Jean-Jacques Bel : Histoire du procez entre demoiselle Cadiere et P. Cadiere Jacobin...

,le Pht. lire f3' lJipolite, • · Tant de coups impre-vcus m'accablent à la foi~ ~'ils m'ôtent la parole & m 1 étoufFc11t la voixQ LUCRECE~ Traitre tu pretendois qu,en un 1ache lilence Mon cœur a.lfouviroit ta. brutaie inf oles~e Pu: lfe tu fans être in t~rdi t f oûtc;nir ma pre fence l:ruel {au viens toy · du lieu ou je ftîs prife par violence. Ell~ Chant~ T AR QUI N. ~ .. ' ' l ~ ~e1gneur vous ecoutes mes crue s ennemis Examinez ma vie & voye1_ qui je fuis Quclq~o crüne toÛ;ours precéde de le~ grand~ crimes quiconque a pû franchir les bornes legitiQ1e Peut violer enhn les droits les plus facré.) .Ainfi C]Ue la vertu le crime à fes clegrez l\1ais jam1is 011 n'a ve~l la timide., innocence Paffer fubicement en extrême licence Un jour feul ne fait peint d"un mortel vertueq~ Un traitre , un violeur., un lâche incefiueux tVic~on ja1nais en moy de pareilles maximes. BRUTUS. On dit que ce n'eft pas le pre111iet de vo.s crimes. TARQUIN. Eh quoy de vôtre erreur rien ne peut vous tiret Par guel · affreux fèrmen t faut il vous atlurer Que la Terre le Ciel que toute la natur<~,. C 0 L L A T I N U S. 1t'oûjours les fcelerats ont recours au parjure. L lJ C .R E T I U S. Ceffe cef1è perfide ·un Îlnportun difcours Si ta fau!fe vertu n'a point d'autre fecours. e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_124