Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena

21 f.lÎt de deuorion ; SC comme Dùu ne [çauroic permettre le mal que pour en tirer du bien al'I1 1" r' . . '. d' r., ~ • 1 (; C lrlque 11 fçaurolt bIen dlLe aucune chule que pour luy faIre du mal. Launoy doncques par les pren i ers if< de fa plume malf3.iCance) De Commentitio LtIl-tari, Marthtt, 6' MagdaieJJ<C "duemuin Ga/lit14. Et D~r~~ jitÙ) di.f!ltiJitio~iJ de tIldltentu !4agdalenûtl Gallid4, monflre air~z que le bue ou il vICe n'cft aune que ~~:. neanm les re1Jques de S.Lazare,de S.Marthe, de Ste. Magdeleine, &c, renllerfcr leur EgliCes & Aut '\ . d' 1 1 1 P , e s, l~lr r lr~ e cu te qu'on, eur, rende~ rouenc. Le movens qu'.il tient ((ml' ci monfher qU'Il y a plufiems lieux qm fe debJ.ttenc d aUOlr les reltques de la meflne Magdeleine en France & ailleurs, mais la fin que le P: Gue{i1ay, & toUg les gens d'honneur qui e.Ccriuem la vic des Sainéts Ce propofèm, c'cil d'efiablir le blen~& don~e~ des a(re~rances au peuple de II creance qu'i Is one aux re 'il.lueli &- lieux fainas appreuuez par 1 authome ~e l'Eghfe , & preuuenc leur propofitions par les traditions authentiques, par des reGuoi. g~ages d~s eCc[Jtures , par des marques aŒeurées , & veltiges d'amiquite. A ce que Launoy & les Calui– mLles obJcél:cm de la multitude des rcliques en diuers lieux de! Sainéts de mcfme nom, B.llonil1S en fes Pr~ludes [ur le larry.raloge, e~plique au long la refponfe commune de l'Eglire, fçauoir que plufieurs Saméts, honorez en dwerfes EghCes,peuuent auo!r mefme nom. Dans le Ma 'ryrologe nous rreuuons l'rois Au~u~1l1s ,qu:ltrc B rnards, cmq Anafrafes , treize Amoines, douze Cynlles , dlx~huiét Denys, trente. tro,lS PIerres ~ quarame.vn Jeans, ou bien qu'vn mefme Sainét ayant p lufi urs & diuerCes panies de [es r~hques en dlUers lieux, on prend par abus la partie pour le tout : ou bien que n'ayant laillè en cena.ills lieux que quelques vefiiges de leur fainéleté ,comme veficmens , vranli1es ,habitation, on leur aurait d,re~és des Eglitès , des Amels, & Monafieres à l'occafion de tels veltigcs: D'où s'enCuit (lu'aux cas par– tIculIers quand cha(que Pays donne la preuue Cuffifanre des reliques qui s'y ncuuent, & que l'Eglife en permet la veneration publique , prlaiqu~e en apres dans la ruine de pluGems {jecles par vne inclinatiol1 & confentemenr vniuerfel de tous les peuples & nations, ce n'elt pas à nous d'en iuger & d'en pour fui· ure la ruÏne & defolation rotale, ainfi que fom les heretiques ,& auec eux Launoy. Il fam croyre pieu:. Cement ceque l'Eglire veut & permet qu'on en craye ,& c'cft \~ne folie fcandaleufe J'en mefdire, & d'en reŒer des libelles facrileges ,& diffamatoires. Or ie treuuc bien dans le Liure du Pere Gudi1ay, qu01 qu'il eftablilfc fonel11enr la venuë de b Mlgdelcine en Prouence , neantn10i ïS que non feulement il ne fi) nCdit point des aucres rdiques de la M 19deleine qu'on dit eltre à Ephefc, V (zel.é, Verdun, Melun, Sens; ains qu'il explique forr amplement & par vn Chapme p~nicl\lier qui elt le 38. de la Magdeleine l com– me il y peur auoir en toUS le[dits lieux des vrayes reliques de S:linéte Magdeleine ruiuant la commune l'efponCe jaexpliquées par Baronius, de toute l'Eglife) fi que renuoyer l'œl1euf que ddfus au Pere Guer– nay, i'y vois tome les aduenuës fermées, & fi Launoy n'y peut attenter, c'efi pour Ce mesfaire comme perfonnc!t reduites ~u deCeCpoir. 