Guesnay, Jean-Baptiste; Denys, de la Sainte Baume : Provinciae Massiliensis ac reliquae Phocensis annales sive Massilia gentilis et Christian [suivi de] Response a une lettre intitulée : Les sentimens de M. Jean Lannoy, &c. sur le livre que le P. Guesnay Jesuite a fait imprimer à Lyon sous le nom de Pierre Henry, & intitulée : Auctarium historicum de Magdalena Massiliensi advena

6 ques,fi que lep nant les lecÎes, Eue[(lue par Euefque à cont.r:,fil du trmp palrc.' yon n' f:,1nriez attribuer à :lUClln d'iceux la Cource & commancemcnt de b traditIOn> fI vous ne pal1u ndqu !> .ln plus haUt fomnlet de l'e[chclle,qui dl celu)' des Apofires ou Di(ciplc~ qui (n (fi le fondattllr. ~.Al1gtlfhn le prtiche en ces proples termes au lieu alle~ué du Baptefnle contie les ?011~fii.tes. Si q1 Ù in t.1?C YC aMori. taum aù'ùJam qltlfrtlt ,qHlllllq1Jam quod V1'It1terjà.ttntt E~cüfia,17ec C"nC1/~s mf/lI.umm jt~ fè. m per1"ertnltt7n tff, non ~lifi Apof/o/ica Imtor!tmc nllditmn.reDij( me credm/T. En nofire L l,t pamcuber ~.l PlnJOI1 de la v~­ nuë de la Magdeleine, du LeJom , .,;' de fa mort en ProlH:nce , cen n Ut emel t rCÇ" ue,non icu!cme t es diller[es Eo-Ltes de ladite Prouince, n1ais cl1corcs en c Iles du lelle de b France, d'Efpagne,d' Alem:lgne, <l'Anglete~e, d'Italie, e~l c l!e de R om.e à qui les autrc.s dc~ rent le dlOir t ~l1(}e de ~1erc, 'gcnuale– ment de toute la Chrefhent , dl fi ancIenne & pend h (ource de li h;nn qu en lepailal1t d gre par de– gré l'ordre de Lùccefiion de nos maj urs, on ne (Ç:lllloit trcl uer le tCI11pS uy les pedonucs qui ayem (om– mancé à dcbirer cer HJfl-oite aurres qu les Apc!he mtfnl(:s l ou ceux qUI du temps des A r oftrc5 0 1~ ffié enuoyez d'iceux c:z fufèiiccs contrées pour y Prt[chcr, l'Euang le. ,De plus ell~ dl cOl1rrméL par r;;I,t de marques de R ligion,tanr de ba[timens & Cl~apclles,a fv1:u(cdle,a S. ~ax;mm,& l~ Salllte B~ume, à Aix à Auignon a Tharafcon, à Arles, aux Sall1él:es M{l[1cs, en men'one ce la venue. & den,cure en , , fli PrQuence: Tant de Pelerinages, prieres, offrandes, [acrifices, lLÇO~1S de 1'0 ce dil1in <:11 cl mrs & :ln- ciens Brcuiaires. Liures, manufcrits, & Archilles publiques, rcucl:.1.tlOl1S, I11lr:lc\es , Decrets de Synollcs Nationaux,Bull s des P.lpes, Ediéh des Rays en faueu.r de la ~1e(m~ opil11.on, all11i l1 ue rauote le l ere Gucfnay en diuers Chapitres de fon Liure,qu'il faudrOlt n'auol[ pOint de lllgemcnr 11) e te.ns con'l1 lll1, ou l';luoir Interdir roU( à fait, fI on dtimoir qu'on eufi peu en ranr d~ lieux, & en diuers temps> .hcf– fer ranr de trophées cl· filpelfi!tion facrilege, & pe.rfuader des f:lbles & cO,ntes du Liure d~s, que' () ,les à tant de Ptebrs & El1e(ql1 s, a tant de bons E[prtts, tres-doéles, nes-Call1é1:s, & tres rt\lglcux, a tout l'Ordre generalement tres-Illuflre des Freres Prefcheurs, qui one deffendu Jadis, & deffend nt pom le prelèm cecre commune creance de l'Eglj[e. 10. D où il appert euidammenr ce que ie pretends gaigner en cette preuue , que c'cfl: par tradition vraJ ' l.gitltue, reguliere) inf.1l1iblc qu'on tient la venuë de la Magdeleine en Prouence, & gue iamais ny Iean Laulloy, ny [on M:tifire en ce point Iean Caluil1, esbranleronc d'vI1 feul point, qu'ils ne mon– firent au cnriquement dans les Calendriers des Eglifes de Proncnce, & autres, les Papes, les Eue[ques, l s Roys & Princes, qui pendant leur regne auraient introduit) ou permis d'introduire cet abus li re– marquable & infame perfuafion ranny les ceremonies tant inllponanres du culte & veneration des fain– 1.1<:s reliques: Ce qu'ils ne feroient iamais qu'~ leur honte,confufion & condamnarion,telle que Launoy porte ja (ur le front par la cenfure de l'Vniuertité & Ediél du Parlement d'Aix, contre fa re[ponre al1 Pere Guelilay , que ledit Parlement appelle Impie & ftandalclJfe , faLlf le droit d'en decreter