Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena
p If. 1< nt .. ~j 0 lU d'h oy. D~ l'Or dre des RR. Peres leG.ires • ie n'en r~auroi"p" 1 er plo s au antageurem~~ qu'('I13. p. ri: le Pte Gu 'lnay en ron L1llre Chap. 17. nomb... 3. ou Il rapporre (OIlS le5 plus doctes Efj crillaill" de lon OLdlC, & 1 Spills rç:l.l1:l1lS Interpret<:s qui ddfendent la tradition vniu<:rrelle de toute l'E– gltle, touJul1C i.l vtl1uë J_c b ~bgjel<:ine en Prol1ence. Ceux qui voudwnt dire curieux liront au mef– 1;)' Chapirre, \.;. en!~ R {p~nG' de M.OI ;ficGr He.nry, parr. 2.. nomb. ~. plus de (cm Autheurs de marque & t ~ IS Il\l1rb~s en (:l1l1 :l:C(~, en ql1allrc de CardInal, Ellefque, Inqlllfiteur) Dat1 m, qui om efcrit con– fOLT:l(~1l1el1~ ~~ :_ q'.le dcl1l1s. G:l1c t brard, Dcmochu~s, Bini~s, De Saulfa.y, porrent la merme parole qU'lIs ~UOlem ptllie ! :l.ns dou e de la Somonne en laquelle Ils tenolem les premiers rangs de Doaeurs,& auoient fuccé rout le 1. iéè ù lem erudieion. L'Vniuerfité d'Aix a cenfuré l'opinion cOI~rraire en (01) Decret du 3. Mars 1644. e 1 [ulte dequoy le Pad ment ordonne que le Liure de Launoy imprudemment & mali;;. cieufeml..nt etèm comre 1 s reliques tle la M.tgde leine , [oit fupprimé comme fcalldaleux & impie. ~;. Pom LU erre ccere preuue en [on iour , ie raifonne en E:~([e forte. O!!anJ touS les Hiftoriens Fran. çois Ce {( raient ~ccordez pour fe chatmer doucement, & forger vne faul1t:té fnuorable à leur nacioR, qll'l1e app.1rence qtl\..lc' rochers & les Eglires de Prouellce ayenr eftc: corro1npuës par tOllS les Faineants des premiers fiecles, pour porrer à iamais, & tdinoigner à la poftcriré vne fi not~lble impofture ? Il n'dl pas ayfé Je Cuporner VIlG: centaine d'Ercriuains, en (orr~ qu'ils ne [c croifent) & que par les creuaŒes de leurs efcricures ils ne falf~nt voir la faulfecé de leur na.rrez. Et ne Ce fun-il p:lS ueuuc: en(['eux à tout le moins ~n homme de bien qui eu(l reclamé , & qui par vn teCmoignage pofitiuemcnt contraire nons el1ft deCabufé? Faudroit-il pas dire que toute la France fjjft affommée d'vu eHomdilTèment plus que brutal) fi ccs reliques n'eftoiem veritables, lors que Charles II. infpiré de Dieu; & inftruit par fon Pere Confef– fel}[ de 1'0 rdre de S. Dominique, en fit la rech~rche, & les trouua hel1reufemem , & ptocura qu'on les tllift dans des chaffes precieufes qu'il couurie de fa propre Couronne Royale: qo'on leur dreffafr des Au. reis & Eglifes magnifiques? Faudroit-il pas abolir la memoire de tant de Prelars & Abbez, ram de Sei– gnellrs & Gemils- hommes, de touS les OfI1ci<:rs de fa Couronne, & de [on Chance1lier & Cardinal Guil– llUl11e le Long, qui le fuiuoient & aIIifi:oient en tous les [acrées ceremonies de cec aétion tres·ce1tbre( F.l.ldroit il pas aneant i r & reuoql1er en dou te les guerifons des mabdies incurables qui fe faifoient lors, & flappoienr les fens de ceux qui fe rendaient moins dociles à recognoifi:re la verité? F.llldroit·il POlS di– re q Ile le Confeil du Roy, que les Vnil1erfitcz, le Clergé, le Parlement, la NobleŒe ) le Peuple, fu{[cl1t f(appez ù'vn esblouïifemenr extrauaganc lors qu'ils fe porcerent à S. Maximin auec le Roy pour ·le [fom~ pel' li lonrdemenc en Vil aff~ire 011 Launoy void la verite: les yeux fermez, & à rraucrs les voiles de [es ignorances ? ~bis quoy que releué en [on ThroCt1e fi lumineux à [on aduis , il rte peut fe demei1er d'vne neceffiré aiTez honteure, qui le prelfe & l'oblige à faire de deux ehofes l'vne,otl li nous faire voir que rom le monde rcfvc & fe 1 ai Ife conduire par des prejLlgez ridiculcs: ouqu'i\ faut Cou{inenre fan iugemene aux Ordonnances des