Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

-j(Ji IllSTOIRE La statistique des pâturage~ donne en prairies arro-: sables naturelles, hectares~ 60; prairies artificielles~ 300 ; terres vaines, \·agues non boisées, 350; jachères, 360. La statistique des lerres çnsemencées en céréales ponne ~avoir : en froment, 400 hectares; en seigle , 25 hect.; orge, 20 heçt.; avoine, 70 hect,; légume~ secs, 40 hect. ; menus grains, 45 hect.; pommes de terre, 1OO hect. , ce qui forme un total de 600 hec~ tares. Le produit des céréa'les, dépendant de la nalure du terrain, des engrais, du mode de culture el de l'intluence des saisons, varie chaque année, et ne peut être apprécié que d'une maGière inexacte; mais en gé~ néral le produit du froment est, terme moyen, de 5 ~ six pour un de la $~mence. Je ne dois pas oublier de dire qu~ les pommes de terre, cultivées dans les îles dé– frichées, y donnent 70 hec~olitres par heclarc, I~ terre d'aHuvion favorisant beaucoup la çroissance et la mulli-: plication de ce luhercule. De temps immémorial , et d'après différentes tran-:– sactions pas~ées entre les seigneurs et la commune de Sainte-Tulle , les habitants ont eu toujours la faculté d'arroser l~urs prairies' situées au-dessous du canar du moulin, et qu~lqu~s parcellès destinées à la culture des légumes verts. c~ serait ~n vain que les acquéreurs de ce moulin tenteraient de s'opposer à rexercice de celte faculté, devenue imprescriptible, par le droit et par le fa.it . C'est une servitude iinposée au moulin, tant qu'il http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=