Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

~)6 lllST<)lHE ·genêts, dont les llenrs odoriférenles el couleur d',or, embaument l'air de leur agréable el suave parfum, qu-i se répand très au loin. C'est la que le~ musiciens nifés ·du printemps , viennent cl1aque année , établir leurs -concerts harmonieux. Les bécasses même et autres oi– seaux de passage ne dédaignen L pas de s'y reposer de leurs premières fatigues, avant d'entreprendre ·leurs voyages -d'oulre-mer. Pour les esprits non prévenus, il sera tou- jours vrai de Jire, qu'un voyageur consumé par les feux embrasés du désert, ne pourrait jamais désirer uu oasis plus agréable' lui oflrant loul a la fois le moyen d'étan– cher sa soif à l'eau cristaline du ruisseau qui, en ser– pentant. arrose el -entretient la fraîcheur de ce bosquet, et de pouvoir y sommeiller sous un berceau de verdure, impénétrable aux rayons du soleil. Population. Le recensement fait en juillet 1841, a donné un effectif de 1081 individus de tout âge, de tout sexe, safoir : hommes mariés, 250; femmes mariées, 240 ; veufs, 20; veuves, 50 ; garçons, 260, filles, 21 O; femmes mariées, de tout âge et en santé, n'ayant pas d'enfants, 22; on ne sait à quoi attribuer cette stéri– lité. Il est à remarquer, que le tableau décennal de 1803 à 18 l 3, temps qui correspond aux plus grandes guerres de r~Ja poléon , en Allemagne , a présenté 354. naissanres, 337 décés, e,t 83 mariages; nombre de uaissances et de n1aringes à 1naxi·ma, qui ne s'est plus montré dans les autres étals décennaux qui ont suivi le premier. Depuis 1836, vingt n:iénages ont quitté le pays, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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