Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

l'hii. i. 12. Ibid. 11. 15 5 1J,e la Foi Catholique. T ~.T. ·I. . 1 5 G au Pue,& enluifant 11cceptespar le Pere. nable~, sils ne confelfo1ent que cet~e C"eft pourquoi nous demandons tout , ~oélnne fuflit P?Ur apprendre au,x ch.re– nous efpérons tout, nous rendons grace tiens, q_u ils doivent rapporter a Dieu de tout par N. S. J. C. Nous confef- par .J. C. t?~te la gloi~e de leur falut. fons hautement que. nous_ ne fommes 51 les mm_1Hres aprcs _ce!~ ~e Jettent agréables à Dieu qu en lui & par lui , fur des quelbons de fubt1lite, 11 ell bon & nous ne comprenons pas qu'on plJilfe de les avertir qu'il n'ell plus _temps dé– nous attribuer une autre penfée. N?us formais qu'ils fe, rendent fi d1ffic,iles en– mettons tellement en llll feul toute 1ef- vers nous , aprcs les chofes qu 1ls ont pérance de notre falut, que nous difons accordées aux Luthériens, & à l~urs l?ro– tous les jours à Di:u ces paroles dans le p_res freres fur le fuie~ de la. preddbn~­ facrifice : Daigne{ , ô Dieu , accord,er à tlon _ & . de la,grace. Cela doit leur .avoir nous pécheur.s, vos firviceurs , qui efpcrons ~ppr1s ~ fe redu1re dans c~cte 11~at1ere , en la multitude de vos miféricordes • que/que a ce qm en abfolument necelfaire pour part & fociété avec vos bienheureux apô- établir les fondemens de la piété chré– tres & martyrs, au nombre defque{s nous tienne. vous prion.s de vouloir nou< recevoir , ne Que s'ils peuvent une fois fe réfoudre regardant pas au mérite , mais nou.r par- à fe renfermer dans ces limites, ils feront donnant par grace au nom de J. C. N. S. bientôt fatisfaits , & ils celferont de L'églifc ne perfuadera-t-elle jamais i nous objeéler que nous anéantilfons b fes enfans qui font devenus fes adverfai- grace rie Dieu , en attribuanr tout à nos res, ni par l'explication de fa foi, ni par bonnes œuvres; puifque nous leur avons les déci fions de fes conciles, ni par les montré en termes fi clairs dans le con– pricres de fon facrifice, qu'elle croit n'a· cile de Trente ces trois points fi décififs voir de vie , & qu'elle n'a d'efpérance en cette matiere : Que nos péchés nousfont qu'en J. C. feul ? cette efpérance eft li pardonnés par une pure miféricorde, à caufe forte qu'elle fait fentir aux enfans de Dieu de ). C. que nous devon.s à une libéralité qui marchent fidelement dans fes voies , gratuite la juftice qui eft en nous par le une paix qui _{urpaffe toute intelligence, Ce- Saint-EJPrit; & que toutes les honnes œu– lon ce que dit !'Apôtre. ~iais encore que vres que nous faifons font autant de dun.s de cette efpérance foit plus forte que les la grace. promelfes & les menaces du monde , & Auffi faut-il avouer que les doétcs qu'elle [uflife pour calmer le trouble de de leur parti ne contellent plus tant nos confciences; elle n'y éteint pas tout- fur cette matiere qu'ils faifoient au com– à-fait la crainte, parce que li nous fom- mencement, & il y en a l'eu qui ne nous mes alTurés que Dieu ne nous abandonne confetTent qu'il ne fal101t pas fe féparer jamais de lui-même, nous ne fommes pour ce poinr. Mais fi cette importante jamais certains que nous ne le perdrons difficulte de la jullification, de laquelle pas par notre faute, en rejettant fes inf- leurs premiers auteurs ont fait leur fort pirauons. Il lui a plu de tempérer par n'ell plus maintenant conlidérée comm~ cette crainte falucaire la confiance qu'il capitale par les perfonnes les mieux fen– infpire à fes enfans, parce que , comme fées qu'ils aient entr'eux, on leur lailfe dit faint Augullin , telle ell notre infir- à penfer ce qu'il faut juger de leur fé– micé dans ce lieu de tentations & de pé- paration , & ce qu'il faudroi1 efpérer rils , qu'une pleine fécurité produirait pour la paix, s'ils (e lllettoient au-delfus en nous le relàchement & !'orgueil ; au de la préoccupation, & s'ils quittaient lieu que cette crainte, qui felon le pré- I'efprit de difpute. cepte de !'Apôtre, nous fait opérer notre Il faut encore expliquer de quelle forte L "r.I1 1- 1 - fi l b f d 'l tJ .rt11 .zr.. a ut avec trem tement, nous ren vig1 ans nous croyons pouvoir fatisfaire à Dieu ,;,.,_,le P"•-- & ca1't que l u h f; fi d J -,,. ,.,,,,, "" 1" " 1o s nous attac ons avec une par a grace , a n e ne a111er aucun ;.a.1 8 ,.w. humble dépendance 3 celui qui opere en doute fur cett~ matiere. nous par fa grace, le vouloir & le faire Les Catholiques enfeignent d'un com– fuivanrfon bon p!aifir, comme dit le mê: mun accord, que le feul J. C. Dieu & me faint Paul. homme rout enfemble , étoit capable Voilà ce qu'il y a de plus nécelfaire par la dignité infinie de fa perfonne dans la doêtrine de la jullification; & d'offrir à Dieu une fatisfaélion fuffifant~ nos adverfaires feroient fort déraifon- pour nos péc!iés. ~'lais ayant fatisfait http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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