Jean-Jacques Bel : Histoire du procez entre demoiselle Cadiere et P. Cadiere Jacobin...

4 mon.s , q~1i en fo11t letir joiiet , q11i la batte11t, qt1i la f Q4ft1ettcnt à leur gré. Dés l' enfa11ce elle. 1 / • I / d l' d C, • s·eto1t exercee a11s ·art ~· e ·co11tre1a1re ; cet art dl: né aveë le Se~e , & ~iHe. 'cadier~ y excelle. Il ne 1L1i fut pas clifficile de rouler fes yeux dans la tête , de [e do1111er 111ille co11tor{ions ridicu~ les, <.le faire cent grimaces extr<l,vagant~s. Le P. Girard y fut tro111p~, mais le P~ Cadiere· Do– J11i11ic~i11 , frere de lad. Cadi~re , tùt plµs fin , ai11fi qt1e 11ou~ le verro11s. / , C~eft ici qtte le Public fe revolte co11tre le J'erè Oirar~d; & qu'il de1na11de co1n1nent tu1 Jlon11ne at1îii éclairé a pû dq1111er da11s u11e il– lufi.011 fi. gro!Iiere ; n1ais ceux qt1i croye11t., ot' pot1r parler plt1s jt1fte , qui feig11e11r de croire. qt1e le P.~ Girard efl u11 E11cha11teur , 111erite11t~ ils qu'.011 let1r répo11de ? 11on : adreffq11s la pa"" fole a~ix pe.rfonnes f e11f ées ; & dif011s - leur de bonne foi , pt1ifqt1e. c'-eft la v.erité feule qt1~. pot1s çléf endons : Le P & Girard a e11 tort d'·être fi crédul~; mais voici ce qt~i l~a re11clt1. tel. Il çroit & il fait profefiio.n de croire avec toute la tr4ditiQl1 , qt1e ces lto11s fi 1ni~·act1leux , fi ~omtl )u.ns da11s les prcn1iers jours de l'Eglif e font diftribt1ez ei1çore aujot1rd'·hui , quoi que ~·une main n1qi~s prpdigue ; & q~e pouF en, ~tre plu~ rares , lls 11~ fe font pas a11.ean.t1s. Il croit que l~ Seign~t1r fe pl~ît ç11core , & fe plaira toûjours à (e cpmmuniqti~r aux fonples ; qu'il ~!d~:>nne à f~s ~p,ôtres & à tous ceux qu'il affo– c1e a l~t1r M1n1il:ere QC permettre at1x enfans de l'aprocher; & qu~en'matiere d).Oraifon les fun- ,ples jetteqt toûj~ur~ les regard~ le~ plus perç:w.s_, e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_124

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