:, laquelle ~u.i- ET DECIDER DE TOUS LES POINTS conque refufe d'acqui~{cerde pom~ en point, DE LA DOCTRINE, & autres chofcs con– quoiqu'il fe vante d'être autonfé par la cernallt l'union. Sur cette propolition, parole de Dieu, n'ell plus regardé que voici en quels termes fut conçue la réfo– comme un profane qui la corrompt, & lution du fynode de Sainte-Foi. Lcjynode qui en abufe. · , . . natio1zal de ce royau1ne, apr~.s avoir remer- Mais la forme des lettres d envoi qui . cié Dieu. d'une td!c ouverture, & Loué le ·fut drelfée au fynode de Vitré en 1617. foin, diligence, & bons confcils desfufdits pour être fuivie par les provinces, quand co;ivoqués, & APPROUVANT LES REME– elles députeront au fynode national, a DES QU'ILS ONT MIS EN Av ANT, c'e!l:– encore quelque chofe de bien plus fort. à-dire , principalement celui de drelfcr Elle e!l: conçue en ces termes : Nou.s pro- une nouvelle confellïon de toi, & de mettons devant Dieu de nou.s fou.mettre à donner pouvoir à certaines perfonnes tout ce qui fera conclu & réfalu en votrefainte de la faire, a ordonné, que Ji La copie de ajfemblée , y obéir , & l' exlcuter de tout la fafd. confejfion lie foi eft envoyée ;, temps, notre pouvoir , perfaadés que nou.s fommes elle JOit exami1z.ée en chacun fynode provin– que Dieu y préfidera, & vous conduirapar cial, ou a14tref1)eR.t , felon La commodité de fan Saint·Efprit en tou.te1Jérité fJ équ.ité,par chacune provin,çe ; & cependant a dépuré la regle de jà parole. Il ne s'agit pas ici de quatre mi,.iftres les plus expérimenté• en te/– recevoir la réfolution d'un fynode, après les affaires , aul'quels charge exprejfe " Izé ·qu'on a reconnu qu'il a parlé Celon l'é- donnée de fa trouver au lieu (,'jour avec let– criture: on s'y foumet avant même qu'il tres, & amples procurations de tous les mi– ait été affemblé ; & on le fait , parce niflres, & anciens députés des provinces de qu'on e!l: perfuadé que Le Saint-Ejprit l et royaume, enfemhle de morifèigneur le Vi– préjidera. Si ·cette perfualion e!l: fondee comte de Turenne, pour faire toutes les clzo– (ur une préfomption humaine: peut-on fes que def{us: miimeen cas Q1i'ON N'EUT en confcience promettre devant Dieu defe LE MOYEN D'EXAMINER l'AR TOUTES fou.mettre à tout ce qui fera conclu & réjàlu, LES PROVINCES LADITE CONFESSION , y o/,éir ~ 6• /'exécuter de tout fon pou.voir? on s'efl remis à leur prudence G• foin juge· Et fi cette perfuafion a fon fondement ment pour accorder & CONCLURE tous les dans une créance certaine de l'allill:ance points qui feront mis en délibération ,[oit que le Saint-Efprit donne à l'églife dans POUR LA DOC.TRINE, ou autre chofc con– fes derniers jugemens; les Catholiques cernant le hien , union & repos de touccs même n'en demandent pas d'avantage. les ég!ifes. C'e!l: à quoi aboutie enfin la Ainli la conduite de nos adverfaires faulfe délicatelfe de mefiieurs de la R. fait voir qu'ils conviennenr avec nous P. R. Ils nous ont tant de fois repro– de cette fuprême autorité, fans laquelle ché comme une foiblelfe, cette foumif– on ne peut jamais terminer aucun doute fion que nous avons pour les jugeinens de religion ; & fi lorfqu'ils ont voulu de l'églife, qui n'eft , difent-ils, qu'une fecouer le joug, ils ont nié que les fide- fociété d'hommes fuiets à faillir; & ce– les fuffent obligés de foumertre leur iu- pendant étant alfemblés en corps dans un . geme11t à celui de l'églife , la nécellité fynode national qui repréfentoir tou– d'établir l'ordre les a forcés dans la fuite tes les é~li(es prétendues réformées de :i reconnoître ce que leur premier enga- France, ils n'ont pos croint de mettre gement leur avoit fait nier. leur foi en compromis e11tre les mains Ils ont polfé bien plus avant au fynode. de quotrc hommes, a\'ec un fi i::rand national, tenu:\ Sainte-Foi en l'on 1 ;78. abandonnement de leurs propces fe11ti– ll fe fit quelque ouverture de réconcilia- mens, qu'ils leur ont don11é plein pou– tion avec les Luthériens , par le mo7en voir de changer la même confeflïon de è'un formulaire de profejflon de foi gér.aale foi , qu'ils propofent encore aujourd'hui http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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