Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

J)E SAJNTE-TUllE. lution, par le retour <les soldats cougédiés, qui aurait ppéré ce changement ~lµqs les puvetles popqlaires ? Le partage <les biens communaux, d'après 11 loi de t 790, a beaucoup agrandi l'étendue <des terres arables. Ils consistai.en t en 150 hectares d'alluvions formés par les dépôts de la l)urance et dont 115 d'hectare a été donné à chaque chef de famille. A celle époque , ph1s de cent mille chênes blancs de la plus grande be,auté et dans toute la vigueur d'une végétation luxuriante , y formaient une vaste forêt, tant dans la partie à défri– cher, que dans la partie restan le des îles, conservées pour servir de barrière aux inondations de la Durance, auxquelles était primitivement dû le transport des glands qui, en moins de cinquante ans, avaient donné lieu à un si beau produit forestier, La hache ré_volution~ naire el l'imprévoyance oni tout détruit. Il serait possible de gagner encore 120 hectares de gravier qui pourraient un jour êlre livrées à la eulture, au ~oyen d'un endiguement, a la con feclion duquel chaque· habitant conlribuerait, et qui, dans quelques années, donnerait un nouveau terrain à partager .. Voilà un projet d'utilité publique que l'a.dminislration locale doit méditer, et ne pas en laisser l'exécution à ceux qui sont en instance auprès du gouvernement, pour le réa– liser, comme de raison, à leur profit, et au détriment de la commune. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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