Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena

16 periC/llHm mari fuiffi creditf)! , qUOJ di"ina protûdmtia M a.ffiliam fJrttJHnt ttppttliffe ' (omitemque fer lt eiuj– aem dijèriminiJ Ioflphum lib l!/!rimathi.r nolJilem 'Decurionem ,quemtradttnt e.'I.' Gdlia in 'Bl'iuwniam ntrtti~ g4Jè,it~icq1te diem cl4UJiffi extrermlm" Er peu apres l'~n 44. nombre 2.1' comre l'opi,Jion Je Launoy, .& ~ e Grcgoll:e de: Tours, que la Maod lemc fOll: morre a Ephefe ,11 eCi rtt en fes terme. lommn Zcbed.x.~ fillUI fr.uer lilcobi migrA1ût in Afiam b minorem , vnle verà cum [oanne profeElam effi f:'mEliFi1JMm rnei K:71itr;ce~1l Mari.un virgiue & Eph 4 i aptld mm h:chit.tffi (.1crn{anrti Co:il~ EpheJir:} SY;lodic;". Ep~~oL~ ai Clem_ C onjf,-: tinopolitanl1 data non obfctlreJig'zifir:m ~"'jèd &- .. W"gdaleni'l e!J' L4{..tOÇ EpYJefi e~.iJ[è aLJCJ:tz tradu:lerttt, Vent hù de M'l,5d.1lenarepugnat,qlld?filperiuJdiElaflmt. L1r ce Jugez fi ce ne'l1: pas me n,& s Il ~1e fam pas dhe bien impudent que d'aillegucr Baronius contre c ux qui defendét la venuë ,de ~a Magd lCIl:e cn Proucnce. 35. Vn aurre euident menfonge en la mefi11e page, nombre 4. quand Il cme Bc.llarmm concre. nous en fon Lim d s ECcriuain Ecc1efiafiiques,OI\ il ne parle no plus de no!\:re MagdelelOe ny de Ces ,rellllll~s, que d la qL1adratnre du cercle? QE;e s'il parle du manyrede S. Valerie duque.l Launoy vou~rolt fe ~l(­ uir comme d'vn engin de guerre à battre de loin, ie monf\:reray plus bas la vamte de fes penrci..S en la !ln de fes ignorances. ; G. Le fixiéme en la mefine page J .quand il uduancc hardimellt que nollre opinion ef\: condamné,e ,plI les Loix) ce qu'il ne fçauroit preuuer que par des Loix fuppofées & bafrardes de ~ue1que plag1ane? Mais il efr bien vrav que [es efcrits contre la Maadeleine ont cil:é cenCur 'z par les Vn1llerficez , & con– damnez par les Arreil:s de Parlement à efrre [L1pp~imez en qualité de ft;fi.ndaleux & impies. QE;e s'il nous oppoC le Loix Canoniques & Ciuiles, qui generalement condamnent les reliqL1cs qu'on cx~ofe au cul– te & veneration publique fans 3.l1thoriré de l'Eglife ) doù il pretendroit conclurre que nos rehqu~s de ~~ MagJcleine [ont condamnées: il n'enrend pas, le bon homme, ce qu'on luy a refpondu en Latll1 qn Il nous donne occafion de luy dire qU'Il a cil: condamné d'efire pendu, ou enuoyé en Galere) parce que ~es LOIX o.d.Jnnenr generalement de pendre les larrons, &. faux-monoyeurs: que s'il refpond n'efl:re POlOt larron n'Y faux· monnayeur ,auili refpondons nous auec plus de verité que nos reliques font approllllées & 1 ecogneuës pour vfrirables par l':ulthoritédes Papes,tefmoignaoes des Conciles,proteél:ion des Roys & Princes, & conunrement general de tous les fidclles. b 37. Le fepriéme efr en la page 10. aCCl1lam Monfieur Henry de ce qu'il n'apporte en [on Liure que des parcrgues des lieux communs, & de digrcfIions inutiles &. hors de propos. Pour mettre au ionr ce n: en – fonge, 11 ne faut autre lumine que la lcDcure du Liure de Monfieur Henry: il n'Y:l ny page) oy feébon, ny ligne preCquc • qui ne porte au front (Juclque lambeau de5 paffages efrropiez par le redt des proprc:s termes de Con Liure, afin de penfcr charitablement les playes, ou fi elles font incurables, pour fe de~en­ dre du danger de contagion aux velJts & mauuaires odeurs qu'on pourroit prendre de fes gang re ne5: Il ne le la[che pas d'vn pas, & ne met iamais le pied que [m fes pifies pour les etFacer. Et fi le Liure de Mon– fie ur Henry n'efroit que lieux conlmuns ,ou ramas de digreŒons ,pourquoy fe plaint il auec tant de cha– leur d~ ceux qui l'ont fait imprimer? Pourquoy l'appelle-il Libelle diffamatoire? Les lieux communs d:vn COCCI us , ou de Polyanthea, les Apologies (Tenerales d'vn Bellarmin comre les ennemis de la veneratIon des fainél:es reliques, ne [ont pas Liures diff~maroires , puis qu'ils ne touchent & ne chargent d'injure pe~[onne en particulier. Qge fi Launoy le [ent picqué au vif par le Liure de Monueur Henry '.