Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena

; 22 de1ein en Let ordre rte ie gc , appert clairement qu'elle ne la tient pas pour Vier~e "2 ~1elfcs & Olli- es qu'on chanre au iour de b. fefte ) q uï la qualifient non (enlement du nom & marques de pecherdfc) mais enrores des eloges de muoir & patron de femblable<; pecherelfes repenries. Albert le Grand fur le ;.d " Luc. Etjic pro certo feeit Dew duo lttminaria magna, dtt..u MaritU, rnatrem jèili:ft Domini & ro~o­ "cm Lazari,quam & peccatricemfitiffi Affirmat.En uoiliéme lieu on preuueroit p:ll" melme difcours qu~ . Ana fLlie martyre mariée à Publius Idoll\tre & Courtifan de l'E mpereur Diocletiall) feroir auffi bien Vierge que Ste Luce, parce que l'Eglife aux grandes Liranies ~a ~al1g~ en~re les Vierges ) ~an[}1I. Cathari– na ora.SanElII. Ceet'IÎa,or'l.San[fa Anajhljia,ora.OmnuSllnEld: V'rgmes ('}' VtdudI.Bref ce ferolt vn argument li on vouloit à [Our cOllclurre comme vn brodequin à toutes jambes, ou comme cc Roy des Gots (lui s'a- pelloit le Banner à rous vents. . \ .' . 49. Il nouS remet en memoIre a la page 28. & 1. 9. cet l\luCl:re & Incomparable ral[onnement duqud il s'cltoir feruy en fon fecond cayer Lanu page 50. pour preuuer que S. Lazare c:Cl:oir Eue[quc de CYfre, & non point de Marfeillc Le ciment à lier (es matcriaux, n'eCl: autre qu'vn pa(f::tge de S. Epiphane) qui dIt de S. Lazare aU Lime 2. Hcrelie 66. Quin & illud inter traditiones r'perimus) trigint4 tum annos nmWln fitijJè Laza.,.;sm cltm à 1I101"utis excitatus eft,lttque idem i{le trigint a aL~s annu vixit atque ita mortu~ ad Do– minum redit. HdlC iLle qltiad annum 375' Panarium fimm edidit. où Il ne parle quant au lieu de la demeu– re ou Ceplllchre de S. Lazare non plus de l'Ille de: Cypre , que de la Chl11e ou du Iapon.Et (i toutefois pr ce tefmoignage Launoy grand Dialeéticien, conc\ud de la forte. S. Epiphane dit que S. Ln.art fm rdllC– cité à l'aage de ,o.ans, & qu'il Cùruefquit à fa refurreébon autres 30. ans. Or dt-il que S. E['lphane efioit Euefql1e: de Confbnce en l'J{le de C) pre) & a mis en lumiere [on Panarilltn l'an) 7 5, Don<.qu s S. La– zare a ené Euefque en l'IDe de Cyprc & non point de Marfeille. Ne voila pas la vi5 cl'Archimedes qui ne bande iamais faBS leuer la piece. Mais en bonne foy , cc: ieune Doétcm ne feroit- il pas mieux de lire fouu nt, & fuiure le confeil que donne S. Hiero[me à Vigilantius , Non pllrum eft Jèire qt10d nefiiM. pru– demis IJominis cft noffi menJùram ftam , nec zelD diabo/i cOrJ~itatt1m imperiti,e jitlf Of1léllim orbem te– flem [acere. 5o. Eu la page 30. & ) 1. il paraphrafe plaifamment les Bulles des Papes Innocent 11.& ~-!onore. Ill. qui confirment aux Religieux de S. Viétor de M2rfeille le droit de polfdIion fur leurs LtI~ef1ces , & en– tre iceux (ur le Pdeuré de Sre. Marie de la Baume, qlli eCl: ce mefiTle Prieuré que les Freres Prefcheurs poffedent aujourd'huy de la Ste.Baume,sltb Epiflopilltu Maffilienji CeLLa B..Marid! de Balma.La Paraphra– fe de Launoy porte là delfus. Il cCl: ayfé à voir qu'il elt parlé là de Noltre Dame la Bien-heurcure Vic:r~e, & non de la Magdeleine. Voir ce qui n'eCl: pas aux yeux du corps c'eCl: illuGon, & aux yeux de l'efprit c'eil: ignor:oll1ce. Prcmierement ce bon homme fe coupe & entretaille manifefiement ,car il aduouë que l'opinioll de la venuë de la Magdeleine en Prouence , & la deuorion à la Sre. Baume n'a cours que de– puis fix cens ans enuiron , & allegue Ioinuille qui e[crir en [on HiCl:oire comme le Roy S. Louys mon– ta à ladite Baume de la Magdeleine auant qU€ de palfer à la Terre $ainéte, qui fur l'an 1248. de deuant luy le Roy d'Arles BaCon, & Bcraud fon General d'Armée) y auoient deGa bit leur pderinage, ainG que fay monfhé c)'.ddfus nombre I-t-.Doncques celi deux Papes qui ont regné pendant les [uCdits licc1es, In– nocent l'an J J 36.