Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena

20 ure 8.des Chroniques. ~3' En quatriéme lie.u , il eH gran ement C?:ltre la maxime des P~res , & Concil~) qui pone .cl. ne fe femir des Auteurs qUl fe choquent & contredt! nt [ur vn lllc[me pOint "L1X conti ouelfes de la Rehgl on . Le doéte Bdfarion Cardinal & Patriarche de Confrantinople , en la derniere cefIion du Concile de Flo– rence , confirme en ces termes, Con,ordes neque contrarios inuiccm (iT mHlto711;tJrtS fbi irfi oppl1gnrmteJ decet probarej4néias PAtr~J & DoéloreJ noJlros. Au Synod~ 7. Ac1:ion 1.. Tara.!!m ckm con!()1 1:1érucn:, In nt~lll1 .fà1'lEios P litres inuemmw dsfco.,.~e s , fe~ CHm I1mnes emfliem fl.nt ~ntllf, fim "don '1it~qu pr.fd/~l11t. & do– ct1lt. Et là me[me Cur la fin du Chapme,Vbsque Patres concordes Mmcem fient, contraru! lSVCrfJ sn eu mtll4 .,ft.Tous les A mheurs qu'ap~o[(eLal~noy,re conrredifen~ form,.lI(mt:nt .En la page 6 JI .cirr: vn Am heur (}ui a~reure qu'elle dt morte a Ephe[e, lX en la page l f. Il def~m des Manyroll'g~s ql1l afle:urcnr qu'el– le ef~ morte à HieruCalem. En fan [econd cayer page 63· Il collige des md111es ~1.lr_(. rologes qu'elle cCl: morre le 19. Ianuicr, & en la page 58. il preuue qu'elle en: morte le 11. Juiller, en {on dernier ca)er p \– oe 2.6. Pottr le MenolQge dtI (irecs ,le Pere J po/srra Lire (dit-il) Le 4, luin , mu.!rlJ .f méf 4rttm muLierum Marth~ & Mari",. Balric vn .le fes Autheurs , teCmoignc qu'vn Moine nÜllln)(~ tac.L\oll pona de Ierufa– lem au Duché de Bourgogne, le corps dc. Sre. Magdeleine, tel q~l'on voit aUJollr~'buy au. Mona~tefe d~ Vcze\e. Vaifeburgius change toutes les circon~ances de ce tranlporr ,& au ll~ll d V~I MOine Badtlon ; Il nomme vn Magda\ueus Ellefql1e deVerdun,qUl porta d'EpheCe non de Hlc:ruta1cm,a Vt.::rdun 110n à Vc– zelé des reliques de la Magdeleine. Lé grand ~end~ge des Grecs f:a~t ment ion ci'\ 1;(:: rran{1arion dcs re– lique$ de S.Laz.lre, enfemble & de la Magdel.emc,falte du temps de 1 Eml~é'teur L,eon VI. ~e Martyrolo_ ge Grec que le C~rdInal Sirlee rourne tl~ Latll1,~e parle ~l1e de la tr~n{1.HJo\n l cS Ieules reliques de~. La– Z,He. Cedrenus dcrit que cette tranüatlon fur d Ephc[e a Confrantlnoplc,a quoy Zonaras contredit, at– tdbnt qu'die fut non d'Ephefe t ai~s de l'l{1e de Cypre. Curopalata l~e dit ri~n d'Ephefe. ' ny de. l'I{1e,de C\ pr , mais relllem~nr à Con~amlllople. ~and au temps, on conUl~nr qu dIt fut. fane enll.lron 1 an 9 11 . mais 'luanr autour & mOlS, le grand Menologe la met au 2.1. JUillet, auquel 10ur ( dit-il) on ce– lebre la fefre de la Magdeleine à Confral1tinople.Le~ autres la meHent communemét u 17 .iour d'Oéto– bre au rapport de Baronius fm le Martyrologe Ro~ain au mefme i~ur. Lau.no~ la met à la veille du .Di– manche des Rameaux. En la p:lge 6. Modefrus dit que la Magdeleme efrolt Vierge & m:lrt)'re,& adJou– dl q l'elle fioit polfcd~e des fept demons defqu ls le Fils de Dieu l'auoir deliurée au rapport de Launoy. En la plge Il. n'dt· ce pas pour [c dcfimire foy-mefme ,dire que la Magdeleine fut vierge, & que l'ef– prit de luxme qui efr vn des dcmons qui la po(fedoient , ainli qu'expliquent les Peres) ~ rendit peche~ Terre. Et ~:orJ erlfm conumiemja ujJirnonia torum. D'où ie conclus que Launoy [ur fes contradiaions de FJ(faoes, cond:llnnam les reliques de no(tre M;l.gdeleme ) fe rend plus f:l.t , que les hlifs condamnans à mon"la chafie Suranne fur les depolitions de deux perfides vil:llards que D:l.niel c0l1u1inquit de contredit & menConge. Sic[lftui fi/y Ifra'il non iudicAnus, ne'1ue quod