Papes, aux Ediéh de~ Rays, Arrdts dei Parlemens , Decrers des VniucrGtt'z , e.:. à la creance de toute l'Eglife ,qne les reliques qui fom à S. Maximin (one les Vr3yrS relitlucs de la M.lg -. deleine. ~4-' La h uiétiéme, tes oracles & reuelations que le Ciel a rendu, t. A Charles II. Roy de Sicile, lors qu\Jhnt captif en la Priron d' Aragon ~ apres aUOlr inuoqué l'ayde de la Stc.Magdeleine pout fa deliLlfln– ce, vid vne nuiét en fonge par le minifl:cre des Anges la meCtn Saintte, qui IllY promit la vie Làuue, auec pleine l~erré , &. [on renuoy en Pronence , oll il treuueroit à S. Maximin au lieu qu'c1!e luy traça, res reliques qui yefi:oient cachées [oubg terre cinq cens & quarre-vjngts ans) ckpuis que les Sarrazins alloient rauage: le Pays. ~. Au Reuerendiffime Pere lean de Virerbe General de l'Ordre de S.Dominique, & eiIeu Pape p al' les Cardinaux au Condaue tenu entre Nicolas 111.& Manin II. l'an J lo8o, 3. AFre– re Helie Religieux du meG.ne Ordre, &: François de nation, à qui pour fa (ainaeté on donne le cilrr!"; les droirs & priuileges de Bien- heureux, Il a porté l'h:lbit ,& ve[cu en cres- grande allfl:eriré l'c(pace de quarre-vingrs & fix ans dans le monaO:ere de la Ste. Baume. 15. Smquoy ie dircours ainfi. Les Rays & Couni(1.I~s du monde qu'on ne recognoit que trop incre– dules aux preuues de la [ainéteré, & praétique de deuotion ; & les Religieux qui en Lelle: occafion doÎllent êfi:re pins rcrcnus,& (ont pour l'ordin:1ire( d'autant plus qu'ils [ont doétes ,& cfclairci de Dieu) plas a[~ p,cs, plus Cerieux , & « ueres ,[croient dl1 roLl( impudens s'ils auançoient fès prodiges [,ns eftre plus q le tres affcurez, s'ils ne le difoient que çur des imaginations groteCques ,s'ils ne les pcnc:oient qu'apres les ancres. Et quant ils feroient les premiers qlli les auroiene puhliées , la quefiion [e traite cocores, & ç'dl: vne quefi:ion de fait fuffifante à les rendle inf.lmes fi elle n'eufi: eaé tres auerée. Ee par con[equent iifaudra dire que par l'efpace de 350' ans enuiron, ro~lS les hommes onrefi:é faux de croire àdc.s re~ela~ tions,& inuentions GeJ(trauagaritcs & efioignées du (';IlS comun, ou que Dieu po ur honorer [cs Sall1él::s & pour la. def[~nre de la verité,a fait [es 0Flwlti6s fi merueilleu[ell par les (eeret s refforts de fa Proutdé ..: e , 16. La nellfiéme, les miracles que les Peres appdlenr communement Sigilla .ver~ do[frin.e,& 1 s Theo– logiens les rangent encre les prin.eip;ux r~otifs de la creance. le n'en fai~ pOint ley le del\ol11breme'~t pDur euiter \e3 longueurs & ennuIS cl Vil d.(cours exceffif. On en peut .,olr ruffifai1~mem dans Ic.s Regl– Hres qu'on en tient à S.Maximit~, d'où le P. Gue{)1ay au Chap, 18. de Ste. ~1ag~ele.lI1c., en p~odult quel.; que.-vns plus Ggnalez, les guenfons des aueugles, des rourds,des muets, des mul;tdles Jncuraoles ,1 [ou– lagemem ez perils eui.lens , ou approches inwitables de la mon. 2.7. ta di1{ieme, le triomphe de la Magdeleine en la creance ~ veneration de fes le1ïql1eS en Proue?~ ce, ruiuie & e~bratrée par toutes les Nations du monde ~ (jngL1llereme~t par les. Rays) & les plus pUlf– fans- & [ages Princes de la Chreflienté. l'ay dit, ce qu'on ne rçaurolt ~lrez dIre, des Pderlnages, &. des reCpetts qu'om rendu à ces i rdiques les Rays de France, Clouis,Theocioric fan fi\s~ S. Louys IX. du nom, Louys Xl. Louys XII. FraoCiois 1. Louys XllI.l~c:.m , les Rays de ~,erura\em & de SICIle ) ~har lei II.Robert )Louys 1. ~ la Re ne Jeanne fa fer~me , Loup Il.Rene ,Charles Ill. le Roy d A;le9 , BOIl ni e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)
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