& Honore hm 1118. du temps de S. Louys, ne peul1enr alloir parlé en leur Bulles de la Ste. Baume) que [uiuant l'opinion qui auoit deGa cours par toute la Chrefiicnté ) fçauoir qne Sainét Maximin & la Ste. Baume eCl:oient Ch4lpelles clediées à la memoire de Ste. Magdeleme. Er les Papes "9 111 ont fl~jUY , plus e[dairez , plus fages , & plus doétes gloCeurs incomparablement qu~ Laun.o)', ont: Inrerprere & entendu ce nom de B. MiIlritl, non de la Mere de Dieu, ains de la Magdeleme, rUlU:oll1t la traditIon & (cntiment commun de l'Eglife.Benoit1: XI. en fa Bulle du la. Ianuier 1304. parlant de la Ste. B.aume) blqlta( dir-il Pœnitentiam egit MtIlgdlllm14. à quoy confcntcnt Boniface VIII. Eugene IV. Benodl dit XII 1. & aurres defquels nous auom parlé >lU nombre 18. De plus, les circonlbnccs du lieu, des ima– ges, des veHiges de deuotion ) ruinent affez l'idée grorcfque du bon homme. Le Saint\: Pilon, la Croix drelfée deuant l'ouuermre de la Grotte, le Rocher qui feruoit de lia,la fource d'eau cli!1ilant d'vn endl oit rout particulier, l'afpreré de la MG>nragne, la rigueur de la folitllde ) l'Image d'vnc femme voilée & cou– uerte de fez ~he~eux ondoyants [ur rom le corps, qui a efté de tom remps exp~Céc en ce lieu, ne nous peuuenr f~rll)r ~ ..urres marques & trophées qu'à la Bien-heureufe Marie Magdeleine.Comme auŒ la de– pendance & V\1lon de la Ste. Baume & de S. Maximin à raifon de la me(nie Sainéte qui les rend toCS deux recommandables) celuy-cy pour fes reliques, celuy-Ià pour fa demeure. Et iamais Launoy ne tre u– aera dans les Bulles de fondation, ny dans les innrumens des donations Royales aux Egl,fes & Chapd. le~) ny me[me en l'vra~e c?mmun & façon de pader, qu'on aye donné le nom de B. ~bric à la Mere l~e DIeu. Le nom plus ordmalre eft de NDflre Dame) comme Nonre Dame de Paris) Nonre Dame de Lo– rete, NoCl:re Dame de Lidfe , NoCl:re D:lIne de Montferrat, & quand on l'appelle MlI.rid: ) €'eft toujours auec que~que eloge ) ou de Vierge Marie) ou de Mere de Dieu, Sanaa Maria Mater Dei, &c. loan. 19. Stllbant ~~~~4 Cr,~ce!nJeJù. Mater~ius) 6' jOrl'r Matriseius Marill. Cleophtt dr Mtfria Magdalcne. S ~. 1 HOIS a 1 mhny Gle voulaIS marquer [Outes les ignorallces qui fe [reuuem dans lts ~[crirs de Lau– noy II ne fam que men re apres de petits grimauts d'efcoliers li on veut faire la taille aenerale de la forcft. ~ J 1.. ray remis le~ calom~ies il ~es. dernieres perj~des) fuianr les regles cl' ArchireéJ:ure , qui ordonnent q~e les portes Je ~.efnagene ordl11~lIremenr plaCl:rees de fange & d'ImmondIce, foiem au dernier do lo– gIS, & hors des rues paffageres : M,ds quant à l'entrée & face du Palais, Virl"llue donne aduis am Mai– ftres ,non feulement de les embellir & orner de riches efioffes, mais ncores de les rendre reliaieufes & n~ett,~e aux deux .coftez encre le.s Colomnes les Images de lems D1CUX, Cauuants lem honneur pM laiie– te, s Il ne POUUOIt eCl:re deffcl1dLl p:ll l'excell~nce de l' œuure.. Ll li 110 Y en tOlltts ( s pen[ées l'anripod des Cages, ne pare fur la porte de fgnlagls (fi VOLlS remarquez bIen tous fes e[crirs )que des Images de mef- dif.1 çe e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)

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