46. ~ant alTX ignorances,j'efl:ime que cet homme :11lO:t raiCon de mettre cn face de [cs Limets qu'il efioit Doétc:ur en Theologie, car autrement on l'eufl mefcogneu par Ces craits en cette qualité, ainli qu'aux petits im~ges de L,on le Pe.incre y met le nom de S. Luc ou de S. Marc, pour faice cognoifire ce qu'il repretenre. ~1J.js à ce conte ne deuoit-Il pas naircL Ccs rnatiercs en Theologien, & non pas entrer comme il fait.dans nofire fanétuaire dVII(.701~ ~fCTIV. On dit à ce propos qu'il en eH: de quc\ques Doétcurs comme de la Lune, qui ~ Ces liure6 ,demy liures, & quarrerons, Ces Lunes de qU:Hteron à dcmy blan– che, à demy noires, Cone cenains ignoranrs, qu'on peut appeller neanrmoins indoétes, à demy Do– éleurs, & indoétenrs à derny dGétes, fi l'ouurage que nous examinons de Launoy porre res merires & qualné de Doétcurs )d'vn cofié il publie fon Aurhcur bien oublIeux. & faible d'etprit de l'autre. le le campa re ~ cet Agathe cnrre les medailles ancienn s, qui portait d'vn cofié la figure & le nom d'vn Ther– {ite, CT de l'aune celuy J'Achilles, fi bien [[3.uaillé , & fi aggre;tble par ce mdLmge, que les antiquaires le rechercheront pour le porer dans le cabinet d leur raretcz. ~'Z. En la page 16. de fon Cecond cayer Latin) vOlllant preuller contre le Pere Glle{iny que les ~e.li ­ ques des ~inacs Maries Iacobi & Salomé ne tant point en Prol1ence , apporte le palfage du BreUJalre Romain, & de Baronius, CJui les loucnt en diuer[es villes d'Italie, d'où il concll1d , ltttque cum prijè~ tra· diti(}ni fla'1dum fit. Duil. ililt Virgines ~on in Prouincia fiel in mnnoratù à BaTonio lacis quiefl:unt. Il appelle Vielges ces deux Sainétes dont l' vne eft qualifiée femme de Zebedée: &. mere de S. kan & S, Iacques A– poftres.: & l'Jutre femme de Cleophas , & mere de Jacobi & IoCcph, en S. lV/arç Ch4p. 15,& S.Mlfthieu Chap, 1.7. Jadis l'ignorance d'vn Themifrius en l'e~plication d'vn p~ffage de S. Ma:c 14. fut a~te~ée par n ~oncile de l'Eglife. Launoy peut auoir ancftatl on des Gennes a beauc~llp m:~lle~r marc~c: s 11 ve,~r) car Il n'a befoin que de la conCulte & du [apport des Cages femmes, fi ce n efi qU,li CUIt encor s dans 1 In– nocente fimplicité dC's enfans de village auCquels on fait acroire que quand Ils .vll1drent au monde on le creuua dans YO jardin Couhs la fueïlle d'yn choux, puis qu'il appelle Ca ,mere, vlcrge.. . . 4 i . VallS iuoerez peut.è{tre qu'en 'Vn homme de fi haute fufiayc, ç ~ eHe vn .tralét de plume preClpI– rée plurofi qu>vI~e gliifade d'cfprit. l'en voudrois dire le rnefi11e, S'Il ne m'cn oflolt les moyens par Ce~ r~­ cheures frequentes & deliberées. En la page 1. 3. & 14, ce bon fimple homme a creu. que les EglI~es d ~IX & de MarCelle aux Litanies de leurs Ritue\s paHicul1els,Îl'lUoquOlent Ste. Magdel wc en quallte,de VJer~ ~e. Aptes les Confdfcms (dit-il) Cuit l'ordre des Vieroes. Sanéta Mllria Magdalentfl, or~ pro nobrs. SanEl;, Cathariila, or<~. Sanaa Lucia, lira. OmneJ Sana", Vi(Ki"Z~J. e diriez-vous pas volüllt~ers qU'Ji y a ~~ l'a{j1e. rie, (1 vous ne uaét.ez aucc vne perConne vcll:u'è en 0 JcLur ? M.lÎs oll~rc le pc 1 dt: 1Llgemel~t ql1 11 mon– fire, il a. bien de la malice & de l'ltnplldellcc , iutques là que d'eftcopier.. à la façon des herctlql1C:S, & con– pel' bras & jambes aux pa(fagcs deCque1s il Ce [ert. Les Riruds qu'il citte dl[ent,tom au \ong, Omnes San– Eh Virgines & Vidutt. Launoy phoiairc efface le mot de vefites. & veut q"e l E;:,\ite inlloq,Lle les reules . . P , .Cl. f ' & . , roi . terdire Secondement vierges, Omnes Sanf1~ VirgmeJ,!J que les Saml.LeS, ve Ul:S manees en 14 cne 111 .' Dans le Rituel Romain & general de toute l'Eg\ite , nouS lirons le merme ,S4nÜ", ~/ma M<tgdaLenll, •• --L. r/'d E fi c· a lel'Egltfe nuwe la Mag- ira. Sanaa Lltc;4, ora. Omn(s S4n[l1, {/Irqmes r:T r l U+C. t 1 totUCSrOIS qu y ql ::J de! in e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)

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