ven,sm eft cognojèentfS , condemnaJlù filiam Iftaël? En Daniel Chap. q. 44, Il fuit les femimens des Caluinifies en l'expolition du paifage qu'il allegue de Gtegoire de Tours, & de Seuere Sulpice cn la page 76. & 90. de fon fecond cayer couchant l'antiquité de la foy reçeuë en France, qûi\ [oullienc n'y auoir efré prefchée que l'an de IeCus 179. & le II. de Marc- Aurele Empereur. Sub Aurelio AmoniniflUo perftquut;, quinta agitat" , IIC ulm primum intrA G llt/iM martyr." vijà , ftrius trAnJ ALeesreJigione tranfmiffa. Ce que Baronius, &plufieurs autres Hiitori,ms condanlnent d'crreur tant injmieuCe & prejudiciable à la Chrefiicntéde France, aioli que fait voir en detail Monlieur Henry en la partie Ceconde de ra refponce ,Chap. 9. Genebrard en fa Chronologie l'an 19 J. iette l'erreur, non fur les paroles alleguees de Gregoire de Tours, qui peUU~nt auoir vn bon Cens ,mais [ur les Caluinifies , & fur LauAoy qui les expo[ent linifrremenr. La Chrdl:ienré auffi bien que les per[ecutions en France ( dit– 11) peuuem dire conlid erées cn deux eftats, ou generales en toutes les 1'rouinces, villes & villages de Frallces : ou particnlieres en certaine Prouince , & aux villes feulement plus illufires &. frequences. Il dt vrav que b cognoil[tnce de la Foy generale & vniuerfelle par toutes les Prouinces , villes lX Bourgades, ne fut point en France qu'vn peu tard, & ce enuiron l'an cané cy-deffus 179. [oubs Matc-AmeHe, & que les perCequu tions & martyres ne fment: point veus par tout qu'au me[rRc temps, lots que S. Ignace de Smyrne, lufiin \e Philofophe ,l'vn & l'autre Apollonius, S. Potin Eue[qlle de Lyon furent martyri– fc.'z: M1is aux Prouinces & villes paticulieres)la Foy y fm pre[chée du temps des ApoChes qui enuoyerent leur Difciples pour la preCcher, ainÎl que S. Paul efcrit aux Romains Chap.lo. Sed mmquid non l1udierunt, & quide1l1 in orrJntm terram, exiuit fimuJ etJYU1lZ , &;n fines orbù terrI, verba eorum. Les Aponres porte– rem leur voi x par toute la terre, ('efr à dire par la toute la terre lors coaneuë ou fujene aux Romains, telle qu'e~oic la Fr1nce ) & quelque Prouince ou villes plus fignalées d~ monde. Or dire maintenant que Genebrard , & raus les doél:es Interpretes de S. Paul fe'trompent , c'en tomber dans l'ab[urdité des en– fa~s qui ei~~ient ,contemporains à. Seneque le pere, au Iugemem defque1s Ci ceron n'auoit rien fait qui vaJllc en matlere ~ eloquence. le dIS de ~lus , que Gregoire de Tours aduoùë n'auoir pas tout efcric, ce qne tOllC he les Satnél:~ de .Fra~ce., ny pl~mement ~'a~onté tout:car aL) Liure de la gloire des Martyrs Chap. JI. t;' 64· !2uo~~lm Hifio.,.,~ (dlt.-Il) pafllollumnobu mugrtt n01l (untdelattt: Et par confeql1ent s'il n'a point parle de I,~ venue de la MagdelelOt: en Prouence c'en pour n'cn auoir point eu de bonnes informations tellc., q U II eu ft de Ciré , ainli que I3aronius a obmis quelques point s importans d'Annale defqucls il n'en droit pas dcuëment informé . • 4)' Il no.ns obje~e .fans rairon en la page S. & ,2.. qu'il pourroit auee mefine reproche nous appellcr .IApflmomtlflsges Antsdlc~-M4g~dalm;ttt,ennemis de la Magdeleine) Dirciples de Caluin) &c. En quoy JI ~hopc lourdeme~r , car nous tommes bien e.floignez ,& qU~I~r à la fin.' ~ quant aux moyens en la pra– éhll1e d~ nos dcfIèll1s. ~a fin de Launoy (q~l efr la fin des cmlques, prmClpalc:mcllt ignorans ) n'dl: que de malfall:e , de: contredire à tout cc: à quoy le port~nt les bon$ eCprits , foit en l' tltude Jes let([ s, Coit en fait e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)