& ~'en elbme offencé en fa renommée, s'il en peur auair J il faut donr.ques qu'il s'arrache à luy en pamculIer J qu'il le batr~ en ruine, & con[equemment Il n'eil: pas vray que ce ne [oit que digrdIions inutiles) & de coups en l~alr. Peut-efrre qu'il Ol.ppelle digrdftons les teCmoignages des Peres & Efcriuains moraux def– quds 1,1 ~allle en la page 10. quand Monfieur Henry les adjul1e par cy par là pour iHufirer & confirmer la.vente de [es refponfes , qui [eroit ignorer tout à fait cc que veut dire en terme d'Elchole J le: nom de Dlgref!ion ) ~ principalement, de digreŒon hors de propos, ou plutofi c'dl vne penfée d'efprit ba~ & mefql1ln en faIt de lettres) qUI fe contente de faire chere à fon Leél:eur d'vn foible diCco\,lrs ) & maIgre ba?il, fans les honnefles apreil:s de quelque dc1eél:ab1e doél:rine & erudition qu'il tient pour lu'Xe & Cuper– flult~ 7n la deffence de la Magdeleine, [uiuam la penfée du traifire Iudas prefque en l'oeCme [ujet, Vt ~uid perd,tto hlfC? femhlable au bon vieillard de la ville a'Oebalie auquel fa baffe-cour & (on jardin feruOlent de ponruoyeurs .ordinaires p.our tome magnificence de [es banquets. Launoy ne cherche pas plus d~ g~otre en .[es efcms qne l'ancien Grammerienchez Pline Liure 67. Chap.r& Seneque en l'Epifire 88.qUl 1> apl~c\lOlt L4 C)m~4le. du m~nde, pour la multiplicité de (es Limees, & le tintamarre de fon babil. le me fouulcns de la !age, re,fponfe d'Arinides à l'Empereur Marc~ Antonin qui luy commanda d'haranguer [ur le champ:I~ fUlS,( dit-li de ceux qui par1el1t,l\on pas de ceux qui vomilTenr: Et M6fieur Henry deure ef\:re Je ceux. qm e~cn~lent,n~n pas de ceUl{ qui e[crÏl,1a[fent, & g:l.frem plus de papier que de linge. L'Orat<:ur Chrefrlen dOIt bIen aUOIr des clochettes a l'imitation du orad Prefhe clI[rcmeOées toutefois de pommes grenades,qui Cont: les doél:es & bien liez difcours repreCe~té auec eloquence & majefié.ainfi qu'explique le Venerable Bede.Se tenir au [cul babil,& n'entrer das l'eau que iufques à la cheuille, c'eil: vne prudéce à rc L;ul1oy recognoifI:1nt la foib1efiè de fan efprit qui ne peut entrer vn peu auant dans les Hifioires on C1eces que la.'e~~ l1C l Il r) 1rnc,& le precipire dans les abyfmes d'erreur,& ignorances fon hoteufes. 3 8 . Le hlllébemc qL~C l'efl:ime autant phrenefie , (pour ne dire folie)ql1e menfonae, porte en la pa– ge 15· que tous .ceux qUI Ont efcrit de l'arriuée de la Magdeleine en IJrouence, ont pris tOUt ce qu'ils en om d,lt de cer.talOs Aétes ~pocryphes compofez par Ste. Mùrcelle en Hebrieu , & traduits en Latin par S!ntlchc, ql1~ COur~l~t( dH- il) Il Y a enuiron cinq cen~ ans.l'appe1le,cec y phi cne fie ; parce que Launoy ny procedanr ~omt par .[al[on ,& ny voulant entendre ral[on, quoy qu on l'aye ramené de ce menLonge, & f~uuentefols ~onuam~u de faux, il pedifte 'neanrmoins en fon abandon d'efprit. le demande ~ cc: ~If~o~lfeur qUl}~y a dt[ que ces Aétes de Ste. Marcelle: ne courent quc depuis cinq cens ans: Cac e t~lp~nds qu Il y ~ plus de douze cens ans qu'il courent. Dans quel Liuret a illeLl ? Dans quelles Chrolllques treuue-Il [on calcul de tc;:mps fi bien mefuré & adjufié à fes inrendons? ~'on le mett à le g Cne 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)

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