plus auant s'il continue: en fa mefme impieté : Sm cerre prCULle ie rai(onne de la façon. Pour la reuo~uel: en doute, il faudrait dirt: que celuy qui auroit introduit certe tradition efloit le plus impudent aitron· teur qui fut iamais ,d'auoir publié auec tant de pompe, auec tam de marques il confider.lbles, auee tant de circonfl:ances vn Hi{1oire, fI efhange, & d':luoir al1euglé le monde iu[ques à telle [upedl"ition, 'lue de rauir l'honneur deu aux vrayes reliques de la Magdeleine, pour l'attribuer à des Idoles & phan– tormes,. Mai~ fI quelqu'vn euU: efté fI temeraire qlle d'inuenter ces merueilles, ne fe fuft il pas fair bri– der par les homme~ de [on liecle ? De plus, ft cene tradition n'eiloit pas veritable, auee quel front e(t– ce qu'on elifl: commance à la publier, veu que dix millions de per[onnes , & dans la Plouence, & hors d'icelle, eu(fent peu contefier & dire que c'efioit vne fable: Er li maintenant n0US voulions comrOUll r vne chofe [emblable, & per[uader que les reliques de S. Piere & S. Paul [am en Galice, celles de S.Jac– ques en France, & celles de S. Denys en Efpagne , tous les Royaumes n.e fe [ollilelleroient-ils pas pout J1QUS dementir? & faire entendre à 1<\ pofierité que nous Commes des affromeurs ([es in(]ones? Faudroit– il pas dire que tous les Hifioriens François, Efpagnoh, Italiens, tant de doél:es lnre~preres qui ont fuiuy nofire tradition, ont d\é des cCprits foibles & ridicules de lùl.tloir encares leeu coaDoifire ll. fourbe, & les impoŒbilitcz de cette Hftoire que Launoy a veu ft aiCémenr, dit-il, fan; lunett~s: QEand ces faineants ont voulu donner cours à chofes pareilles & contrefaire la verire pour rendre la veneration d,es Sai~1él:s ridicule; d'où vient que les Maifires du [acré Palais, les InquiGteurs de la Foy, les Sindics des ,Vmuerfir.ez, les ~(criu:lins judicieux, comme Baronius, Bellarmin, & aucres,le<: onr rejerrées & cen'– furees, & qU'lIs re901l1ent nofire tradition, ftnon pource que celle-cy efl accomp:lgl ée de routes les cir– confiances neceffalres à former vne bonne & [olide creance. II. La Ce~ol1de preuue,confifte es tefil.l0i~nages des efcritmes. On ne peut pas; raifonnablemcnt nous contra1l1dce à prod\JIre des E(cLÎuains des premiers ftecles, puis que tous les Efcriuains auremi– ~ues .de tel temp3, ~'om point.e[c~ it.de nofl::e [ujet non plus que de beaucoup d'autres traditiops de 1Egl1fe, & li qllelqU vn en anolt dcnt , les Lunes ont efié fupprimez ou bruilez par la 111alice des ldola– (res & Heretiques ,comme ie viens de monftrcr en ma troifié.n [uppofition. Ce que doit efire mieux confIderé en ce P d P' . 11. 1 fi r . cl ' Ir. b' l' ays e ~otlence, ql11 a elle 1 101l1lem mon e all111 1('11 que 'ItalIe, par les dduges es Go/ths, Vel;dales, S:lrrazms, Normands, & autres ennemis de la foy. Marfcille pani l\liereme~1t qui a. efie fa~cagee, bruf1ée , & ruinée de fonds en COrNble à plus de hlllél: Cll neuf reprif( s depuis qu'elle dl: Chrefllenne. le ne fourniray que des p!ecc:s de bonne alloy, & des plus riches veines qu'on puiife ren. contrer el~ ce~te Co[~~ de reche~che: qUI [ont les Archilles de l'Eg\i[e & de l'Elht) & qu'on ne peut dO,nter dh~ tres-a~dennes, p.lJ1S qu elles comFrennem vne ~encr'lle Chronologie des Republiques de.. pUIS le.urn~l(fance lU~q~<:S alllOllf prefent,& ne lailfent rien a infOlmer d~s afFaires qui plliLfcm donerde la lLlmlere a la po(tef1ce pour co l 'flr d Ci d ' & " 1 à' . . , g 101 e e es rolts PUUI eges ql11 en VOudraIr auoll: pa~ viole: ce, on dlr~uter par pr~cez. B.uontus p1.rbm de l'vnc & l'autre pL:lllle en [es Annotations rur le Marrvrolor e Rornam a-u u. IUIller. ApHd MAflilil!lm nllt4iis S. M agdalef1a:. Dt 4CÇejJH eir.-5 mm M flrth4 & /Jl.;,\'iml;;o in e-Médiathèque | Histoire Provence | YF_038 (3)

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