Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France : Tome 1

• 1851 Des llérétiques. T1T. VI. CHAP.IV : tS5l. noue catholique religion : CAR rel ten~ue rel·i~ion·, & aulli peu· que· les eft notre plaifir & vàuloîr. S1 DON:.IONS demers q(l']Js nous·, p:i:yenr f~ient· par E:.1 "MANDEMÉNT, &c. DoNNE' à Paris eux·fidele~ent ITl~rric-~· & c:!Tlploréspour le huitieme jour de _novembre, l'an d; notre f~rv1ce. Et a·cetre'caufe-,defiranty grace mil fix cent foixante-fc:pt, & de pourvo1r·, & n'oublier rien de ce· qui notre regne lel'eptieme. Signéjur le repli· peut fervir à conferver & maintenir no– par le Roi feant en fon confeil : tre état en furere. RoDERTET. Et fcellé fur double queue SAVOIR FAISONS, que nous, par l'a- de cire jaune. vis & déliberation de la Reine notre Lues , puMiées & enrégiflréts, uui & ce três"hcinorée dame· & mcre de notre conjêntant & requér.mt le procureur général tièsccher & très-amé frerc le 'duc d' An– du Roi'. A Paris en parlement le vingt-quti- jou & de Bourbonnbis, & notre lieute– trieme jour de novembre , tan mil jix cent nant général repréfèntant notre per– foixance-fept. Ainfi ligné, nu TILLET. fonne p~r tous nos royaumes, pays & fu– Jets, prmces de notre fang , &· autres princes, grands & nor.ibles perfonnages de notre confeil privé, avons dtclaré & déclarons· par ces prtlentes-, que nous ne nous voulons plus dorénavant fer– vir de ceux de nofdits officiers qui font de ladite religion , foit de nos cours de parlement , chambre des comptes , grand confeil , trcfforiers de France , & généraux de nos finances , généraux des monnoies , baillis, fén·échaux, pré– vôts ,, ou. leu.rs lieutenans , & autres nos officiers quelconques étant de b– dice religion , tant de judicature , de finances, que d'autre qualité; les ayant à cet effet déchargés, comme d'abon– dant nous les déchargeons d'iceux états & offices , pour en être ci-iprès par nous difpofé, & y être pourvu de telles pet– fonnes catholiques , fuffifantes & capa– bles que bon nous femblera. Et néan– moins , d'autant qu'entre ceux de nos officiers de ladite religion , il y en a , les uns qui font en armes avec ceux qui fe font de nouveau élevés contre nous , qui leur adherent, ou les aident & favo– rifent de leur confeil, moyens & fa– cultés: d'autres qui fe font doucement contenus & contiennent rous la tolé– rance de nos édits , dcrquds il etl bien raifonnable de faire quelque différence & diflinélion ; & qu'ils ne foient traités de m~me façon que les autres. Nous vou– lons & ordonnons que ceux de nos offi– ciers de ladite religion, qui n'ont porté les armes avec lefdits élevés , ni eu au– cune participation ou incclligence avec eux , aient dedans vingt jours , après la publication de ces préfences , à nous en– voyer leurs procurations, pour remettre en nos mains lcurfdits états & offi– ces ,,auxquels fera par nous poun·u de perfonnes catholiques, fuffifances & ca- 11. Déclaration de Charles IX. 'Lu'il ne veut plus Je fervir de fes ojftâers, tant de judicature que des finances, qui fane de la nouvelleprétendue re– ligion, du moisdefepcembre lfffS. regijlrée au parlement, le 2S.fep– tembre audit an , & au Châtelet, le dernier dudit mois de fepcembre. C Harles, &c. :l. tous ceux qui ces pré– fentes lettres verront , falut. Le mat1vais devoir que nous avons ci-de– Yant connu en plnliètirs de _nos offi– ciers , tant de judicature qne des finan– ces, qui tont & fontprofeffion de la nou– vèlle prétendue religion , s'étant mon– trés fi avéuglés en leurs paffions, & peu fc fouvena11t de ce qu'ils nous devoient, que les uiis au lieu d'.èntendrè à bien & legitimément adminiftrér leurs charges , ont fait furprendre aucunes de nos vil– les , & icelles ditlraire. hors de notre obéilfarice : les aùcres fe font failis de nos deniers , & d'iceux ont aidé , re– càuru 8i: favorifé ceux qui fe font élevés contré nous ; au grand détriment , doin– mage & 1;réjiidice de no.~ affaires , nous admonelle en ce te1nps des troubles qui nous ont ~té rcnouvellés par ceux qui font profellion de bdite nouvelle pré– tendue religion , s'étant deréchef rele– vés en af111es Contre ,-i~uS , & ëxerç·aiiS tous aéles d'hollilité & î"nhumJnité à l'encontre des çatholiques, ilos bons & Joyau~ fujets, d"avifer i y donner o·rdre, pour la confervation Je nofdits bons & loyaux fujets qui fe perfuadent ne pou– voir recevoir aucune adminiftration de jufrice de c·eux de ladite nouvelle pré- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/ [YM-54-01] Corpus | Histoire de Provence

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